Si j’approuve cette conception du libéralisme intrinsèquement éthique (ou équitable si on préfère) je ne partage pas vraiment cette analyse un peu trop « sinueuse » de ces manifestations dites « écologistes ».
Il faut n’y voir en réalité et tout simplement qu’un nouvel avatar de l’anticapitalisme qui n’étant plus crédible dans sa version initiale « hard » communiste, ou plus« light » socialiste, s’habille maintenant de vert (avec des Mamère ou Bové à leur tête) faisant mine de s’intéresser à l’avenir de la planète, mais en réalité toujours dans la même optique de dénigrer et combattre les progrès technologiques qui on le sait résultent de l’économie productiviste : un moyen détourné et sournois de couper l’herbe sous le pied du capitalisme en culpabilisant le consommateur (naïf ou simplement complice) et en jouant sur ses peurs.
D’ailleurs les « verts » avaient été très bien imagés par l’exemple de la pastèque : rouges dedans et verts dehors !
Mais au contraire cette idéologie écologiste qui sévit en utilisant les mêmes méthodes de persuasion qu’une religion, fait beaucoup d’émules, il suffit de voir le succès grandissant du « bio » qui arrive même à pénétrer non seulement les produits alimentaires mais les nouveaux modes d’habitat et de construction. Sans parler du succès de la peur créée autour des OGM ou encore cette mode surprenante des toilettes sèches ! d’ailleurs les politiques dites de « développement durable » ne font que se soumettre très hypocritement à ce véritable engouement populaire.
Alors bien sur que personne de sensé ne songerait à mettre fin à l’idée « pure » d’écologie puisque l’homme n’ignore pas qu’il fait partie de cet écosystème qu’il n’aurait aucun intérêt à détruire, sauf à être suicidaire. Et bien sur qu’économie et écologie sont parfaitement conciliables (les termes économie d’où « économiser » signifiant « ne pas gaspiller ») et non pas antinomiques comme veulent le faire croire les verts. Appelez donc tout ça écolosociologie ou écolonomie ou écosocionomie... si ça vous chante, mais je crains que tous ces nouveaux verbiages ne servent qu’à entretenir encore plus de confusions dans les esprits.
S’agissait d’une citation un peu bateau sur le rôle des « mots », que je trouve assez juste sur le fond, mais qu’il est trop facile de pouvoir utiliser contre ses adversaires.
Quant à ma façon d’analyser en fonction d’un clivage droite/gauche, c’est en effet la seule clé de lecture féconde et valable à mes yeux.
Il n’y a pas très longtemps j’avais entendu Josiane Balasco bien connue pour ses positions socialistes nous raconter qu’elle ne voyait pas d’inconvénient à ce qu’une prostituée vende son corps dans la mesure où elle le ferait « librement » et sans contrainte, c’est à dire sans être exploitée par un intermédiaire proxénète.
Alors EXPAT ne cherchez pas trop la logique et la cohérence dans les « raisonnements » des gens de gauche socialiste. Mais ne perdez pas patience. Le moins qu’on puisse dire c’est que JL a perdu tout usage autonome de ses neurones pour aller s’appuyer sur cet exemple de « marchandisation » des mères porteuses en Inde qui n’a pourtant rien à voir avec le libéralisme qui prône au contraire la liberté de l’individu par l’usage de règles de Droit seules susceptibles de garantir le respect de la personne.
Cette phrase peut s’appliquer à tout discours, même à celui de Jaurès en personne et celui des socialistes. Le langage structure nos pensées. Méfions nous surtout de ces « paroles » démagogiques, voire populistes, qui favorisent le rêve et créent l’illusion en impliquant les affects au lieu de nous montrer avec courage les dures réalités. Méfions-nous de ces paroles envoutantes qui sont le fonds de commerce des politiciens de gauche... le réveil sera difficile.