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Karmatotal

Professeur de lettres modernes, je m’intéresse particulièrement aux problématiques de l’éducation au sens large. Cela va des techniques employés par le marketing pour crétiniser la planète aux moyens de lutter contre la prolétarisation (i.e la dépossession du savoir) du producteur comme du consommateur.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/04/2010
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Derniers commentaires



  • Karmatotal 5 avril 2010 21:46

    @ Bob :

     1) Oui je suis bien sûr que mon article critique le journalisme (en tant qu’institution quasi cléricale et non pas simplement en tant que diffuseur d’informations ou en tant qu’institution corrompue). C’est moi qui l’ait écrit, j’en suis donc certain. Vous avez voulu y voir une attaque de votre foi, c’est une vision totalement déformée.

    2) Je me demande vraiment si vous avez lu ma contribution jusqu’au bout.
    Qu’ai-je écrit qui vous mette dans une fureur pareille ?
     Que le bas clergé au XIV ° siècle était inculte pour la plupart ? C’est un fait historique, il suffit d’ouvrir un livre d’histoire un peu documenté.
     Que les indulgences était un commerce très lucratif ? Renseignez-vous, s’il vous plaît .
     Que les indulgences permettaient prétendûment de gagner des années de purgatoire et que cette pratique était monnaie courante (si j’ose m’exprimer ainsi) dans l’église catholique aux XII°, XIII° et surtout XIV° siècles ? Vous contestez cela ?
     Que Luther entreprend sa réforme à cause d’abord du commerce des indulgences ? C’est pourtant un fait connu.
     Que le clergé catholique est un médiateur de la parole de Dieu et que le Vatican fixe l’orthodoxie ? Vous ne le savez pas ?
     Que j’ai inventé la personne de Johan Tetzel ? Là aussi renseignez-vous : il a existé, c’est attesté, et il est même un peu à l’origine des 95 thèses de Luther placardées sur la cathédrale.
     Que le pape est infaillible quand il s’exprime ex-cathedra ? Encore une fois informez-vous sur le concile de Vatican Ier qui définit l’infiallibilité du pape qui procède de celle de l’église (ce n’est pas moi qui ai inventé ce concile qui s’est déroulé du 8/12/1869 au 20/10/1870).
    Que trois Papes ont existé simultanément au XIV ° siècle, chacun s’arrogeant le droit de prêcher la vraie foi ?
     Que la réforme, au départ, voulait lutter contre le monopole du Vatican concernant la doctrine doctrine (on dirait aujourd’hui « pensée unique ») par le « sacerdoce universel » ?
     
     Quand vous aurez trouvé les références historiques montrant que ce que j’ai écrit est faux vous voudrez bien les communiquer à tous les historiens de la planète : ils seront sans doute très intéressés.
     Pour le reste, je le dis et le redis, j’ai rapproché deux situations historiques qui me semblent assez similaires quoique dans deux domaines différents, mais pas tant que cela finalement puisqu’elles concernent la croyance et son rapport avec l’enseignement et la médiation. Ce n’était pas un article sur la religion catholique versus protestante comme la plupart des autres contributeurs l’ont bien compris.
     Salutations.



  • Karmatotal 5 avril 2010 21:11


     Je vous remercie pour vos références . Vous oubliez celle qui me semble la meilleure : Lousteau dans les Illusions Perdues de Balzac, tome 2 Un grand homme de province à Paris et son célèbre dialogue dans les jardins de l’observatoire avec Lucien Chardon dit de Rubempré. Cependant, aussi bien Lousteau que Georges Duroy sont des images de la corruption du journalisme.
     Le cas de G. Duroy d’ailleurs est plutôt lié à un comportement de gigolo : le roman décrit essentiellement son ascension par les femmes, le journalisme n’est qu’en toile de fond.
    J’essaie de dire autre chose dans ma contribution : un fonctionnement clérical, une doxa presque unique (ce qui est exactement l’inverse de la situation décrite dans les romans que vous me citez : chaque journaliste étant tour à tour libéral, républicain, monarchiste etc. au gré des journaux pour lesquels il travaille).
     Ces références sont intéressantes culturellement mais hors sujet par rapport à la situation que j’observe.



