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Lecrabe

Un citoyen (♂, 35ans) né dans la campagne bretonne, d'une famille paysanne/ouvrière, études en physique, sociologie et sciences cognitives, retour à la campagne et petits boulots depuis.
 

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  • Lecrabe 18 mai 2013 10:58

    Bonjour citoyen,
    excusez de la réponse tardive, je doute même que vous la lisiez un jour dans ce monde de l’éphémère, mais votre réponse m’a donné matière à réflexion. Merci à vous.

    Je ne peux donc pas répondre précisément sur tout, n’étant pas fin connaisseur de quoi que ce soit, néanmoins je pense que notre divergence porte essentiellement sur les conditions de la transformation sociale.

    Aussi je me risque à prédire ceci :
    le temps que vous élaboriez vos stratégies, que vous vous mettiez en position de prendre les canaux du pouvoir, que vous fortifiez vos positions pourrait-on dire, nous aurons un accord de libre échange EU-UE qui ajoutera encore un mur autour de l’enceinte Europe qui nous empêche de développer des solidarités internationales avec les autres pays qui s’opposent à l’empire (comme l’Amérique du Sud dont vous parliez).
    La retraite par répartition ne sera plus qu’une coquille vide, la sécurité sociale réduite à sa portion congrue, le chômage et la précarité auront encore fortement progressé, etc, etc.

    Je pense que seule une sortie de l’UE pourrait rapidement mettre un coup d’arrêt à cette dictature ultralibérale qu’est la construction européenne.
    Ça n’est pas une panacée qui règlerait tous nos problèmes et elle en fera assurément surgir de nouveaux et non des moindres.
    Mais au niveau politique et symbolique, c’est je crois la meilleure voie pour qu’enfin s’organise une vraie résistance à la barbarie endimanchée qui s’est mise en place sous nos yeux en quelques décennies.
    Jamais les luttes populaires ne se sont réalisées dans les atermoiements techniques en posant au préalable les conditions de la victoire, sans quoi 1789, 1848, 1870 et 1936 n’aurait jamais vu le jour.

    Aujourd’hui la gauche française est paralysée par Mélenchon, et il ne peut y avoir de gauche européenne quand on voit qu’Oskar Lafontaine demande une dissolution de l’euro et que Mélenchon refuse tout débat sur cette question (le PRCF et le POI, Die Linke et les syndicats britanniques et toutes les autres force de gauche sont-ils maréchalistes ?)

    Le seul espoir de voir survenir rapidement un changement radical « par les urnes » est donc de réussir cette union contre nature des électeurs de gauche et de droite qui constatent tous les jours les effets délétères de l’UE.
    C’est ce que l’upr a compris je crois : quel est le plus petit dénominateur commun qui peut réunir les électeurs de l’extrême gauche et de l’extrême droite qui refusent tous « le système » « UMPS » ?
    La sortie de l’euro, de l’union européenne et de l’otan.
    Mettons entre paranthèses nos profondes divergences sur tout le reste, nous pourrons reprendre nos batailles quand le peuple français aura retrouvé sa démocratie, sans ça, toutes nos luttes politiques ne seront que des divertissements de salon inconséquents.



  • Lecrabe 17 mai 2013 13:57

    Il me semble qu’il n’y a jamais eu ni égalité, ni liberté, ni fraternité de fait en France, pas plus hier qu’aujourd’hui, c’est une vue utopique qui doit servir à nous guider vers ce vers quoi on veut tendre, pas un état de fait qui aurait disparu mais un état à construire.

    Par ailleurs, si je rejoins nombre de vos constats, je relève au moins une contre vérité dans votre article : les taux de suicide ne sont pas records (même s’ils sont très élevés et particulièrement en France), ils sont même en baisse depuis 1980 :
    http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/default.asp?page=dossiers_web/dev_durable/taux_deces_suicide.htm

    On retrouve cette idée dans votre article, que les grandes orientations politiques à venir ne peuvent prendre qu’une forme, dictée par « la réalité ».
    Or la réalité est celle que l’on se construit. Si demain on déclare toutes les dettes financières caduques ou illégitimes, cela sera aussi réel que l’austérité « nécessaire » selon les gouvernants du moment, cela aura des effets « réels ».
    Ne vous en déplaise donc, la réalité en politique ne peut être qu’idéologique et le nier revient simplement à soutenir l’idéologie dominante, c’est souscrire au fameux TINA.



  • Lecrabe 16 mai 2013 19:50

    @takatk
    j’ai hésité de longs mois avant de signer à l’UPR plutôt qu’au MPEP et autres partis « gauchistes » (POI, PRCF) dont je suis « naturellement » plus proche.

