Et élites sorties de la bureaucratie, pas de la vie réelle, de la guerre, de l’expérience tragique, de la galère, des chiures mentales donc, parfaites pour le Capital.
@Bernard Dugué C’est que l’homme possède en germe l’intelligence et la connerie. Oui et le Capital hypostasie la connerie consumériste et le loisir ... + le mutiethniquage comme destructeur de tt holisme naturel Je n’ai pas lu Lordon, juste qq trucs sur InterBEnet, et des vidéo, oui il me semble pontifier des évidences. Lisez Clouscard (l’Etre et le Code L’Amour fou supers, le capitalisme de la séduction facile et rigolo, fascisme et idéologie du désir résume sa thèse) et Owen pour la « technique d’ingénierie sociale » (la société de l’indécence, le marketing du début du XXe) que j’ai lus, suffisent à voir l’aspect ingénierie « sociale » du Capital. Les gens sont complices car on flatte VOLONTAIREMENT l’homme naturel. De Gaulle a arrêté le process pendant 20 ans (ce que dit aussi Giscard), il le voyait, j’imagine que Poutine fait la même chose. Puis la décadence dans le multi-accuturel libidineux.
Sans vision politique des élites, formées à la bureaucratie, purinement par le bas et le haut.
« La bureaucratie est la république prêtre [...] L’Esprit de la bureaucratie est l’esprit « d’État formel ». Elle fait par suite de l’absence d’esprit réel, l’état politique un impératif catégorique. La bureaucratie passe pour ses propres yeux pour la fin dernière de l’État [...] Elle est contrainte par suite de faire du formel le contenu, et du contenu, le formel. Sa hiérarchie est une hiérarchie du savoir. La tête confie aux cercles inférieurs la vue dans le singulier, et les cercles inférieurs en retour font confiance à la tête pour ce qui est de la vue générale, et c’est ainsi qu’ils se donnent réciproquement le change. La bureaucratie est l’ÉTAT IMAGINAIRE [...] la bureaucratie a en sa possession l’essence de l’État ; l’essence spirituelle de la société ; cette essence est SA PROPRIÉTÉ PRIVÉE. L’esprit universel de la bureaucratie est le SECRET, le mystère, gardé par la hiérarchie [...] Tandis que d’un coté la bureaucratie est ce matérialisme crasse, son spiritualisme crasse se montre en ceci, qu’elle VEUT TOUT FAIRE, c’est à dire quelle fait de la volonté la causa prima [...] par conséquent elle veut faire la preuve de son existence qu’en formant, bornant ce contenu [les normes de la diarrhée réglementaire] »
Passage rigolo sur la bureaucratie par Marx ... on s"y croirait :
« La bureaucratie est la république prêtre [...] L’Esprit de la bureaucratie est l’esprit « d’État formel ». Elle fait par suite de l’absence d’esprit réel, l’état politique un impératif catégorique. La bureaucratie passe pour ses propres yeux pour la fin dernière de l’État [...] Elle contrainte par suite de faire du formel le contenu et du contenu le formel. Sa hiérarchie est une hiérarchie du savoir. La tête confie aux cercles inférieurs la vue dans le singulier et les cercles inférieurs en retour font confiance à la tête pour ce qui est de la vue générale, et c’est ainsi qu’ils se donnent réciproquement le change. La bureaucratie est l’ÉTAT IMAGINAIRE [...] la bureaucratie a en sa possession l’essence de l’État ; l’essence spirituelle de la société ; cette essence est SA PROPRIÉTÉ PRIVÉE. L’esprit universel de la bureaucratie est le SECRET., le mystère, gardé par la hiérarchie [...] Tandis que d’un coté la bureaucratie est ce matérialisme crasse, son spiritualisme crasse se montre en ceci, qu’elle VEUT TOUT FAIRE, c’est à dire quelle fait de la volonté la causa prima [...] par conséquent veut faire la preuve de son existence qu’en formant, bornant ce contenu [les normes de la diarrhée réglementaire] »
L’absence de « grand récit politique » tient à l’ingénierie du Capital, Clouscard et Lordon en parle par ex ...
« S’il y a une spécificité du néolibéralisme c’est bien qu’il se donne pour vocation de coloniser intégralement l’intériorité des individus, des travailleurs, c’est-à-dire de refaçonner intégralement leurs désirs et leurs affects. Le régime de mobilisation néolibéral ne se contente pas de ce que des salariés viennent et accomplissent les actions qu’on leur a dictées d’accomplir, comme c’était le cas dans le fordisme. Le néolibéralisme exige que le salarié refaçonne entièrement ses dispositions pour être dans un état de mobilisation générique et permanente. C’est-à-dire, non pas d’être simplement en état de faire précisément ce qu’on lui dit, selon une check-list analytique, mais d’avoir incorporé en soi, d’avoir fait sien, le désir-maître de l’entreprise de telle sorte que la coïncidence soit telle que la mobilisation soit quasi-parfaite. Puisqu’en s’activant au service du désir-maître, le salarié a en fait le sentiment de s’activer au service de son propre désir. C’est çà, la suprême habileté de la manœuvre mobilisatrice du néolibéralisme (…) » Lordon
« La mondialisation peut faire « l’économie » du fascisme, car l’impérialisme est déjà achevé. Au contraire l’anti-racisme, l’anti-fascisme peuvent être invoqués par le néo-fascisme, et asseoir le mondialisme. » Clouscard
Qui veut les RAPPORTS RÉELS DE PRODUCTION de la division du travail mondialiste veut LE DROIT mondialiste qui va avec. A dire à un NPA, FdG où pseudo PC ....
« A quel point les rapports juridiques vont de pair avec le rapport des forces objectives dérivées de la division du travail, se voit déjà dans le développement historique de la puissance des tribunaux et la lamentation des féodaux devant le développement du Droit... Au moment précis où le commerce entre les nations européennes commençait à prendre de l’importance et que les relations internationales elles-mêmes prenaient un caractère BOURGEOIS, la puissance des tribunaux a commencé à prendre de l’importance. Sous la domination de la bourgeoisie, où la division du travail devient nécessité incontournable, cette puissance atteignit son point culminant [...] Si ces concepts [du droit international] prennent valeur de puissances mystérieuses, c’est la conséquence nécessaire du fait que les rapports RÉELS, dont ils sont devenus l’expression, sont devenus autonomes. Outre la valeur qu’il prennent dans la conscience habituelle, ces concepts généraux sont affectés d’une valeur spéciale et développés par les politiciens et les juristes qui, chargés PAR la division du travail du CULTE de ces concepts, voient en eux, et NON dans les rapports de production, le FONDEMENT véritable de tous les rapports de propriété réels. »