Effectivement, je fais partie de ceux qui ont lu « Les Illusions perdues »
et Roberto Gac a tout à fait raison : l’état du monde éditorial et
journalistique de 2014 est identique à celui du 19e siècle. Balzac
serait complètement ahuri de voir combien est grand l’immobilisme dans
ce secteur et il pourrait s’écrier avec le Diable de Boulgakov : rien
n’a changé en ce monde ! La corruption est la même et le copinage joue à plein. Les critiques littéraires qui sont employés des maisons d’édition et font des courbettes pour se faire publier. Les émissions littéraires qui sont devenues des vitrines pour ces mêmes maisons d’édition, et ces centaines de romans qui nous ennuient et qui sont oubliés dès le lendemain... (Qu’ils soient prix Goncourt ou autre !) On s’en fiche des états d’âme de X ou de Y, ou de leurs confessions concernant leur position favorite dans leurs ébats intimes.... Au secours, Balzac !! PS : lsga = je suis fan d’Amazon qui me permet de trouver tout type de livre et me l’envoie très très rapidement sans frais d’envois...
LÉNINE : 1915 : Les socialistes ont toujours condamné les guerres entre
peuples comme une entreprise barbare et bestiale. Mais notre attitude
à l’égard de la guerre est foncièrement
différente de celle des pacifistes (partisans et
propagandistes de la paix) bourgeois et des anarchistes. Nous nous
distinguons des premiers en ce sens que nous comprenons le lien
inévitable qui rattache les guerres à la lutte des
classes à l’intérieur du pays, que nous comprenons
qu’il est impossible de supprimer les guerres sans supprimer les
classes et sans instaurer le socialisme ; et aussi en ce sens que nous
reconnaissons parfaitement la légitimité, le caractère
progressiste et la nécessité des guerres civiles,
c’est à dire des guerres de la classe opprimée
contre celle qui l’opprime, des esclaves contre les propriétaires
d’esclaves, des paysans serfs contre les seigneurs terriens, des
ouvriers salariés contre la bourgeoisie. Nous autres,
marxistes, différons des pacifistes aussi bien que des
anarchistes en ce sens que nous reconnaissons la nécessité
d’analyser historiquement (du point de vue du matérialisme
dialectique de Marx) chaque guerre prise à part. L’histoire a
connu maintes guerres qui, malgré les horreurs, les atrocités,
les calamités et les souffrances qu’elles comportent
inévitablement, furent progressives, c’est à dire
utiles au développement de l’humanité en aidant à
détruire des institutions particulièrement nuisibles et
réactionnaires (par exemple, l’autocratie ou le servage)
et les despotismes les plus barbares d’Europe (turc et russe). Aussi
importe t il d’examiner les particularités
historiques de la guerre actuelle.
La
grande révolution française a inauguré une
nouvelle époque dans l’histoire de l’humanité. Depuis
lors et jusqu’à la Commune de Paris, de 1789 à 1871,
les guerres de libération nationale, à caractère
progressif bourgeois, constituèrent l’un des types de guerres.
Autrement dit, le contenu principal et la portée historique de
ces guerres étaient le renversement de l’absolutisme et du
système féodal, leur ébranlement, l’abolition du
joug étranger. C’étaient là, par conséquent,
des guerres progressives ; aussi tous les démocrates honnêtes,
révolutionnaires, de même que tous les socialistes, ont
toujours souhaité, dans les guerres de ce genre, le
succès du pays (c’est-à dire de la
bourgeoisie) qui contribuait à renverser ou à saper les
bastions les plus dangereux du régime féodal, de
l’absolutisme et de l’oppression exercée sur les peuples
étrangers. Ainsi, dans les guerres révolutionnaires de
la France, il y avait un élément de pillage et de
conquête des terres d’autrui par les Français ; mais cela
ne change rien à la portée historique essentielle de
ces guerres qui démolissaient et ébranlaient le régime
féodal et l’absolutisme de toute la vieille Europe, de
l’Europe du servage. Dans la guerre franco allemande,
l’Allemagne a dépouillé la France, mais cela ne change
rien à la signification historique fondamentale de cette
guerre, qui a affranchi des dizaines de millions d’Allemands du
morcellement féodal et de l’oppression exercée sur eux
par deux despotes, le tsar russe et Napoléon Ill.
Bravo pour cet article. C’est vrai que le style est un peu déroutant. Mais, l’auteur est sans doute encore jeune... Toujours est-il, que cela fait du bien « d’entendre » certaines mises au point. Même si ce n’est pas agréable d’être mis face à ses contradictions. Merci de croire à un changement possible, merci de nous faire rêver...
« La liberté d’expression je la défends, je la promeus », a assuré la ministre de la Culture, précisant qu’elle défendait « la liberté de création artistique ». Et pourtant, toutes ces interventions concernant le Net montrent que, malheureusement, Mme Filippetti, ne comprend absolument pas les enjeux de cette nouvelle technologique. Mme Filippetti est réellement une piètre ministre de la culture. Non
seulement en ce qui concerne les métiers du spectacle, de la radio, de
la musique mais aussi, concernant la littérature. Elle ne comprend rien à
la révolution littéraire et artistique que représente Internet.
Elle n’a pas compris que les nouvelles plateformes comme Amazon permettent de libérer l’écrivain du joug des éditeurs.
Les taxes qu’elle préconise ne sont là que pour protéger les éditeurs/producteurs bourgeois français...
Dans ce pamphlet « balzacien » intitulé "Les Rentrées Littéraires et Mme
Filippetti, Ministre de la Culture et romancière", Roberto Gac rappelle
le
conflit d’intérêts flagrant qui existe entre la fonction ministérielle
de Filippetti et sa qualité de romancière éditée et payée par le groupe
Lagardère, propriétaire de Stock....
Pas étonnant qu’elle soit convaincue que la littérature n’est pas faite par les écrivains mais par les éditeurs ....