La bulle immobilière n’est pas la cause directe de la crise présente, mais une étape dans le mécanisme de dévaluation des avoirs.
Les ratios avoir-prêt étant passés de 1-10 à 30-50 , provoquent l’effet domino dans la gestion des risques de contrepartie lors d’une phase de dévaluation abrupte des avoirs, comme c’est la cas en ce moment.
La fulgurante expansion des 10 dernières années a été construite sur une accumulation et surévaluation de ces avoirs, avec des agences de notation octroyant des Triples AAA sur des sociétés présentant des bilans douteux, construits sur des produits financiers dérivés.
Et les banques ne sont pas seules dans ce mécanisme, à en juger de l’ascension des maisons de courtage de valeurs (broker dealers).
En bref, si vous voulez rester simple, le coupable de la crise actuelle, c’est
Attendez la fin de la semaine. Le plan, un plan sera voté, et dans le fond, les grandes banques obtiendront bon vouloir et le contribuable (US mais aussi EU-Asie) sera taxé avec l’inflation.
Intéressant le vote démocrate - à voir si la cote Obama va baisser.
Le Bush gang n’est pas le seul coupable, loin de là.
En 97, sous Clinton, Allan Greenspan ignora les réformes nécessaires aux couvertures bancaires.
En 98, la banque fédérale US accourut à la rescousse Long Term Capital Management, au lieu de montrer l’exemple, et de sanctionner leurs investissements hasardeux.
En 99, sous Clinton, l’acte Glass-Steagall fut révoqué - une loi instaurée suite au crash de 1929, servant de pare-feu entre les banques et Wall Street.
En 2000, toujours sous Clinton, L’acte “Commodities Futures Modernization” permit encore moins de transparence, et la spéculation de “matières financières” non tangible sur les marchés futurs.
En 2001-2003, Greenspan laissa des taux d’intérêt à 1% provoquant un début d’inflation et de bulles, dont celle immobilière.
En 2003, la Banque Fédérale US autorisa la relaxation des conditions d’optemption de prêts hypothécaires, prélude à la future crise “subprime ”
En 2004, la Commission Échange et Sécurités supprima les limites du ratio dettes-capital, passant de 1 à 12 pour devenir 20 à 40. Le fameux “effet de levier” dans toute sa splendeur.
Bush n’est qu’un exécutant, comme notre président, comme le seront Obama et McCain. Aucune difference ; Rien ne changera. Le citoyen (US ou Français) est bien trop naïf, soumis et paresseux pour réagir à temps.