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Johan

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Dans l'éducation. Diplômé en Droit des Affaires et en Métiers de l'éducation et de la Formation, ancien animateur (centres aérés et colonies de vacances).
Très curieux, passionné. Aimerait promouvoir l'esprit critique et la réflexion via des médias citoyens comme Agora, et développer une vie étudiante moins superficielle par un engagement associatif.

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  • Premier article le 21/04/2006
  • Modérateur depuis le 19/06/2006
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Derniers commentaires



  • Johan Johan 11 décembre 2006 03:17

    A Candide2,

    Je trouve que malgré un raisonnement rationnel, votre théorie omet trop de variables pour être crédible.

    Pourquoi la courbe du potentiel maximal à l’abstraction serait elle statique ?

    Vous savez bien que le potentiel humain est encore inquantifiable. Imaginez qu’on ait utilisé vos courbes de la manière suivante :

    On a de plus en plus besoin de l’informatique pour avoir un emploi.

    Peu importe leur nombre, certains sont incapables de maîtriser l’outil informatique.

    Donc l’informatique entraîne le chômage de ceux ci, puisqu’il devient de plus en plus indispensable et exclue ceux qui ne le maîtrisent pas.

    Voyez l’approche des jeunes enfants vis à vis de l’informatique, qui requiert beaucoup d’abstraction, c’est une révolution !

    Pour vous laisse sur une phrase d’un biologiste : la fonction crée l’organe, « l’absence de fonction détruit l’organe ».

    Les vraies questions sont : que pouvons nous faire pour ne pas être miséreux pendant périodes de transition ? Faut il ralentir la transition de l’économie ou accélérer celle de l’Homme ? Probablement les deux.

    (Surtout qu’aujourd’hui c’est même qu’on a TROP anticipé cette tendance à la complexité : il y a plus de postes de serveur, de maçon, d’infirmier ou de plombier à pourvoir que de postes de juristes, informaticiens...)

    Deuxième remarque : que ferons nous quand notre productivité par heure travaillée sera 3 fois supérieure ? Ca arrivera un jour. Nous nous remettrons en question pour profiter du rpogrès technique tous ensemble, en partageant profit et travail, en produisant mieux et moins polluant.

    La question est : quand et comment faire ce choix de société, pour ne pas subir une dictature communiste, ni se faire piquer tout notre capital par les esclaves des autres pays, ou nous faire envahir par un ennemi qui tourne sa production vers l’armement ?

    Nous avons besoin dès aujourd’hui d’une gouvernance globale : le progrès technique a largement atteint sa masse critique (selon la FAO, on produit 2X la nourriture nécessaire à l’humanité !). Il nous faut sortir de cette guerre économique au plus vite.

    Bref, vous l’aurez compris, je ne souscris pas à vos conclusions.



  • Johan Johan 8 décembre 2006 00:38

    "> Sarkozy : la rupture tranquille sous influence américaine par bb (IP:xxx.x9.134.117) le 7 décembre 2006 à 14H57 L’économie doit être au service de l’homme et pas le contraire. bb http://inventionconception.free.fr

    > Sarkozy : la rupture tranquille sous influence américaine (IP:xxx.x33.229.236) le 7 décembre 2006 à 15H14 Oui, de l’homme, du Patron, des actionnaires, et pas le contraire. Le client paye, il commande."

    Si c’est le client qui pye de donc qui est roi, c’est le consommateur qui doit être le patron, pas l’actionnaire.

    Or quand on regarde la répartition des marges lors d’un gain de productivité, on se rend compte que ta logique n’est pas trop respectée.

    En réalité, le patron c’est celui qui sait imposer son diktat, qui sait quand dire « merde », comment, à quel moment et qui le peut (tu peux t’empêcher de manger si tu trouves les prix trop élevés, toi ? Par contre une action, y a une concurrence internationale, et si ça va pas, tu investis dans la pierre).

