Les structures mentales rigides pédalent sans cesse dans la semoule en rabâchant les mêmes phrases vidées de sens, et Filoche malgré tout le respect que l’on doit à son expérience d’inspecteur du travail ne propose aucun scénario qui s’adresse à l’électeur, et se contente d’être dans la répétition à l’égard des militants.
On arrive au but ultime, c’est-à-dire au bien-être des enfants, et à leur autonomie réelle.
Elles sont américaines, et selon la loi de l’état californien, étant nées en Californie, ont comme parent deux Français avec qui elles vivent, en France.
Refuser cette réalité, en passant par le déni de retranscrire leur état civil en France est archaïque. Le réel impose sa loi face au fantasme, fût-il celui conservateur de l’angoisse des biens pensant.
La justice se cabre, il appartient donc au politique de la détendre, en changeant la loi bio-éthique, afin que ces enfants puissent bénéficier comme tous les enfants dont les parents vivent en France, de la reconnaissance de leur identité, donc de leur filiation. Cette dernière ne s’appuyant in fine que sur la déclaration de ceux qui les ont désirées, et qui les assument.
La France ne saurait restreindre arbitrairement l’autonomie de deux de ses enfants, fussent-ils nés ailleurs que sur son sol .
Les médias ont tendance à surfer sur l’écume des jours, et c’est au citoyen de base de s’informer plus en avant. Ce livre est bien écrit, et permet de se rendre compte du parcours du combattant pour certaines personnes d’arriver à être parents, et d’assumer ainsi le renouvellement des génération. À travers l’histoire de Dominique et de Sylvie, on se rend compte qu’on leur a mis constamment des bâtons dans les roues, par stupidité, sans tenter de mettre en perspective leur désir avec le réel dans lequel ils se débattaient. C’est au final un livre d’espoir.
La liberté ne peut s’exprimer que dans un cadre que fixe la loi, encoie faut-il que la loi soit définie dans ces cas particuliers pour ne pas laisser les dérives s’installer. La GPA pose une nouvelle frontière à l’expression de l’autonomie, elle vise à permettre d’améliorer le bien-être des personnes qui y ont recours.
Pierre Moscovici est tout à fait capable de se faire entrendre dans les media, tout comme Martine Aubry et tous les autres présidentiables. Quelle est cette fable et sur quoi repose-t’elle que pour exister dans les media, la confusion des genres soit obligatoire ?