Mais en dehors de l’indépendance des médias, comment le simple citoyen que je suis peut-il exprimer ses choix si ce n’est en votant, sachant que cette expression ne changera pas grand chose à sa vie ?
Ce dont je suis convaincu, c’est que celui qui ne vote pas perd sa légitimité à émettre un avis sur la conduite de sa commune, de sa région ou de son pays.
Si aucun candidat n’a convaincu, il y a 3 possibilités : -s’abstenir, qui peut, si l’abstention est importante, traduire une crise de la représentation et poser la question de la
légitimité du pouvoir politique élu. -voter blanc, ce qui indique une volonté de se démarquer du choix proposé par l’élection. Depuis 2014, les bulletins blancs, même non pris en compte dans les suffrages exprimés, sont décomptés séparément des votes nuls et annexés en tant que tel au procès verbal dressé par les responsables du bureau de vote. Ils ont, au moins, le mérite d’indiquer la hauteur du désaccord des électeurs. -le vote nul, qui ne sera pas pris en compte dans les résultats de l’élection. Le plus mauvais choix à mes yeux..
Alors, c’est vrai, ce qui nous est proposé, aujourd’hui, c’est un choix entre la peste et le choléra. Au 2ème tour en tous cas. Si je sais déjà pour qui je voterai au 1er tour, je sais aussi pour qui je ne voterai en aucun cas au 2ème. Au moins, je me serai exprimé.
J’y ai rencontré des bergers qui m’expliquaient que la protection des
troupeaux, c’était leur métier ! Que bien sûr des ours et des loups
s’approchaient, mais qu’ils étaient là pour les chasser, que leur simple
présence faisait fuir les prédateurs.
Il y a pourtant des troupeaux de plusieurs milliers de bêtes
également dans ce pays d’Europe de l’Est ! Peut-être parce qu’il y a
toujours eu des prédateurs et, qu’en tout temps, il a fallu partager le
territoire avec eux, COHABITER, il y a eu une transmission entre les
générations de bergers et il y a encore aujourd’hui une fierté à
protéger le troupeau.
Il n’y a qu’en France qu’on rencontre cette haine des prédateurs.
Pourtant, que la montagne serait belle avec moins de brebis et plus de vie sauvage.
Votre article est intéressant. Cependant, comme vous l’écrivez, la F1 est hybride et instable. Impossible d’utiliser ses graines d’une année sur l’autre. Et c’est tout le problème, cette variété a été génétiquement créée et la nature n’a pas eu le temps d’en sélectionner les caractéristiques suffisamment stables pour qu’elle puisse se reproduire seule. Qu’elle soit cultivée en bio ou non n’y change rien. Sans reproduction provoquée, elle disparaitrait immédiatement. De plus au niveau gustatif, il n’y a pas photo. Certes, elles sont belles, bien rouges mais pas vraiment goûteuses, comparées à des variétés naturelles et/ou anciennes. Que ce soit chez Kokopelli ou un autre, l’important reste la pérennité des graines, le seul argument qui garantit une reproductibilité naturelle et non une brevetabilité du vivant par des multinationales. Quant à la vulnérabilité au mildiou ou aux insectes ravageurs, je vous invite vivement à lire attentivement cet article : Tomates sans arrosage ni pesticide : cette méthode fascine les biologistes Ceci dit, je ne remet pas en cause votre savoir-faire ou votre sincérité. Je crois surtout que les agriculteurs, au sens large du terme, sont victimes des discours des agro-industriels qui ne voient que productivité et croissance. Au détriment d’une agriculture qui garderait cette harmonie avec la nature que nos grands-parents connaissaient encore il y a quelques décennies.