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John_1989

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  • John_1989 9 octobre 2013 05:08

    Ce n’est pas un argument concret. On vote peut-être contre le parti en place, mais on adhère à des idées avant tout, et si le parti en place applique des idées qui desservent les intérêts du peuple, il est normal de chercher à les faire valoir. C’est pourquoi un vote ne devrait jamais être considéré comme « protestataire » avant d’être « adhérant ». D’autant que ce terme est utilisé dans une logique de mépris du peuple, qu’on considère ici comme incapable de voter librement et indépendamment, et comme une masse de gens qui votent uniquement par émotion. Ce raisonnement glisse en fait vers l’esprit qu’il faut imposer une conduite au peuple. C’est antidémocratique et c’est le discours de plus en plus virulent du duopole en place depuis des dizaines d’années. Le bipartisme est une vision réductrice, limitée de la politique qui a d’ailleurs vite fait d’écœurer les gens.


    En l’occurrence, comme l’a d’ailleurs très bien souligné Marine Le Pen, les UMP et PS pourraient se rassembler en un parti supranationaliste, qui affiche clairement les idées qu’il défend en arrière-plan, au lieu de continuer à tenir des discours hypocrites et contradictoires, à faire mine d’être rivaux, et à mentir aux électeurs en leur disant qu’ils défendent la République Française. Dans les faits ce n’est pas le cas et ce ne sont pas les Français qui dirigent la France, mais des apatrides aux mains de l’Union Européenne qui sont totalement déconnectés des problèmes populaires. Mais il est évident qu’ils ne le feront pas ce rassemblement, car ce serait justement dangereux pour la caste. Cela confirmerait une vérité qui mènerait tout droit les gens, même les Français les moins attachés à leur pays, à voter pour d’autres partis qui les représenteraient largement mieux.

    Vous connaissez beaucoup de démocraties où le terme « populisme » revient sans cesse dans la bouche des élites et où il sert à discréditer la parole politique, au lieu de la servir ? Qu’on ne se voile pas la face, cela fait une fois de plus partie intégrante d’un langage conformiste et élitaire qui méprise le peuple. On peut décrypter les termes clés qui reviennent, se mêlent à d’autres termes plus péjoratifs encore, et on a le champ sémantique de l’opposant du système qui est mis à coup sûr dans le sac des ennemis du système, donc de la démocratie qu’ils sont censés représenter, mais qui n’est en fin de compte que l’alibi de l’instauration d’un gouvernement satellitaire sous l’égide d’une caste ploutocratique internationale, dans laquelle les lucides et les nationalistes n’ont pas la moindre chance de s’imposer. C’est une dictature notamment économique et morale qui s’est imposée sans force militaire, avec le consentement de populations à qui on a promis un avenir radieux sous l’Union Européenne.


  • John_1989 27 septembre 2013 04:42

    En France, le phénomène est certainement plus développé que dans n’importe quel pays européen ou même occidental... Dès lors qu’on est patriote en étant Français, on prend des gants, c’est un réflexe intellectuel. Car le point Goldwin arrive très vite, défendre son pays est devenu quasiment dangereux, et on ne voit cela dans aucun autre pays jusqu’à preuve du contraire...


    Mais ce n’est pas du tout un hasard, car dans notre pays, on adopte des réflexes intellectuels qui consistent à se moquer de son propre pays, voire à le dénigrer, et en tous les cas, à admirer tous les autres pays inconditionnellement. Alain Soral parlait très juste lorsqu’il disait que la culture française s’était justement affaiblie.

    Les précédents gouvernements depuis 30 ans étaient déjà dans le déni de la France, mais le gouvernement actuel, étant socialiste, est plus déconnecté des réalités et de la nation que jamais. Jusqu’à se rendre complice de la francophobie des élites et de l’invasion idéologique étrangère (FEMEN par exemple). Les exemples ne manquent pas à l’appel.

    D’ailleurs, on n’a jamais autant entendu le terme « populisme » qu’aujourd’hui, tout simplement parce que ce terme n’est que la politisation du mépris du peuple, une sorte de « novlangue ». On est censés être en démocratie, mais parler du peuple, c’est se rabaisser, c’est commettre un déni de la République. Invraisemblable ? C’est pourtant la réalité, la conception démocratique de nos dirigeants se résume apparemment aux 2% de sa population, privilégiés, qui vivent pour la plupart sur le dos de la majorité puisque de l’argent public. La négation et la honte de son pays sont devenus la norme.

    Et forcément, les élites politiques et financières se sont mises en tête que le peuple était condamné à faire du racisme, de la xénophobie, et du « nationalisme », un terme devenu insultant. Logique, puisqu’elles sont apatrides et corrompues, bénéficient de l’alibi du « racisme » (hier, c’était prôner la suprématie d’une race, aujourd’hui c’est aimer son pays) qu’ils exploitent à leurs fins, et s’estiment au-dessus des autres. Un sentiment conféré par le pouvoir et l’aisance financière.

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