Certes, l’enfer est pavé de bonnes intentions ... et alors quoi ? regarder et attendre que ça se passe ? Vous croyez que nos gouvernants se soucient de notre bien être ? ou bien qu’ils n’écoutent que ceux qui leur bottent les fesses de temps en temps ?
Et encore un qui regarde le doigt quand le sage lui montrait la lune. Aller se promener dans une centrale et montrer qu’on peut y entrer facilement démonte de façon spectaculaire un des nombreux mensonges dont la propagande des pro-nucléaires est remplie. ensuite, si vous voulez bien arrêter de regarder le doigt, voilà ce qu’il pointe : http://out-of-age.eu/vieillissement/?lang=fr . Vous ne trouvez pas qu’il a une sale gueule votre béton ?
On dit souvent que lorsque le sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt. C’est exactement le contenu de cet article. Le but de Greenpeace est d’attirer l’attention sur ce qui se serait passé en catimini, comme toujours. Et au lieu d’y prêter attention et de vous poser les bonnes questions, vous regardez le doigt.
c’est vrai que vous êtes bien méchants avec ce film. il est sûr qu’il commence à être daté mais chaque fois que je le regarde, je reste scotché par la beauté des images.
on peut y voir des vaisseaux spatiaux qui ont l’air de vaisseaux spatiaux, ne font pas de bruit dans le vide et, moteur éteint en dehors des phases d’accélération ou de freinage, ne se déplacent pas comme des avions dans l’atmosphère. d’accord, je souris à chaque fois que je vois l’hôtesse de l’air arriver en marchant avec ses chaussures velcro. d’ailleurs, on pourra noter qu’il n’y a que des hommes dans l’histoire et que le seul rôle qu’on laisse aux femmes, c’est celui d’hôtesse de l’air ... sauf chez les russes la station orbitale est impressionnante en gaspillage de volume et on s’y déplace en complet veston.
et pourtant, je trouve que tous ces petits détails sont vite gommés par le reste du spectacle.
clark n’a pas vraiment écrit le scénario. kubrick avait remarqué une de ses nouvelles racontant la découverte sur un sommet lunaire d’une machine protégée par un champs de force et que personne n’arrive à ouvrir. en excellent vulgarisateur scientifique qu’il a toujours été dans ses écrits clark en profite pour raconter ce que serait une partie d’alpinisme sur la lune. la nouvelle se termine lorsqu’après des années d’études infructueuses sur la machine, les hommes finissent par la faire sauter et le personnage se demande si elle n’était pas juste là pour signaler que sur la terre, une espèce avait suffisamment évolué pour venir la trouver et peut être que maintenant qu’elle est cassée, ceux qui l’ont mise là vont venir.
quand à comprendre la fin, je me souviens d’une émission de télévision ou un philosophe dont j’ai oublié le nom donnait un avis que j’avais trouvé intéressant : il disait qu’on part souvent du principe que si on devait croiser une civilisation extra-terrestre, on pourrait dialoguer avec eux alors que rien n’est moins sûr. il disait de regarder autour de nous parce qu’on a déjà des exemple : prenez les arbres, c’est une forme d’espèce vivant et pourtant, est qu’on arrive à parler aux arbres ou à les comprendre ? (et c’est aussi souvent bien difficile entre humains ...) ça m’a rappelé un livre que j’avais beaucoup aimé, stalker, qui raconte que des extra-terrestres sont passés sur terre, ne nous ont même pas remarqué tant ils nous ont trouvé insignifiants et sont repartis en abandonnant des objets bizarres et dangereux que les hommes tentent de comprendre comme le feraient des fourmis visitant les détritus abandonnés par des touristes indélicats.
quand au foetus de la fin, c’est peut être simplement une image montrant qu’après ces millions d’années d’évolution, en atteignant l’espace, l’espèce humaine vient seulement de vraiment naître en prenant conscience de sa place dans l’univers.