Ah la belle illustration de la démocratie, que celle qui nous est brossée ici...
On croirait voir une page des ces livres d’histoire en images d’Epinal qui firent les beaux (?) jours de nos classes d’école primaire des sixties.
Seulement, c’est un peu court, Monsieur le Professeur. La démocratie ne se réduit pas au droit de vote et le choix binaire présenté ici n’est qu’une vile caricature.
Que sert de disserter sur le droit de vote sans considérer les modes de scrutin, les circonscriptions électorales, le cumul ou non-cumul des mandats, les notions de désignation de délégués ou de représentants, les conditions de dépôt de listes de candidatures, ou même le mandat impératif pour les utopistes qui croient à sa pertinence.
Il existe des tas de raisons pour ne pas voter. Juger de leur légitimité de façon aussi manichéenne ne sert guère la réflexion.
Voter est un droit ; faut-il en faire un devoir ? Nos voisins belges pourraient peut-être nous dire si l’obligation qui leur est faite est réellement suivie d’effet... et surtout si cela sert la démocratie (ces temps-ci la vie politique belge est surtout connue pour les difficultés, voire la paralysie, qu’elle connaît depuis... depuis combien de temps, au juste ?)
Il semble nécessaire de rappeler encore que les élections ne sont pas faites pour connaître l’opinion du peuple (ça le permet aussi, mais accessoirement), mais à désigner des représentants. Ce qui est radicalement différent
L’exercice du droit de vote en soi ne résout rien, s’il ne s’appuie sur un système politique et institutionnel cohérent vis-à-vis de la démocratie.
Celui (le système) de la Vème République montre trop bien qu’il fut à l’époque taillé sur mesure par et pour de Gaulle (qui avait, il est vrai, une trop haute idée du service de l’Etat pour imaginer que ses successeurs aient l’indignité de l’utiliser avec tant de bassesse), et qu’aujourd’hui il s’enfonce un peu plus chaque jour dans l’impasse.
Faut-il rappeler qu’en 1933 le chancelier d’Allemagne fut porté au pouvoir à la suite d’élections parfaitement démocratiques (du point de vue légal, tout au moins ! Pour le reste...)
héhé, pas fou le PéVé Il s’est bien gardé de venir poster son nartic Ben évidemment... il dira que c’était prévu, pour ne pas reconnaître qu’il esquive
Si ça se trouve, suffirait de le boycotter pour qu’il n’écrive plus ici...
Villach, je vais être gentil avec toi, pour changer
L’idée initiale est bonne : présenter le personnage en question. Seulement, ce n’est pas une présentation que tu fais, mais une exécution en règle ! Tu peux penser ce que tu veux du sieur Marois, c’est ton droit. Là, tu ne donnes pas une information : tu exprimes une opinion. Saisis-tu la différence ?
Je ne défends ni l’intéressé, ni l’administration-voyou, mais :
- je te cite : "incriminations laissées à la libre interprétation du chef hiérarchique : qu’est-ce qu’une « difficulté d’adaptation », par exemple, « un isolement excessif », « une hyper-activité et dépendance au travail » ou bien encore « un refus d’obéissance » ? Faut-il croire à une autorité infaillible [...]
Dans la vraie vie (c’est à dire hors de l’EN, n’est-ce-pas), c’est le rôle d’un hiérarchique que d’évaluer ses collaborateurs. Qui d’autre est à même de le faire ? (A moins de supprimer toute évolution de carrière au mérite et de systématiser promotions et augmentations : belle injustice qui spolie les bons éléments au profit des fainéants).
- pour être journalistiquement constructif, il eût été utile (et impartial) de fournir en annexe de ton article la circulaire en question.
Et sur la forme, je note que tu t’es relâché aujourd’hui : ton orthographe laisse à désirer.
Je frétille d’avance à la perspective de découvrir la prochaine arme de destruction massive de Villach. Il publie prochainement une version hard-core chez La Musardine ? Ou la censure va lui installer un lance-missiles destructeur de comptes ?