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Johan

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Dans l'éducation. Diplômé en Droit des Affaires et en Métiers de l'éducation et de la Formation, ancien animateur (centres aérés et colonies de vacances).
Très curieux, passionné. Aimerait promouvoir l'esprit critique et la réflexion via des médias citoyens comme Agora, et développer une vie étudiante moins superficielle par un engagement associatif.

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  • Premier article le 21/04/2006
  • Modérateur depuis le 19/06/2006
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Derniers commentaires



  • Johan Johan 22 novembre 2007 16:35

    Mes excuses pour l’orthographe de votre nom. On l’entend plus qu’on ne le lit.



  • Johan Johan 22 novembre 2007 16:17

    M. Apathie,

    Je crois qu’il vaut mieux dans votre situation rester en dehors du jeu des commentaires. Le temps de séparer le bon grain de l’ivraie on frôle les 3h du mat’.

    Laissez donc les chiens aboyer, et faites passer la caravane. Je vous trouve bien meilleur que beaucoup d’autres.

    Parfois on aimerait informer, nous aussi. Ou ne serait ce que souffler à un journaliste la « question qui tue » au membre du gouvernement qui lui fait face, à une heure de grande écoute.

    Par exemple, les négociations suite aux greves : pourquoi le gouvernement ne peut il revenir sur le passage à 40 annuités, et pourquoi il est impossible que la durée de cotisation du privé elle aussi soit rapidement augmentée (car si c’est une question de progression de l’espérance de vie, il faut reculer l’âge de la retraite pour tous) ?

    Ce ne serait pas un problème de Droit européen, par hasard ? Et on aurait pas été condamnés dans une affaire de retraites, qui laissait entendre que les régimes spéciaux étaient illégaux, par hasard ? Ca éclaire certaines positions syndicales...

    Enfin bref, un appel du pied qui restera peut être lettre morte.

    D’autres questions préoccupent sur Agoravox. Parfois elles ne sont pas portées avec élégance, parfois elles sont nauséabondes, parfois elles pavent l’enfer de bonnes intentions et parfois l’inverse. Prenez le comme un thermomètre, une façon d’accéder à un forum bigarré et intéressant.

    Je vous recommande de venir y participer en anonyme.

    Je crois que nous sommes en période de recul démocratique. Partant de là, la pression sort avec plus ou moins de violence.

    A bientôt peut être.



  • Johan Johan 22 novembre 2007 14:09

    @ Michael Texier,

    « Cet article, dont l’ambition est d’analyser les conséquences de la loi Pécresse, me laisse un peu sur ma faim. Ma déception ne provient pas de la condamnation de la loi annoncée dès les premières lignes mais plutôt de la confusion du discours et de l’absence d’une analyse objective et approfondie des différents volets fondamentaux de la loi LRU, à savoir : les nouvelles missions de l’université, la gouvernance et l’autonomie. »

    C’est vrai. Ce n’est qu’une « première analyse ». En ce qui concerne les nouvelles missions de l’université, la gouvernance et l’autonomie, je n’ai à première vue pas de gros reproche à faire (à part le poids des représentants des étudiants et des employés dans la prise de décision). Que l’Université doive garder un objectif de formation en vue d’un emploi ne me pose pas de problème. Mais toutes les filières ne devraient pas nécessairement avoir cet impératif de productivité. Un pays est également riche de ses recherches littéraires ou artistiques. Et souvent c’est l’essentiel de ce qu’on en retient.

    « Finalement, l’auteur ne semble trouver comme solution aux divers maux de l’université que la création massive de filières BTS, IUT, écoles d’ingénieur et écoles de commerce (voir le premier paragraphe de la conclusion). Ainsi, pour réformer convenablement l’université, il faudrait donc soutenir toutes les autres filières. Etrange stratégie... »

    Toutes les filières dont je parle sont parties intégrantes de l’Université publique. Les BTS, les IUT, les écoles d’ingé type polytech et les IAE (proto écoles de commerce). Ne confondons pas Université, Filière et Faculté.

    Je suis en effet persuadé que les filières « théoriques » des Facs s’engorgent par manque de place dans des filières professionnalisantes. Celles ci garantissent un suivi plus étroit, une formation plus intense, et un taux d’embauche en sortie très, très élevé. Il y a une demande des entreprises et une demande des étudiants, et il faut commencer par répondre à celles ci avant de chercher d’autres solution plus hasardeuses.

    Je pense aussi qu’entre le R de recherche (universitaire) et le D de développement (souvent industriel) il y a la place pour un T technologique, hybride, qui serait le lien entre l’Université et l’Entreprise.

    J’ai également appelé les entreprises à faire d’avantage confiance aux jeunes et à moins juger sur les titres. Deux fois trois mois de période d’essai sont largement suffisants pour ce faire.

    « Ce seul paragraphe a réussi à me dissuader de relever les divers incohérences et raccourcis développés dans le texte. »

    Pratique pour faire passer cette assertion sans argumenter smiley :

    « A travers cet article, l’auteur nous laisse entrevoir sa méconnaissance manifeste du texte de loi et des besoins de notre système universitaire. »

    Dommage. Il y a en effet certains points de la réforme dont je ne peux juger, c’est pourquoi je n’en ai abordé que certains. J’ai vécu la faculté comme un étudiant, et non un enseignant. Votre témoignage, vos attentes et vos propositions sont différents, ce n’est pas à moi d’en parler pour vous.

