Article plus éclairant que le précédent sur ce sujet. L’Algérie ne pourra pas devenir une démocratie tant que les dirigeants miseront tout sur les hydrocarbures et ne laisseront pas se développer un véritable secteur privé. Une éducation laïque aux normes internationales massive, est le seul moyen de s’affranchir du monopole économique et donc démocratique du pouvoir en place.
Malheureusement le quatrième pouvoir, signe de changement pour ce pays, n’a pas le même impact qu’en Europe. Le niveau d’éducation est volontairement bridé par le pouvoir...
Et j’avoue avec honte...Les vinyls de hard qui disparaissaient de la boite aux lettres de « enfer magazine » rue de romainville à Paris.....c’était moi.
J’étais fan du premier album live de Stocks, et je les ai rencontré dans le quartier des magasins de musique de Pigalle à Paris dans les années 80. On a bu un pot avec eux et mes potes, ils étaient très sympas. Ils nous avaient confié le titre de leur prochain album « éclat de rock ». Aujourd’hui, je trouve que çà a un peu vieilli. Sinon, ça me fait plaisir qu’il y ait des gens d’agora qui écoute du hard et surtout un groupe comme Thin Lizzy. J’ai eu la grande chance d’avoir pu voir Phil Lynott avec Grans slam au Marquee de Londres quelques mois avant sa disparition. Il était le symbole de l’ouverture du hard aux autres musiques à l’époque. Sniff.
Cet article est aussi flou que défaitiste. Il cache les véritables raisons de cette désertion des urnes. Affirmer qu’une démocratie progresse avec un taux d’abstention de plus de 60% tient de la démagogie ou de l’ignorance. Ces arguments ne sont valables que dans le cas d’une parodie de démocratie, où le peuple n’a de choix qu’entre le oui et le non. A regarder la situation de l’Algérie, on a du mal à imaginer qu’une véritable conscience et culture démocratique puisse s’installer avec une économie dépendante à 90% des hydrocarbures et avec des initiatives de diversification de l’économie proche de 0. Et pourtant, le multipartisme existe bel et bien en Algérie. Les programmes ne plaisent pas ? Et bien, on choisit le moins pire, comme dans toutes les autres démocraties. Non, ce chiffre de l’abstention révèle un malaise terrible de ce peuple-jouet des grandes multinationales qui engraisse quelques milliers de nantis barricadés derrière leur villa-bunker.