    Le MPEP m’a paru vraiment faire preuve d’amateurisme (site abscons) et manquer de cette volonté de rassemblement pour atteindre un objectif clairement défini.
    L’émancipation populaire, c’est très bien, mais c’est un travail de fond et de longue haleine, et là il me semble urgent d’enrayer la machine à broyer européenne.
    L’UPR m’a paru plus à même d’exposer et d’imposer dans le débat démocratique général quelques idées fortes mais essentielles.
    En somme j’ai préféré l’action ciblée temporaire à l’action tous azimuts ad vitam aeternam..

    Quant aux partis communistes et ouvriers, je leur trouve toujours un côté hermétique, les militants s’y déchirent continuellement d’une chapelle à l’autre et jettent très vite l’anathème sur qui n’adhère pas servilement à la totalité de la doctrine que d’ailleurs personne ne semble savoir vraiment définir aujourd’hui.
    Je me trompe peut-être, mais je ne me reconnais pas du tout dans ces partis bien que j’en partage nombre d’idées.
    Vraiment je ne pense que ce sera grâce au marteau et à la faucille qu’on pourra rassembler la majorité nécessaire à une sortie de l’UE.

    L’UPR s’est donc imposé à moi, une charte claire, pas besoin d’adhérer aux 50 points du dogme (il y en a bien moins) et en dehors de cette charte, chacun est appelé à mettre de l’eau dans son vin par respect de la diversité des opinions de ses militants.
    Si je déplore aussi parfois le manque d’ouverture de l’upr sur ces partis, je mets ça sur le compte de la jeunesse et de l’invisibilité médiatique du mouvement qui nécessite de se développer seul le temps de s’affirmer comme une vraie force politique, ce qu’il semble bien en passe de réussir.
    Je pense aussi que les dirigeants de l’upr qui prônent le rassemblement de toutes les sensibilités n’ont pas envie de se voir rattacher à un parti d’extrême gauche plus qu’un parti d’extrême droite.
    C’est donc pour moi le seul parti à même de réaliser son objectif : rassembler tous ceux qui veulent sortir de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN.
    Certes il ne s’affirme pas comme « anticapitaliste » car il tend juste à redonner aux Français le choix des politiques qu’ils souhaitent voir mettre en oeuvre, ce qui ne serait pas cohérent avec l’idée de se battre contre un système politique particulier que nombre de Français soutiennent.
    Mais reconnaissez que garantir des services publics « hors capital » est tout de même une sérieuse entrave aux tenants du tout libéral.

    Quant aux groupies, c’est ma foi un comportement humain que partage tous les partis politiques, l’UPR n’y fait pas exception. S’il n’était constitué que d’êtres libres et capables de pensée autonome... il serait encore le groupuscule qu’il était il y a à peine 1 an ou 2.



  • Lecrabe 16 mai 2013 12:10

    @Citoyen

    j’apprécie que vous ne versiez pas dans l’insulte, au contraire d’une certaine chienne de garde de service qui sévit abondamment ici san rien apporter au débat.

    Vos choix vous porte à préférer la bataille pour « l’autre europe » plutôt qu’une sortie de l’UE.
    C’est respectable et compréhensible mais au contraire de vous, je pense que c’est cette stratégie qui est vouée à l’échec et c’est pourquoi, étant un « extrême gauchiste » plutôt ouvert, sympathisant du MPEP, j’ai pourtant décider d’adhérer au projet politique de l’UPR.

    voici quelques raisons qui ont emporté ma conviction :

    -l’europe des peuples, l’autre europe, a au moins 30 ans d’existence (cf Mitterrand en 81) et en 30 ans sa progression n’apparaît pas manifeste.
    Qu’ont obtenu les partis de gauche européen pour les travailleurs en 30 ans ?
    Moi je ne vois aucune avancée essentielle en direction des droits des peuples en général (organisation non démocratique de l’union) ni des travailleurs en particulier (dumping social intra UE).
    Si donc j’ai longtemps voulu croire à cette autre europe, force est de constater que je n’y crois plus et que la situation ne permet plus d’attendre encore 30ans sans rien voir arriver.

    - je constate que en Grèce et en Italie notamment, malgré plusieurs années maintenant de profonde déstabilisation politique dûe aux politiques d’austérité décidées par la troïka, ces 2 pays qui ont tout pour favorisé l’émergence d’une vraie force de gauche (et ils ont bien failli réussir) sont toujours dirigés par des politiques soumis aux décisions non démocratiques de l’UE.

