J’ai eu un bug ce qui suit doit remplacer mon estimation : « La dette publique (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) a augmenté de 86,5 milliards d’euros au premier trimestre 2009 par rapport au trimestre précédent pour atteindre 1 413,6 milliards, soit »approximativement« 72,9 % du PIB, avait annoncé l’Insee fin juin. » Le Monde du 30/07/2009
J’ai assisté à la présentation du statut d’auto-entrepreneur par le rédacteur de l’étude présentée au gouvernement pour sa création. Il a dit qu’il avait déjà fourni cette même proposition en 1992 au gouvernement de l’époque. Ne cherchez plus d’où vient notre vautrage économique actuel, s’il faut 15 ans à nos gouvernants pour réagir.
Et le piège du statut d’auto-entrepreneur c’est l’externalisation de l’employé par une entreprise qui n’est plus employeur, avec un salarié à nourrir à l’année, mais devient donneur d’ordre à un soutraitant, qu’elle utilise quand elle en a besoin. Les petites annonces sont pleines de ce genre de proposition : VRP, commercial, BTP.
Là Bruxman tu m’impressionnes ! Je te croyais l’esprit ouvert et tourné vers le monde, je découvres un ultra-libéral. L’Etat français ne privatise que les privilèges, aux amis des gouvernants bien sûr. L’Etat ne privatise pas une entreprise soumise à la concurence ; tu as raison sur le fait qu’il y a beaucoup de domaines desquels l’Etat doit se désengager et parce qu’il n’a rien à y faire. Je ne souhaite pas non plus nourrir des fonctionnaires qui se branlent les couilles à longueur de journée, cela fait 25 ans qu’on le dit qu’ils sont trop nombreux et pendant la même période le budget des collectivités locales a été multiplié par 3. Avant de taper sur le RMIste, qui finalement n’est qu’un fonctionnaire de plus, il y a du nettoyage à faire en haut de la pyramide. C’est vrai que pour un ultra-libéral, l’agent économique qui est sorti du système n’est pas représentatif de la théorie.
Privatiser les monuments publiques, les rues, les droits divers. Là tu nous dévoiles l’objectif du jeu auquel se sont investis les financiers. De plus, le montant de ce type de vente n’est qu’un pet de lapin au regard des besoins de notre économie : nous avons besoin aujourd’hui de : 80 % de 1500 Milliards de PIB, plus le déficit de la sécu, plus le déficit de la retraite, qui est une pyramide de ponzi soit dit en passant. Il y a des richesse en France et elles ne sont pas cachées, elles sont très visibles au contraire...
Il y a de quoi être fier de la création de 20 Kébabs lorsque 1 entreprise industrielle de 500 personnes disparaît. D’ailleur c’est quoi l’industrie ? Ca existe en France ? C’est encore l’exemple de l’amérique sous Reagan qui a favorisé les services au détriment de l’industrie, avec 25 ans de retard.
Concernant les auto-entreprises de service, compter un revenu au tiers du CA est plausible. Concernant les auto-entreprises de vente, la marge doit être supérieure à 15 %, cela contraint pas mal d’activités.
@ BA : « En clair : Natixis prépare les esprits à un triple effondrement.
Natixis prépare le terrain pour :
1- l’effondrement du nombre de fonctionnaires recrutés 2- l’effondrement des dépenses publiques 3- l’effondrement des salaires.
Comment le peuple français va-t-il réagir à ce triple-choc ? »
Avec le sourire mon cher BA !!! Ce n’est pas moi qui vais m’opposer à la diminution du nombre de fonctionnaires, ni à la baisse des dépenses publiques qui nourrissent toujours les mêmes grands groupes : Bouygues, Eiffage, Vinci, Decaux, ... Nationalisez tout ça, c’est notre argent !!! Pour une fois tu as fait une BA.
@ plancherDesVaches : Je trouve cela rassurant que les plus grands économistes ou les plus grandes plumes de la finance récupèrent la critique sur les décisions prises par les banques centrales ou les gouvernements. Que ferait-on sans eux ??? Cela me fait penser au moment où la guerre en Irak a tourné en jus de boudin ; même des figures de la CIA ont cassé du sucre sur le dos de Walter Bush. Increvables ces ricains !!
@ wesson : « Pour faire court, le libéralisme agit à la manière d’un cliquet. une fois qu’un cran est engagé, il n’est plus possible de revenir en arrière, à moins de casser l’outil, c’est à dire d’en passer par un épisode guerrier ou révolutionnaire. »
Nous avons la masse pour nous, tant que la masse a envie de défendre son identité. Il faut savoir combien parmi sont dans les rangs de l’enemi intérieur.