Que vous ayiez utilisé un second pseudonyme ne m’a aucunement dérangée, encore moins fait rire jaune. J’ai même trouvé cela plutot rigolo. Donc, aucune inquiétude là-dessus.
Je voudrais juste revenir sur la suite de votre intervention, plus sombre. Je pense tout comme vous que la discussion sur un thème donné entre des personnes d’opinions différentes reste un exercice royal. Je pense également comme vous que lorsqu’on s’éloigne du sujet principal, l’enlisement nous guette mais comment en arrive-t’on là ?
Il y a des années maintenant, j’avais lu un article de Giono qui en son temps avait suivi l’affaire de Lurs. Il écrivait : « Je ne dis pas que Gaston Dominici n’est pas coupable, je dis qu’on ne m’a pas prouvé qu’il l’était. » Je vous donne ma parole que lorsque je me suis rendue au tout début sur le site que vous gérez, j’étais exactement dans cet état d’esprit. Je n’avais encore aucune opinion tranchée sur la culpabilité ou l’innocence d’Omar Raddad. Je me souviens d’ailleurs vous l’avoir dit. J’avais déjà beaucoup étudié cette histoire, certains éléments du dossier me déplaisaient mais cela n’avait pas encore pris la forme d’une certitude. Et comme il vaut mieux tenter de sauver un coupable que de condamner un innocent...
Et puis ma route, si j’ose dire, a croisé celle de Georges Cenci. Au début ( peut-être parce que je suis issue d’un milieu militaire, ainsi que je l’avais également confié ) j’ai eu la tentation de me laisser aller et d’oublier certains éléments dérangeant, de ne pas remettre en question de réelles interrogations sur la façon dont l’enquête avait été menée. En quelque sorte de me laisser aller à une certaine paresse intellectuelle. Certaines des réponses apportées à des intervenants mais aussi, ou surtout, la façon dont il les formulait, ont commencé de façon insidieuse à semer le doute dans mon esprit. Petit à petit, les contours de sa personnalité me sont apparus moins nets, plus complexes et j’ai commencé à comprendre que l’hypersusceptibilité de l’homme cachait indéniablement les failles de ce qui aurait pu être et n’a pas été dans ce dossier.
A défaut de le servir, ce site qui pour moi ( et certainement aussi pour d’autres ) allait être porteur de toutes les réponses s’est vite avéré être l’illustration flagrante d’un homme en mal de reconnaissance, pétri de doutes ( il ne pourra jamais l’admettre ) mais paradoxalement également d’orgueil, qui ne demande qu’à être rassuré par des flagorneurs séduits par sa prose.
En aucun cas on ne nous a prouvé de façon flagrante, que Raddad était coupable et c’est bien Georges Cenci qui a obtenu ce résultat en opposition totale à ce qu’il souhaitait faire sur ce support. Je ne campe pas sur mes positions pour camper sur mes positions et oui, j’étais prête à entendre les réponses apportées à condition qu’elles soient percutantes et surtout indiscutables. Seulement voilà, la confiance est comme l’âme ; une fois partie elle ne revient jamais.
Je vous donne juste un petit exemple pour illustrer mon propos. On ne peut ici tout évoquer, c’est sur son site qu’il aurait fallu le faire...et cela aurait été formidable. Si je demande à Georges Cenci : « pourquoi avoir procédé à la destruction de la pellicule ? » Réponse : « parce qu’elle n’était pas utile à la manifestation de la vérité ». O.K, ça je peux l’entendre, aucun problème. Si j’ajoute : « pourquoi dans ce cas ne pas l’avoir remis à la famille ou ne pas l’avoir montrée aux deux parties ce qui aurait définitivement levé le doute ». Réponse : ( ? )
Pour moi, une erreur ne devient une faute que lorsqu’on ne veut pas en démordre et une opinion qui se promène sans moyen visible de transport, ça devient un préjugé et les préjugés... Vous savez, rien n’exige plus d’effort de réflexion que l’argumentation destinée à justifier la non-réflexion. D’où, à mon sens le désir de création de ce site web ( soit dit en passant, et sans flagornerie aucune pour le coup, très bien construit ). Ne pas avoir à se justifier est un luxe que l’on obtient sur l’excellence du résultat.
