Les techniques de manipulation du langage et du sens sont clairement le fait des fascismes divers & avariés. Lire à ce sujet l’exemplaire « L.T.I. » de Viktor Klemperer.
L’antiracisme, la lutte contre la xénophobie, les combats pour les sans-papier, sont les ultimes tentatives pour préserver encore un peu de liberté, d’égalité & de fraternité avec lesquelles les supposés gardiens de la République se torchent désormais en nous jouant des airs criminellement rétro.
Voulez-vous… — Informer clairement & efficacement ? — Faire « branché » & paraître « mode » (… alors au détriment de l’info) ?
Que vient donc faire ici ce « versus », américanisme déguisé en latinisme ?
Ne pouvez-vous user du terme « contre », voire de la formule « opposé à » (d’autant que le titre est à revoir de toute manière, puisqu’on suppose qu’il s’agit d’un conflit entre sans-papier et illégaux, et non d’un conflit entre termes) ?
Puisque vous tentez de nous parler de vocabulaire, faites-le correctement, surtout sur un sujet aussi important et dont les néo-maréchalistes et leurs sbires et autres collaborateurs se sont emparé, merci.
Faut-il (vraiment) s’user l’énergie & les rétines avec des shows plus ou moins collabos déguisés en shows vaguement agitateurs, puis, pour compléter, s’user les neurones et les nerfs en accordant la moindre importance à ceux qui s’en accordent bien assez déjà d’eux-mêmes ?
Sans télé, on se réapproprie SON temps, et on redevient un (petit) peu humain.