    Je comprends les bénéfices attendus de cette réforme. Cet article étudie les effets collatéraux que ceux ci pourraient avoir et propose une autre approche.

    Est-on sur que l’ouverture aux capitaux privés sera bénéfique à l’Université ? Attention, je parle du MOYEN de rapprocher l’Université de l’Entreprise, pas du PRINCIPE !

    Sur le Marché, l’Université imposera t elle suffisamment ses conditions aux entreprises ? Il faut aussi se poser la question de la variable d’ajustement : en concurrence pour les financements des entreprises, sur quels leviers les Universités joueront t elles ? Sur des prestations annexes (faire payer les polycopiés, par exemple) ? sur le nombre de ses étudiants ? sur la docilité de ses chercheurs et thésards (ce qui serait préoccupant, par exemple en Droit, en Economie, en Chimie ou en Biologie) ?

    Plus rassurant : ce pourrait être aussi sur la qualité de sa formation, l’excellence de son enseignement, ses projets de groupes, sa capacité d’innovation dans la recherche, etc...

    Vu les puissances de marché réciproques et l’asymétrie dans l’expertise dans la négociation, il est plus que probable que les variables choisies soient imposées par les entreprises.

    Pour conclure, je ne prétends pas exprimer TOUT ce dont l’Université à besoin. Par contre j’ai ma pierre à apporter au débat en ce qui concerne ce dont elle n’a absolument pas besoin.

     smiley



  • Johan Johan 22 novembre 2007 13:23

    @ Deuxa et @ Armand,

    Je ne vise ni les PME ni les grosses entreprises en particulier parce que je n’ai pas de chiffres différentiés. Voici ma source :

    Quel moyen utilisez vous pour changer de travail ? Source : APPEI, 2005

    Relations personnelles : 77% Candidatures spontanées : 69% Sites d’emploi : 63% Annonces presse : 60% ANPE ou APEC : 57% Sites d’entreprises : 44% Agences d’intérim : 38% Cabinets de recrutement : 23% Autres moyens : 34%

    Derrière le terme de « réseau » se cache une réalité de cooptation et de piston.

    Par contre, ce que je sais, c’est que de très grands groupes ont recours à des armées de stagiaires sur des postes productifs : AXA, la SNCF, L’Oreal, les banques en général et la Société générale en particulier...

    Le problème de la distribution des sièges des conseils d’administration à quelques milliers de personnes seulement (et encore, je suis généreux) est une autre question. Les exemples ne manquent pas.

    Par ailleurs je pense aussi que les PME-PMI tirent l’emploi et la croissance et que les marges sont aspirées par les grosses entreprises qui s’imposent par leur puissance de marché. Je pense aussi que ce comportement est préjudiciable à l’ensemble de notre économie (il n’y a qu’à voir la différence de croissance entre les entreprises du CAC et les grands distributeurs par rapport à la molassonne croissance nationale). Par contre je ne sais pas comment chiffrer cet effet.

    En ce qui concerne les discriminations en fonction des formations, je vous invite à comparer les salaires d’entrée des différentes écoles de commerce :

    http://www.lexpansion.com/carriere/classement/jeune_dip.asp?idc=124718&tf_id=2#

    Entre la première école et la 40ème, les écarts sont de 10000 euros par an.

    @ Deuxa : « n’incitera aucun patron à embaucher des étudiants dont le souci - avant même d’être sortis de leurs écoles - est de préparer leur retraite !!! »

    Tous les étudiants préparent leur retraite. Ceux en université, comme ceux qui sont en école. Il prennent en compte la durée de cotisation et le salaire espéré. Autrement pourquoi les écoles sont elles choisies en fonction du salaire d’entrée ?

    Je ne suis pas le seul à considérer que les entreprises ne tiennent pas en compte la diversité. Aujourd’hui le niveau d’exigence quant aux titres et aux années d’expérience est énorme. Certaines entreprises commencent à s’intéresser plus aux compétences qu’au CV, mais elles sont encore marginales. Je veux bien que vous me disiez que je ne sais pas de quoi je parle. Avant ça j’aimerais que vous jettiez un oeil sur les niveaux demandés pour être stagiaire dans une grande entreprise, et sur la compétition qui règne pour un stage. J’aimerais aussi que vous fassiez un test : trouvez l’annuaire d’une grande école et présentez vous comme un « ancien ». Vous serez surpris des efforts qui seront faits pour vous. Etes vous certain que « je ne sais pas de quoi je parle ? » smiley

    A côté de la cooptation la crainte de prendre un risque est excessive et nous conduit à un clonage des profils (ce qui revient souvent au même que de recourir à son réseau).

    Je pense donc que la cooptation est un problème social qui se traduit économiquement et qui grippe l’ascenceur social. Ce n’est donc pas une fatalité : l’intérêt de l’entreprise pourrait finir par l’emporter, et une remise en question individuelle reste possible.



  • Johan Johan 20 novembre 2007 19:04

    Et puis avec le recours d’un écrivain public (par exemple un allocataire de votre aide), il sera très très facile de contourner le système que vous proposez.

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