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Johan

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Dans l'éducation. Diplômé en Droit des Affaires et en Métiers de l'éducation et de la Formation, ancien animateur (centres aérés et colonies de vacances).
Très curieux, passionné. Aimerait promouvoir l'esprit critique et la réflexion via des médias citoyens comme Agora, et développer une vie étudiante moins superficielle par un engagement associatif.

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  • Premier article le 21/04/2006
  • Modérateur depuis le 19/06/2006
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Derniers commentaires



  • Johan Johan 19 février 2008 15:42

    Merci Forest de remettre un peu de bon sens dans tout ça.

     

    Réduire la taxe pro ? Mouahahah. Il y a déjà une course entre les collectivités locales pour attirer les entreprises. Le mouvement actuel est déjà la baisse de la taxe pro et augmentation des impôts locaux.

     

    Baisse du coût du travail. Un emplâtre sur une jambe de bois. Comment un ouvrier français pourrait il être aussi rentable qu’un chinois ? Manifestement l’objectif visé ne peut pas être la compétitivité.

     

    Les politiques de l’offre qui nous sont proposées sont d’une tartufferie sans nom. Inefficaces, elles ne résoudront rien. Nous exonérons de charges sociales les entreprises à hauteur de 20 milliards par an. Avec quel effet ? Et quelles entreprises ont le poids de négocier ces exonérations, ou de profiter des subtilités du droit fiscal et social français ?

     

    Pourquoi nos usines ferment elles ?

     

    1 Parce que notre capitalisme moderne se fiche qu’une entreprise soit profitable, ou même rentable. Elle doit être plus rentable que les autres investissements avec lesquels elle est en concurrence pour les financements.

     

    2 L’abandon de la préférence communautaire en 94 a laissé nos frontières ouvertes aux quatres vents. Pas seulement au niveau de l’UE (après tout, il y a récipriocité), mais au niveau de l’OMC. Résultat, quand les Américains ont voulu rénover leur outil de production d’acier, ils ont fermé leurs frontières pour l’acier (ce qu’ils ont tout à fait le droit de faire), et les ont réouvertes une fois leurs installation compétitives.

     

    3 La libre circulation toujours au niveau mondial, nous met en concurrence au niveau des couts du travail , fiscaux etc..., au niveau non européen, mais mondial. Notre marché intérieur n’est pas l’UE. C’est le Monde.

     

    4 Les financiers font pression sur les dirigeants pour délocaliser, même quand ce n’est pas rationnel. C’est bête à dire, mais un site de production en Chine ou en Inde rassure les financiers et les actionnaires. Ce qui du coup valorise l’action du groupe qui voit ses capacités de financement accrues.

     

    5 La désindustrialisation peut être un choix. Les anglais ont fait muter leur économie vers les services à plus haute valeur ajoutée. La délocalisation peut être gagnante si le tissu économique évolue, que les salariés sont reclassés et que les prix baissent. Or les prix des produits manufacturés ne baissent plus depuis 2006, malgré des niveaux d’importation inégalés. Le niveau de chômage réel est énorme, et ce n’est pas la baisse due aux départs en retraite qui feront perdurer l’illusion très longtemps. La France est le seul pays d’Europe où les salaires ne décollent pas. Et je ne parle même pas des implications sociales...

     

    Aujourd’hui la France perd sur tous les tableaux.

     

    Toute la France ? Non, car un petit village s’enrichit en produisant là et en vendant ici. N’avez vous jamais remarqué le gouffre entre la croissance du CAC et celle du PIB ?

     

    Alors une politique de l’offre, pourquoi pas. SVP pas celle ci !



  • Johan Johan 19 janvier 2008 18:02

    a ka,

     

    Pas toujours évidente, la recherche de l’équilibre

     

    L’essentiel, c’est au moins d’essayer. smiley



  • Johan Johan 15 janvier 2008 03:03

    @ Actias,

     smiley smiley



  • Johan Johan 15 janvier 2008 02:59

    Salut ka,

    Pas « forcément ». C’est pour ça que j’ai utilisé le mot « peut être ». smiley

    En fait dans le film Alex sent qu’il doit se lancer. Mais il a peur de céder. Alors il fait don de l’argent qui doit payer ses études à Harvard, il se débrouille pour que ses parents ne sachent pas qu’il est parti, il n ’appelle plus personne. Il traverse le pont et le fait sauter. Il ne se facilite pas la tâche et le voila qui se jette au devant du danger. C’est assez miraculeux qu’il s’en sorte vivant (à moins que Sean Penn n’ait exagéré : il présente vraiment Alex comme un saint voire comme un prophète).

    En ça c’est faire preuve d’inconscience (Churchill disait « Si j’avais su que c’était impossible, je n’aurais jamais réussi » smiley ).

    Par contre on a, comme tu dis, l’impression que Sean Penn nous explique qu’Alex n’avait pas d’autre choix pour s’épanouir spirituellement. Qu’il devait se libérer des attentes très fortes qui pesaient sur lui, par exemple au niveau scolaire. On dirait que c’était nécessaire pour qu’il puisse passer outre sa colère et sa révolte.

    Dans le film, il y a le problème du rapport à l’autre. Le film te dit « Tu es plus libre que tu ne le crois ». Il te dit aussi que deux parents qui se déchirent en impliquant les enfants n’exercent pas leur liberté. Parce qu’ils manquent à leurs responsabilités.

    Dans le film, Alex a quand même l’air assez inconscient. C’est une force, mais il se met parfois vraiment en danger. Par contre, il n’est pas irresponsable.

    Beaucoup de personnes qui auraient besoin de prendre leur liberté ne se l’autorisent pas. Elles ont un parent fragile, qu’elles veulent protéger, un compagnon instable... Et des gens pas toujours bien intentionnés en jouent. Il faut savoir quand et comment se lancer. Et parfois cesser de se poser la question quitte à être inconscient smiley



  • Johan Johan 14 janvier 2008 14:38

    oui il s’agit d’une approche romantique, assumée de la part de Sean Penn.

    Il n’y a qu’au début du film qu’on réalise à quel point son escapade en Alaska était inconsciente. Alex est déjà dans une situation critique quand il découvre le bus à l’abandon. Il faut peut être être inconscient pour tout abondonner du jour au lendemain.

    Je trouve également que Sean Penn, comme l’auteur du livre, ne laissent aucun doute sur la mort d’Alex. Je suis plus perplexe. Peut être s’est il suicidé.

    Une faute assumée devient un choix artistique smiley

    Alex se revendique ausii comme supertramp (super clodo). Beaucoup de vagabonds de nos villes ont le même mal être que lui. Leurs choix de vie sont différents, mais ont certains points communs. Rarement le bonheur.

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