Et ces deux intellectuels nous parlerons de la Terreur jacobine dans un prochain article ?
« La République se régénère sur un
monceau de cadavres » écrit Saint-Just
« Il convient de faire de la Vendée un
grand cimetière national, afin de purger entièrement le sol de la liberté de
cette race maudite. » Général TURREAU.
« Je n’ai point fait de prisonniers. Les
soldats de la liberté étaient trop indignés par l’audace de cette horde
d’esclaves qui ont osé les déranger de leur dîner. » Général MIESKOWSKI.
« Le comité a pris des mesures qui
tendent à exterminer cette race rebelle des vendéens. » BARERE.
« C’est par principe d’humanité que je
purge la terre de la Liberté de ces monstres » CARRIER
« Il n’y a plus de Vendée ! Citoyens
républicains, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses
enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais de Savenay, suivant les ordres
que vous m’avez donnés. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux,
massacré les femmes qui au moins pour celles là, n’enfanteront plus de
brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé… Les
routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que sur plusieurs points, ils
font des pyramides. » Général François WESTERMANN.
Un sujet sur lequel quelques zigomars viennent dégoiser leur propagande. Certains commentaires sont des copier-coller de Badiou !
Est ce si difficile d’en rester aux livres d’histoire. Dernier :
Entre 1933 et
1945, Soviétiques et nazis ont tué quatorze millions d’êtres humains en Europe
de l’Est.
Cette traduction récente chez Gallimard de l’ouvrage
de l’historien américain Timothy Snyder (Yale), « Terres de sang », paru en Octobre 2010 aux États
Unis sous le titre « Bloodlands :
Europe between Hitler and Staline », vient combler un vide. On ne
trouve pas en France un ouvrage aussi documenté (et accusateur) sur la
collusion objective, historiquement incontestable, et la complicité entre
Staline et Hitler pour avoir procédé au cœur de l’Europe à l’assassinat
industriel de populations à une échelle jamais rencontrée jusque-là dans
l’histoire de l’humanité. Mao et ses séides feront mieux 15 ans plus tard.
Le procès de Staline n’a jamais eu lieu. Et il n’y a pas de Yad Vashem pour ses millions de victimes
Le vrai
problème de Sanofi s’appelle Jean-François Dehecq et Lajoux le sait très bien.
On ne remonte plusieurs années de dérives tant en recrutements qu’en gestion
népotique de son premier cercle. Il a laissé aux successeurs une situation
intenable. Le Point avait fait le 9 février
dernier (N° 2056), un dossier complet intitulé “Le scandale des salaires”. Dans
cette enquête , sont passés en revue une liste de très gros salaires , ou de
conditions de départ en retraite exorbitant. Et un article documenté signé de
Patrick Bonazza, titré “Le retour des goinfres”. Figure en bonne place la photo
de Dehecq ainsi légendée “Lorsqu’il quitte la présidence du conseil de
Sanofi (mai 2010), Jean-François Dehecq prend une poire pour la soif. En plus
de sa retraite chapeau de 780.000 euros, le président non exécutif a reçu “une
indemnité de fin de mandat “ de 3 800 000 euros, soit 20 mois de sa dernière
rémunération. Pourquoi pas 25 ?”
Il est extrêmement regrettable qu’aucun
audit détaillé n’ait jamais eu lieu sur certains de ses résultats
catastrophiques dont la liste serait longue. En particulier il s’est si souvent
fourvoyé dans des recrutements importants pour des postes clés. Relevons qu’à
l’AG de mai 2011, donc un an après son départ (à 70 ans ...), une association
de petits porteurs a pris la parole pour dénoncer les montants outranciers qui
lui avaient été octroyés, en regard de la situation qu’il laissait. Citant
nommément, une Direction de la Recherche en ruine et un sureffectif flagrant en
France. Autant de legs que les successeurs sont encore en train de régler. Et
sans oublier le lâchage de proches collaborateurs qui l’avaient fidèlement
servi ...
Plus préoccupé de développer ses réseaux
politiques en France, sans grande connaissance de l’international, totalement
démagogue dans son management, et entrainant le groupe dans des projets
risqués. L’exemple le plus tragique ayant été le quasi pari sur un médicament
anti-obésité (acomplia), auquel il manquait plusieurs années de tests avant de
prétendre être mis sur le marché. Sans le coup d’arrêt porté par
l’administration américaine en Octobre 2008, Sanofi serait aujourd’hui dans la
situation du mediator. Et Dehecq escomptait un chiffre colossal de l’ordre de 3
milliards Eur au démarrage, et davantage ultérieurement. Bien entendu
effondrement du cours de bourse qui ne s’en est toujours pas remis.
On peut vraiment se demander quelle valeur
ajoutée il peut apporter dans les conseils d’administration où il s’accroche
sans la moindre décence. Des salaires colossaux sont déjà en eux même source de
questionnement. L’organisation d’un certain capitalisme à la française, avec
ses postes croisés dans les conseils d’administration, en est un autre. Mais
ils supposent au minimum que le résultat est au rendez vous. Ce n’était
absolument pas le cas en l’espèce, ce qui rend ces extravagances encore plus
scandaleuses. On était en droit d’attendre qu’il ait de lui même remis tous ses
mandats d’administrateur, comme Air France. Triste exemple ...