Premièrement j’ai du mal à comprendre que vous vous attachiez tant aux chiffres, même s’il n’y avait eu qu’un seul mort algérien (et j’insiste sur le mot « algérien » et non « musulman » comme vous l’employez), sa famille ne mériterait_elle pas des excuses de la part de l’Etat français, ca n’a d’ailleurs pas été le cas car les personnalités se sont exprimées en leur nom propre.
Ensuite je pense que ce qui vous dérange ce n’est pas tout le débat sur les chiffres, 3, 7, 10, ou 100, mais bien le fait que la France présente des excuses au sujet de ce qui a pu se passer à cette période.
Sans oublier comme le précise Loaste, que l’Algérie était colonisée, fait que vous avez soigneusement omis tout au long de votre article.
Je me permet donc de croire que votre indignation se situe plus sur un plan personnel qu’intellectuel et et le peu de matière qu’apporte votre article au débat me conforte dans cette voie.
Il est vrai que les politiques se retranchent souvent derrière ces droits, mais s’il n’y ont plus accès, qu’adviendrait-t-il du citoyen lamba s’il était amené à subir une procédure judiciaire alors même qu’il est salarié de l’Etat ou d’une entreprise ?
A mon sens il faudrait intensifier ou même créer de nouveaux organismes de contrôle afin que les politiciens voient leur accès à « la boîte à biscuit :) » réduit à la quantité congrue.
Votre article, bien que pertinent, est à mon sens mal ciblé, attaquer Michel Denisot sur sa manière de traiter le sujet des « indignés » équivaut à reprocher à un lion d’être carnivore.
Bien sûr M.Denisot considère ce mouvement d’indignation comme étant « un peu vide », car si cela ne devait être le cas, qu’adviendrait-il de lui ? Ce Monsieur, bien que ne se trouvant pas au sommet de la chaîne alimentaire, loin s’en faut, fait cependant parti des personnes par lesquelles et pour lesquelles ce système est maintenu à flot, malgré tous les compris et sacrifices auxquels nous devons, nous, citoyens lambda, nous plier.
M.Denisot, dites nous qui vous fréquentez, nous vous dirons qui vous êtes.
J’ai malgré tout trouvé votre article fort intéréssant et me penche actuellement sur vos article antérieurs.