L’urgent maintenant c’est de sauver les marins en otages.
L’important serait peut être aussi de faire évoluer certains points de droit international pour gagner en efficacité contre le fléau de la piraterie maritime : www.erta-tcrg.org/ottawa/piraterie.htm
Même avec des moyens militaires de détection sofistiqués, il est certainement très difficile de contrôler efficacement une telle zone.
Il y aurait peut être urgence d’adapter le droit international à la lutte anti-piraterie pour rester efficace lorsqu’un état responsable devient défaillant et éviter que les zones maritimes relevant de normalement de la responsabilité de l’état concerné deviennent un espace de non droit.
Ici, l’acte de piraterie est un détournement de navire, une prise d’otage, une forme de terrorisme, c’est aux nations concernées de prendre en compte pour leurs politiques future l’étude d’une réponse adaptée et des moyens afin de répondre efficacement aux actes de piraterie maritime et pouvoir poursuivre tout aussi efficacement et sans complaisance leurs auteurs y compris à terre.
Les embarcations qui se sont attaqués au Ponant en haute mer, disposaient très probablement d’une logistique relativement importante pour pouvoir s’aventurer si loin en haute mer, donc de navires complices.
L’important maintenant c’est sauver la vie des marins pris en otage.
Pour les réactions et dispositifs à venir, je crois que les solutions pour répondre aux situations de piraterie ( Malacca, Guinée, Somalie ... ) relèvent beaucoup des politiques internationales et de leurs volontés à resoudre ce fléau que de l’organisation d’armateurs ou d’assureurs.
" Cela peut se faire de façon optionnelle et certains FAI pourront alors mettre un joli logo NF ou ISO. Mais à moins d’augmenter les prix cela n’améliorera pas la qualité de service. "
Je pense que bien au contraire une norme de qualité ne pourrait nuire ni nécessairement faire augmenter les prix, créer une norme c’est avant tout définir un objectif par exemple : la qualité des services techniques et commerciaux offerts, la gestion des relations avec les clients et des évènements qui perturbent leur pleine satisfaction ... les obligations de résultat ...
Mais il ne faudrait peut être pas que la définition cette norme soit une émanation de nos FAI et opérateurs, dans ce cas elle serait probablement inefficace.
On peut tout de même entendre qu’il y a un gros malaise qui exaspère plus d’un au point que cela commence à encombrer nos tribunaux et que des gardes fou et autres radars deviennent nécessaires.
Il ne devrait pas être question de compromis entre qualité et service à 30 euros ou autres, ce dont il est question, c’est un service et soit sous entendu un service de qualité. C’est toujours comme cela que c’est vendu, et c’est toujours comme cela que nous le percevons dans leurs publicités.
Pour cela il me semble qu’il serait très urgent d’imposer à ces messieurs FAI et opérateurs téléphoniques une norme de qualité de service avec des contrôles indépendants et des cartons rouges suffisement dissuasifs pour qu’ils n’aient pas envie de souhaiter préfèrer laisser les choses en l’état et continuer dans certains cas à faire payer au prix fort un service totalement indigne de ce nom.