  • Karmatotal 5 avril 2010 18:24

     Nous pourrions discuter à l’envie de la transsubstantation du dogme apostolique romain, de la constubstantion de Luther et la nature purement symbolique de la Cène par Zwingli (qu’à ce propos Luther appela « sacramentaire » en interdisant son culte) qui inspira indirectement Calvin.
     Nous pourrions discuter sans fin de qui a eu raison ou tort dans la réforme et dans les atrocités qui ont suivi ? Les protestants se livrant au pillage et aux meurtres, aux viols des catholiques, ou les catholiques faisant rôtir les « huguenots » (d’un mot allemand « eidgenossen » qui signifie conférés), torturant les protestants pour leur arracher une conversion ? Pour ma part ni les uns ni les autres. Votre intransigeance et votre susceptibilité catholique me fait d’ailleurs un peu frémir, et je suis persuadés que vous partagez cette agressivité avec des protestants, mais connaissant beaucoup de catholiques (plus que de protestants en fait) je peux affirmer que la majorité n’est pas comme vous, heureusement.

    Nous pourrions donc parler de beaucoup de sujets religieux qui seraient néanmoins tout à fait hors sujet car mon article établi le paralèlle entre la réforme et « le sacerdoce universel » puisque vous êtes versé dans l’histoire religieuse (ce dont je vous félicite) qui suppose que l’information, la doxa, ne procède plus d’un clergé mais de chacun : retour à la lecture de la bible par chacun et non plus par l’intermédiaire d’un clergé médiateur. Ce parallèle m’a semblé intéressant pour expliquer l’état actuel des médias. Vous avez lu une déclaration de guerre au catholicisme, je ne peux que vous enjoindre à relire à tête reposée mon article.

     Je ne répondrai plus à des messages relevant de ce qu’il faut bien appeler un certain (et fâcheux) fanatisme religieux.



  • Karmatotal 5 avril 2010 15:26

     @eleusis

     Je me suis informé de la couverture médiatique (TV, radio, internet et presse écrite) de l’affaire Mélenchon. Je n’ai vu absolument aucun article d’un journaliste/ confrère faisant un début d’auto-critique des méthodes du journalisme contemporain. Mais peut-être pourriez-vous me donner de nombreuses références qui m’auraient échappées.
     Ma démonstration tombe à plat pour vous, peut-être, mais dites-moi qui finance les médias ?
    N’est-ce pas la publicité comme je le dis dans mon article ?
     Auquel cas, les journalistes ne sont -ils pas soumis à une « doxa » qui leur est imposée par leur hiérarchie ?
     Quels sont les grands propriétaires des médias en France ? Ne serait-ce pas hachette, Pinault, Bouygues et Dassault ?
     Non ? J’ai donc rêvé tout cela ?
     Ces médias ne se comportent -ils pas comme des diffuseurs d’une doxa (que je préfère pour ma part à l’expression un peu bêtasse de « pensée unique ») depuis des lustres ?

     Continuerais-je donc à rêver ?

     Par ailleurs je ne défends pas particulièrement Mélenchon dans mon article mais je pointe un fonctionnement médiatique en faisant le parallèle avec une situation historique.
     Cordialement.



  • Karmatotal 5 avril 2010 15:15


     Vous faites une lecture très myope de la Réforme. Bien entendu, le politique est important (comme dans toute organisation qui vise à diffuser et contrôler l’information). En ce qui concerne l’histoire de la réforme et de l’humanisme, il se trouve, qu’en tant que professeur, c’est une de mes (modestes) recherches puisque j’ai été amené à m’y interesser de très près pour enseigner d’une part l’humanisme (avec Erasme) et la position de l’Abbaye de Port-Royal (les propositions de Jansénius) avec, entre les deux, les guerres de religion.

     Je ne suis par ailleurs ni protestant, ni catholique, ce qui ne m’empêche pas de m’intéresser à l’histoire de ces religions que je trouve passionnante (l’histoire). je ne suis d’ailleurs ni anti-catholique, ni anti-protestant, et ne souhaite nulement raviver une guerre de religion sur Agora-Vox. Ma position est celle, sur ce point, de Régis Debray.

     Votre question en PS m’incite à penser que vous n’avez pas compris mon article, pour l’interpréter comme un « brulot anti-catho » il faut effectivement l’avoir lu très sommairement. Je vous invite donc cordialement à relire précisément mon article.

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