Laurent Aubin
Je viens d'un autre siècle
La plénitude ne s'obtient que par la remise en question permanente des comportements induits. Lorsqu'un monde convenu appesantit le quotidien d'obsolescence, que le présent ne révèle de futurs ce que les ombres relèvent de lumière, voici la fin des temps.
Chacun d'entre nous participons à cette existence. Nous devons désormais apprendre à désapprendre pour apprendre de nous. De la connaissance de soi et l'intégrité de chacun peut surgir une société pétrie d'amour, non de rivalité exclusive. Il est une compétition à laquelle nous ne pouvons nous dérober : celle de sa propre révolution. Elle passe par la désociabilisation, l'expression et la compréhension.
Dans la nuit des temps, s'éveiller au vrai propos de toute politique : l'être humain et l'existence. Son organisation sociale doit être calquée sur l'organisation de son coeur, non du pouvoir. Car ce dernier n'appartient à personne.
Valoriser l'individu par delà l'ego, lui rendre les rênes de son âme pour qu'il parcourt son destin et retrouve foi humaine.
Un jour, un homme bon et perspicace m'a dit ceci : il te faudra choisir entre un confort matériel et un autre confort. J'ai choisi l'inconfort. Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.