France
et République ne sont pas synonymes. Si la République est laïque, la France est
chrétienne, beaucoup sont volontairement amnésiques sur ce point. Dès lors se demander si l’islam et la France sont compatibles revient interroger la chose sous l’angle spirituel. Et entre le christianisme et l’islam, la différence est à peu près la même qu’entre le jour et la nuit.
Maintenant, comme lu plus haut, les français se perçoivent d’abord comme citoyens seulement plus reliés que par l’Etat. L’Etat n’étant qu’une chose nécessaire sans doute mais inerte et froid, bureaucratique, à finalité totalitaire, il s’ensuit que les populations perdent le lien organique et charnel qu’elles ont pu entretenir autrefois. Sans transcendance ni tradition, être français se résume tout simplement au droit à consommer. Droit de consommer qu’on appelle aussi le droit au bonheur. On vote pour optimiser son pouvoir d’achat.
S’ils restaient aux français un semblant de foi c’est à dire d’amour-propre, un tel article n’aurait pas lieu d’être. Le succès de l’islam n’est jamais du qu’à la tiédeur des chrétiens, tiédeur en foi et en charité. La tiédeur c’est le vide et la haine de soi. Que
cette tiédeur se drape dans les soieries catholiques ou les oripeaux
républicains, peu importe, c’est la tiédeur qui est vraie et le reste n’est
qu’apparat.
Qu’ajouter de plus si ce n’est constater que la République s’est surtout construite en réaction au catholicisme, dans l’esprit scientiste et positiviste du XIXe siècle, anticlérical peut être mais plus encore antithéiste, antichrétien, et que les républicains d’aujourd’hui flattent l’islam moins par opportunisme électoral que par leur rejet commun du christianisme. Sur toutes ces choses il y a un déni qui confine à l’autisme.
Je comprends mieux votre désaccord. Pourtant la géo-ingénierie s’appuie bien sur l’écologie. Quand l’homme régente et la faune et la flore, il ne s’agit pas de laisser faire. L’empreinte de l’homme est partout, qu’il cherche à la minimiser par la science, cela part de bonnes intentions évidemment, mais chacun sait de quoi l’enfer est pavé.
« c’est suite à la science appliquée à l’exploitation industrielle de notre planète qu’est devenu nécessaire une contre science écologique et systémique. »
Ma phrase que vous citez ne contredit pas votre observation. Pourquoi voir des problèmes où il n’y en pas ?
« vous définissez l’exploitation industrielle de notre planète, pas la prise de conscience écologique. »
Les connaissances écologiques sont mis à contribution dans ce besoin de contrôle de l’homme sur son environnement. Vous mettez dos à dos écologie et exploitation industrielle quand elles procèdent du même désir de contrôle, chose que j’ai tenté de décrire dans l’article. Quand je parle d’ouroboros, c’est précisément pour décrire que chaque progrès, chaque avancée scientifique se perçoit comme un correctif salvateur quand il crée à son tour de nouvelles perturbations, et ainsi de suite.
@Attila "Vous refusez de lire et de prendre en compte les travaux de Philippe
Descola et vous n’avez pas la moindre notion de ce qu’est un fait
culturel en science sociale. C’est ce que dévoilent vos propos.
"
Et les vôtres, c’est l’évident besoin de panser votre ego. Votre obstination à ne pas me répondre en usant d’argument d’autorité en dit assez long. Restons en là. Vous souhaitant une bonne journée.