Citoyen avant tout, éclairé autant que possible.
J’ai une formation en sciences et en finances, Internet est mon univers de travail, et je tente de l’analyser en tant que vecteur des évolutions socio-économiques.
C’est justement parce que la part du nucléaire dans la production d’énergie est marginale que ce n’est pas efficace pour lutter contre l’effet de serre.
La conclusion logique qui s’impose, c’est que pour que le nucléaire soit un véritable outil de lutte contre le réchauffement nucléaire, il faut que sa part devienne significative.
Et donc, vive le nucléaire, plus il y en aura, mieux la planète se portera !
On y lit notamment « La grande leçon reste 1995. « Il n’y a pas d’argument plus sot et plus faux pour critiquer les sondages que l’affaire Balladur-Chirac, avertit Brice Teinturier. Balladur au plus haut dans les enquêtes, cela mesurait quelque chose de réel. » Mais tous les sondeurs observent aussi que, dans le noyau dur de la droite, c’est Jacques Chirac qui a toujours tenu la corde, « jamais distancé dans son propre électorat », comme le dit Pierre Giacometti. Le socle, toujours le socle, qui dit la solidité dans la durée. »
Or justement, le grand mérite de ces primaires du PS, c’est de tester le « socle » de chacun des candidats à gauche. Contrairement à Balladur en 1995, dont la popularité reposait sur du vent, le candidat du PS pourra se prévaloir d’une véritable légitimité, issue de la base de son parti.
Et pour en rajouter une couche, la popularité de Balladur en 1995 se mesurait surtout au premier tour par rapport à Chirac. Or le point important pour Ségolène, c’est que les sondages la voient surtout gagnante au second tour face à Sarkozy, contrairement aux autres postulants.
On peut tourner le problème dans tous les sens, si l’objectif est vraiment de désigner le candidat qui a le plus de chances de battre la droite, il est incontournable de prendre en compte les sondages.
Alors oui, on peut toujours s’offusquer contre la « dicature des sondages », arguer que la démocratie ne se résume pas aux sondages, que le seule vote qui vaille c’est celui des urnes (lire les discours de Le Pen sur ce thème, il est très fort). Mais ça ne changera pas les faits : les sondages, quoi qu’on en dise, sont globalement fiables, et consituent un outil indispensable dans l’élaboration de n’importe quelle stratégie politique.
Or que nous disent ces fameux sondages ? Si j’en crois le dernier en date, celui du CSA pour Marianne en date du 8 novembre, on a pour le 1er tour :
Hypothèse avec Ségolène ROYAL Hypothèse avec Dominique STRAUSS KHAN Hypothèse avec Laurent FABIUS
- Arlette Laguiller 3 5 5
- Olivier Besancenot 4 4 6
- Marie-George Buffet 4 4 4
- Candidat du Parti Socialiste 29 22 16
- Jean-Pierre Chevènement 3 4 4
- Dominique Voynet 3 4 4
- François Bayrou 7 6 8
- Nicolas Sarkozy 30 32 34
- Philippe de Villiers 2 3 4
- Jean-Marie Le Pen 15 16 15
TOTAL 100 100 100
Abstention, vote blanc ou nul 30% 31% 33%
On voit déjà que Ségolène est le seul candidat PS qui se détache suffisamment nettement de Le Pen — avec 13 points — pour garantir qu’on ne revivra pas un 21 avril. DSK n’est qu’à 6 points, donc pas à l’abri d’une surprise, et je ne parle même pas de Fabius avec son maigre point d’écart.
Mais pour gagner, c’est surtout au second tour qu’il faut être devant, et là ce même sondage nous donne les scores suivants :
Hypothèse avec Ségolène ROYAL Hypothèse avec Dominique STRAUSS KHAN Hypothèse avec Laurent FABIUS
- Candidat du Parti socialiste 51 46 42
- Nicolas Sarkozy 49 54 58
TOTAL 100 100 100
Abstention, vote blanc ou nul 29% 30% 32%
Et là il n’y a pas non plus photo : le seul candidat PS qui a une vraie chance de battre Sarko, c’est Ségo. Aucun candidat dans l’histoire de la 5e république n’a jamais remonté un handicap de 8 points dans les sondages à 6 mois des élections.
Donc bref, pour conclure, oui, on peut trouver tout un tas de raisons pour faire préférer DSK à un militant PS. Mais la vraie question, au final, ce n’est pas : quel est le candidat idéal pour le PS. La vraie question, c’est quel est le candidat qui peut vraiment gagner, pour qu’au soir du 6 mai la France se couche avec un président socialiste.
Et la réponse à cette question — qu’on le veuille ou non, c’est un fait incontestable — c’est Ségolène.