    - Après 3 ans de crise avérée, qui voit chaque jour augmenter la précarité et le chomâge de masse, je ne vois toujours pas d’émergence d’un FdG européen, Mélenchon reste sur un discours nationaliste (nous exigerons, nous sommes la 2ème économie, s’ils ne veulent pas alors,etc) et un mépris total de la volonté des autres états membres, pour Mélenchon, l’autre europe semble être l’europe française...
    Même si ces états, comme en France, ne sont pas nécessairement représentatifs et en accord avec la volonté de leurs peuples (cf la constitution europpéenne de 2005), il m’apparaît essentiel quand on se bat pour une europe « avec » de respecter les autres.

    - Pour la présidentielle il avait beaucoup mis en avant un rapprochement avec Die Linke, il avait par la suite reçu le dirigent de Syrizia. Aujourd’hui, on n’entend plus parler de tout ça au front de gauche, on parle de 6ème république, on parle de premier ministrable, mais la constitution d’une véritable force de gauche européenne est totalement absente des discours du FdG.

    Par ailleurs je suis surpris par votre passage :
    "or si Mr Asselineau a une position respectable, elle apparait tout de suite bouffonne quand on sait comment fonctionne les marchés, et que l’on mesure bien qu’on n’est plus au temps du Général et que ce qui peut s’abattre sur un pays en 1981 est du pipi de chat à côté des hedges funds actuels...autrement dit, un type qui veut sortir de l’euro et de l’UE et qui le met dans son programme, le clame sur tous les toits, est un imbécile heureux qui, si par miracle était élu, aurait vu partir tous les capitaux, et s’écrouler tous ses leviers d’actions avant même que les résultats d’élections ne soient confirmés « 

    Vous craignez donc toujours une confrontation avec le capitalisme financier, vous la fuyez. En somme, le FdG aurait à faire l’hypocrite en attendant d’être assez fort pour s’opposer à la mondialisation telle qu’elle est...
    Encore de la couardise politique comme on en mange depuis 30ans, encore du voeu pieu, encore du report aux calendes grecques...

    Je crois au contraire qu’il est plus que temps de réaffirmer la primauté de la souveraineté des peuples sur la force de frappe de »hedges funds« , car l’une est légitime et l’autre non, et le meilleur moyen de combattre la seconde me semble de la mettre en lumière et de s’y confronter... cela ne peut pas être pire que l’avenir qui s’annonce sans ambiguïté pour les peuples européens, dont la France.
    Le PS a capitulé il y a 30 ans, et derrière ses discours médiatisés, Mélenchon semble bien dans le même esprit.

    Me voilà donc encarté à l’upr, j’ai conscience que je ne suis probablement pas en accord avec beaucoup de militants sur nombre de sujets, mais je le suis totalement sur notre objectif clair et limité : sortir de l’union pour recouvrer une plus grande liberté économique et politique et inscrire l’attachement des Français aux grands services publiques (éducation, santé, retraites, énergie, défense) dans notre constitution afin qu’ils ne soient plus démantelés par une entité supranationale, non démocratique et dirigée par les puissances de l’argent.

    Peut-être qu’une fois cet objectif atteint il sera temps d’essayer de construire une »autre Europe« , mais je crois que cela sera impossible tant que nous n’aurons pas gagné la bataille de la souveraineté et l’intérêt des peuples face au capitalisme financier.

    Souvent je n’apprécie pas l’agressivité et le ton d’Asselineau à l’encontre de ses adversaires (comme dans cet article) mais cela ne remet pas en cause la justesse de ses arguments et comme j’espère plus m’engager sur des bases rationnelles qu’affectives, je ne me sens pas si mal au sein des »admirateurs du général putschiste" smiley



  • Lecrabe 16 mai 2013 10:31

    J’ai lu l’article sur votre blog (la part pour l’article 50 que vous y consacrez est bien modeste et n’apporte rien par rapport à votre phrase initiale ici).
    Si j’ai bien compris, selon vous cet article est inutilisable car la sortie de l’UE est conditionnée par un accord négocié avec les autres Etats membres de l’UE.

    Ceci est faux car vous omettez la partie de l’article 50 qui stipule qu’à défaut d’accord 2 ans après sa demande, l’état qui l’a demandé sort de plein droit de l’UE.

    Il est donc dans l’intérêt des 2 parties de trouver un accord pour une sortie qui puisse satisfaire tout le monde mais en aucun cas celle ci n’est « impossible ».

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