En considérant la globalité des différents désirs d’avenir, qu’il soient politiques ou tribaux(possédants, bourgeois, éthniques), chacun retranscrit à sa manière le changement qu’il ressent et les confronte aux autres. Pour mon compte, je crois que la décroissance souhaitée annonce le développement de l’économie immatérielle, plus numérique donc et moins consommatrice de matières. Je rejoins Ddacoudre dans son analyse, que sera la vie sans travail ? Sommes-nous prêts à ce paradigme ? Concernant l’évolution de notre économie, oui nous pouvons optimiser notre consommation sans pour cela être extrémiste et vouloir devenir un ermite ou ne plus sortir de chez soi, ou jeûner. Bien que le jeûne ne soit pas si mauvais que cela pour l’âme !! :) Voyez par exemple les tonnes de carburant dépensés dans les 6 heures hebdomadaires en moyenne approximative de bouchon, au niveau mondial !!!! Ne croyez vous pas que l’on est capable de faire mieux. Et lorsque l’on se rue sur la côte, quelle joyeuse promenade d’y aller en transport en commun, pour retrouver sur place un véhicule écologique en libre accès ! Cela ne vous plairait-il pas ?
Il est certain que cet objectif sera atteint en premier au niveau des idées politiques, comme par exemple accepter un colcause pour les ressources vitales, et laisser le marché des loisirs aux libéraux. Un mille feuille politique en quelque sorte, comme au Vénézuela d’aujourd’hui...
@ vilistia : le Rouble s’est déprécié de 26 % en un an vis à vis de l’Euro. Si vous localisez 30 %(0,3) des coûts de votre produit, avec un facteur pays estimé à 0,5 (50 % moins cher), leur valeur totale sera de 0,15 ; ajouté aux 70 % (0,7) restants apréciés de 26 % deviennent 88,2% (0,882). Le total est de : 0,15 + 0,882 = 1,032. Dans ce cas là votre produit s’est renchéri de 3,2 % sur le marché Russe. A vous de déterminer ce qui est localisable dans votre structure de coût. Sinon, quel composant ou matière première peut être sourcé sur ce marché ?
@ wesson : oui, je crois que nous pouvons encore être maîtres de notre destin, en exploitant notre environnement actuel, malheureusement les forces vives sont peu nombreuses dans ce pays viellissant, qui n’a pas envie de mettre en branle le changement, pas avant d’être mort en fait.
@ wesson : « l’Europe en premier et le commerce mondial ensuite a trop besoin de la France qui a la mauvaise idée de se trouver dans une position géographiquement stratégique pour commercer avec le continent européen ». Très, très juste !!! Pour répondre rapidement à ton constat sur notre situation, notre problème c’est notre conservatisme. Il nous faut du temps pour digérer une situation avant de trouver en nous la réponse à mettre en place pour nous en sortir .