La guerre civile est une chose, réunir les factions en est une autre. Tu sais bien que cela arrive lorsque la foule a assez du sang et est rassasiée. Et tu sais que ce moment est un moment d’alliance qui est suivi par un moment de traîtrise. Et tu sais bien que le peuple n’est jamais en fait qu’un instrument.
Personnellement, je ne veux pas d’une révolution pareille. C’est toujours le même cirque, l’homme qui se fabrique une prison parce qu’il est persuadé (théorie de la culpabilité inconsciente) qu’il doit vivre en prison. Ton monde tout normé, rationalisé, du logement à la bouffe, un monde performant, parfait, me fait complètement flipper. Unmonde sans surprise, sans imprévu. Un monde sans vie.
Mon monde idéal quant à moi, mon utopie, ce serait du côté de Lascaux, l’âge d’or. Vivre quasi nu, faire de la musique et danser, faire l’amour, boire de l’eau fraîche et sauvage, ne pas faire pour produire mais pour sentir. Me sentir vivant et heureux de l’être, à chaque instant. ’Ô sainte simplicité’*
(lol, marrant de citer ça ; c’est Jan Hus qui a proféré ces mots sur le ...bûcher. Tiens, je vais m’écouter ’les Marquises’ de Brel, un de mes morceaux préfrérés)
Avant ce dont tu parles, il y a tout un temps de lutte, de manoeuvres, d’alliance,etc. De trahisons, etc. Puis, je te fais remarquer que la France est dans l’otan, etc. Ainsi, ce qui se passe en Ukraine renforce l’impopularité de Hollande et le discrédite. Voilà pourquoi c’est bon à prendre, tout simplement. L’Ue aussi va fourrer son nez là-bas. Qu’ils s’y enterrent, qu’ils excellent dans leur nullité !
Ton affaire de révolution européenne n’est qu’un rêve. Quoi, les salariés vont se réveiller un matin dans toute l’Europe avec l’idée subite ’révolutionnons’ ? Si tu n’as pas de courant politique pour unifier, c’est du vent. Donc, déjà, expose les idées de ton parti, de ton organisation ou bien fondes en un, tu as de bonnes idées peut-être. Mais si tu attends une illumination globale...
Tu lui fais un mauvais procès et c’est chiant à la longue. Tu sais bien que la révolution c’est comme grimper une échelle et qu’il faut des marches ; Poutine,ce n’est qu’une marche, rien de plus, il gêne l’ennemi, merci. L’essentiel, c’est le but.