Vous avez refusé de disserter sur la phrase que Georges Cenci a prononcée et que j’avais relevée au mois d’août. Elle était lourde de sens cette phrase, elle en disait long, peut-être d’ailleurs est-ce pour cela qu’il vous fût impossible de la commenter, peut-être d’ailleurs est-ce pour cela que l’homme parait suspect ?.
Un peu de retard, j’étais en déplacemement mais j’ai au moins la décence de vous répondre.
Vous êtes très attendrissant, vous savez !. Vous êtes dans la posture du petit garçon complètement éberlué parce qu’on n’a pas réagi aux propos « extraordinaires » de son papa, ce héros !. Vous précisez que les échanges que j’ai tenu avec « agent orange » ont été rapportés ( na ! ) et commentés ( et toc ! ). J’ai donc souri deux fois. La première lorsque j’ai pris connaissance de la question posée par Bebr, euh ! pardon poilagratter...sur le site web de Georges Cenci deux jours à peine après la fin de mes contacts avec « agent orange » sur ce site. C’était tellement cousu de fil blanc que d’ailleurs on ne pouvait plus parler de fil mais de ficelle tant elle était grosse. La seconde parce que j’étais quasi convaincue que mon silence sur le sujet allait vous intriguer et que je ne me suis pas trompée.
Quant à la réponse de Monsieur Cenci, car tel est votre souci, elle reste sans surprise pour moi car je connaissais son sentiment envers Monsieur Vellard, je l’avais d’ailleurs précisé un peu plus haut sur cette page. Je ne peux, sur ce cas précis, j’insiste, confirmer ou infirmer ses dires. Je n’ai pas suffisamment d’éléments sur ce témoin ( même si je m’y attele ) et contrairement à votre ami, lorsque je ne sais pas, je n’éprouve aucune gêne à le préciser. Je ne vais pas, comme il l’a fait, boucher les trous, remplir les vides à l’aide d’incohérences, d’actes manqués et d’approximations. Cela lui a d’ailleurs valu il me semble le surnom d’« Alain Decaux de la Gendarmerie » tant sa prose a suppléé aux manques.
« Le scandale n’est pas de dire la vérité, c’est de ne pas la dire tout entière, d’y introduire un mensonge par omission qui la laisse intacte au dehors, mais lui ronge, ainsi qu’un cancer, le coeur et les entrailles . » Georges Bernanos
Bonjour, Je souhaitais également préciser deux ou trois petits points élémentaires : Georges Cenci est, si je ne m’abuse, Délégué du Procureur de la République. Il est peut-être important de lui rappeler ce qu’il a su un jour et feint aujourd’hui d’oublier. Dans le cadre stict de cette activité, il doit faire preuve de rigueur, d’impartialité, loyauté indépendance et garantir une parfaite ADEQUATION de sa personnalité aux exigences de sa fonction. Dans sa vie de tous les jours tant privée que professionnelle, il doit être digne et s’interdire tout écart de langage, de conduite ou comportement. Je ne suis pas sûr qu’en prononçant des phrases telles que « dis-moi qui te défend, je te dirai qui tu es » on ne s’éloigne pas dangereusement de ces principes de base. Je vais tenter de mettre ce raisonnement simpliste sur le compte de la maladresse mais il est des morceaux qui décidemment se digèrent difficilement.
Bonjour, Je vous remercie à nouveau pour votre réponse. J’ai pris contact trois fois avec le site Agora Vox afin qu’il me communique votre adresse mail mais sans succès. Aucune réponse. Peut-être pouvez-vous faire la démarche inverse en leur demandant la mienne ?. Bien cordialement.