    Alors il faut corriger ces disparités, quand elles sont trop grandes. Par la loi.



  • Johan Johan 7 décembre 2006 17:13

    Hum, possible que ce soit Adolphos, en effet.

    Ca manque furieusement de S à la fin des mots au pluriel.



  • Johan Johan 6 décembre 2006 18:37

    Bonjour à l’auteur,

    C’est intéressant votre analyse. Aucun doute là dessus, et vos propositions surpassent la moyenne de celles de nos hommes politiques.

    Cependant (eh oui, Johan reste Johan...)

    1 Pourquoi vouloir à tout prix concevoir la France comme une entreprise qui doit maximiser son PIB ? Le rôle de l’Etat est d’imaginer et de réaliser un modèle, pas une production, non ?

    Financer des étudiants en philo, en socio, ça a un avantage en ce qui concerne, par exemple, la considération pour les libertés civiles, civiques, l’épanouissement. L’avantage économique est nul, mais on vit dans un pays dont on peut être fier. Allez, mettez moi un point Godwin si vous voulez : le IIIème Riech a eu une production croissante jusqu’en 45. En même temps qu’il devenait de plus en plus infâme.

    L’économie est le moteur de la société, mais elle ne connaît pas la route...

    2 Le PIB lui même pose problème. Par exemple : interdisons de faire à manger chez soi. Tout le monde va aller au restau, et les recettes (désolé il n’y a pas d’autre mot smiley ) du secteur restau sera supérieur à celui du secteur cuisine. Le PIB va exploser car l’autoconsommation sera remplacée par un service payant. On aura créé de la croissance, des emplois, mais au détriment du consommateur.

    Hum, vous vous êtes intéressé à la loi DADVSI cet été ? Pourquoi maintenir le monopole de distribution des majors quand les consommateurs sont prêts à assurer la distribution, et la production (hors réalisation de l’oeuvre originale) ? La vente liée permet de gonfler artificiellement le PIB, et de créer des emplois, aussi. Est ce souhaitable quand une licence globale pouvait dissocier les Marchés ? Je ne pense pas.

    3 Vous nous parlez du PIB quantitativement, très bien. Et qualitativement ?

    Si on veut produire chez nous, c’est simple continuons le dumping et renforçons le !

    Depuis aussi loin que je me souvienne, la France a toujours garanti à ses entreprises une certaine tranquilité judiciaire : effectifs de l’inspection du travail ridicules, DGCCRF insuffisante, pas de dommages intérêts punitifs, justice lente et chère décourageant le consommateur... Faut il revendiquer, comme le MEDEF qui s’oppose aux class actions, une impunité totale ?

    Continuons à distribuer nos subventions, à multiplier les contrats aidés dans une Code du travail si complexe qu’il faut un cabinet d’avocats pour s’y dépétrer. Continuons à avoir un système fiscal gigantesque et ultra complexe, qui laisse pour les plus habiles et eux seuls des failles exploitables...

    Pour en revenir à un PIB qualitatif, il faudrait aussi se demander comment les marges sont réparties, et ce qu’on est prêts à monnayer. Multiplier par 4 les fenêtres publicitaires à la Télé, ça c’est aussi du PIB en plus, à plusieurs millions la minute !

    Si on doit augmenter le PIB, et que le fric pompé des consommateurs et des PME PMI sous traitantes doit remonter dans quelques poches seulement, j’y réfléchirais à deux fois...

    Enfin...



  • Johan Johan 6 décembre 2006 18:02

    Bonjour VV,

    Les douanes peuvent et doivent être utilisées pour décourager le dumping, qu’il soit social, environnemental, fiscal, judiciaire...

    Comment faire ? Simple : juger les normes juridiques d’un Etat, et éventuellement créer par la certification (normes vérifiées par un organisme crédible) des dérogations pour les entrepreneurs qui souhaitent se plier à des normes minimales.

    Pour les salaires, se référer à la parité de pouvoir d’achat, par exemple.

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