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LESCAUDRON Didier

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  • Premier article le 31/01/2006
  • Modérateur depuis le 07/09/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 17 décembre 2006 16:05

    Bonjour à tous,

    Tout d’abord merci aux uns et aux autres, pour votre contribution contradictoire à ce débat sur la Chine, son développement et un éventuel protectionnisme européen. Ces questions sont d’actualité puisque ce dimanche matin sur France Culture à 11h30 Max Gallo, Yves Michaux, Jean Louis Bourlange et ... en ont débattu âprement. (J’essaierai de vous faire une synthèse de leurs analyses dans la semaine.)

    Les remarques approfondies et énoncées ci-dessus de bb, Eric, Internaute, Armand ou de Jean méritent d’être étudiées tranquillement d’où ce post limité que je compléterai prochainement.

    En attendant, voici un commentaire destiné à bb.(IP:xxx.x9.134.117) le 15 décembre 2006 à 18H11, il m’a fait la réponse suivante : « pour ce qui est du système de santé ,je ne peux vous laisser dire ce que vous dites sans toutefois vous rappeler : [ en france] pas de complémentaire de la complémentaire = soins au rabais. »

    J’ai donc pris la peine d’une recherche pour lui répondre sur la protection santé en France. Les plus pauvres peuvent y bénéficier, à l’encontre de ce qu’il écrit, de la CMU complémentaire et donc profiter de soins qui peuvent être particulièrement sophistiqués et coûteux. Tous les américains et tous les chinois pauvres peuvent-ils bénéficier des mêmes facilités ?

    Quant à son problème de pneumonie et de retard de soins avec des antibiotiques, je lui souhaite tout d’abord un prompt rétablissement. Plus généralement, la dégradation relative de notre système de santé ne découle-t-il pas de l’évolution économique ? Certains décideurs ne sabordent-t-ils la dynamique de notre société en cassant durement les fragiles équilibres sociétaux ? Equilibres qui concernent :
    -  le budget de l’Etat ou de la Sécu,
    -  le rapport revenus du capital / revenus du travail,
    -  le rapport intérêt individuel / intérêt collectif,
    -  le rapport partage démocratique du pouvoir / confiscation masquée de celui-ci par une oligarchie mondialiste (que J Attali et d’autres décrivent correctement).

    Ces déséquilibres que quelques-uns maîtrisent par leurs choix doivent être discutés, sachant que des éclaircissements partagés nous éviteront, tout au moins partiellement, les mystifications ou manipulations en cours.

    A suivre...

    Bien sincèrement



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 16 décembre 2006 00:36

    Monsieur bb,

    Merci de continuer de faire évoluer ce débat qui risque encore de vous ébouriffer (Mais, à côté de chez moi, je connais une petite coiffeuse qui pourra vous remettre ça en ordre !)

    Reprenons le sens du mot « jérémiade », malgré que vous déploriez l’existence de personnes que d’autres considèrent comme des donneurs de leçons auto satisfaits. Moi, des leçons, j’en prends tous les jours en ouvrant mon dictionnaire car je suis loin de croire détenir d’arrogantes vérités.

    jérémiade [FeYemjad] n. f. • fin XVIIe ; du lat. Jeremias « Jérémie », prophète célèbre par ses lamentations • Fam. Plainte sans fin qui importune. Voici donc le sens exact de ce mot. Vous comprendrez un peu mieux ma réaction.

    Par ailleurs, j’ai un peu l’habitude de voyager à l’étranger et je n’ai pas perçu de l’arrogance excessive pas plus chez nos compatriotes, que chez certains belges, allemands ou ... L’arrogance, c’est plutôt une question de personne que de de pays ou de culture.

    Par contre, je suis fier de cette insolence qui a fait que nous avons tenu tête face aux américains alors qu’ils voulaient, comme les anglais, les italiens ou les espagnols, nous entraîner dans le fiasco irakien !!!

    à suivre. Bien sincèrement Didier LESCAUDRON



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 15 décembre 2006 17:16

    Bonjour à bb et à UGH,

    bb a raison : la misère existe en France. Plus d’un habitant sur 10, càd 6,8 millions, vit avec moins de 788 € par mois (« seuil de pauvreté monétaire »). Par contre, je devine la jeunesse de son esprit et la légèreté de son propos qui mérite une réaction.

    « pour ce qui concerne la liberté encore une fois la france n’est pas le pays le plus libre du monde, » dixit bb

    Heureusement que la France n’est pas le pays le plus libre du monde car, dans ce cas, l’anarchie et la loi du plus fort y règnerait sans entrave ! Le problème est qu’avec un libéralisme sauvage, il risque de le devenir !!!

    « On a pris du retard sur l’asie et c’est pas les jeremiaderies qui vont y changer grand chose. » dixit bb

    Ce n’est pas non plus ce commentaire qui va faire avancer les choses ! Si bb juge que nous avons pris du retard sur l’Asie, souhaiterait-il que nous les rattrapions en matière de décès d’ouvriers dans les mines ou dans les entreprises, en matière d’esclavagisme des enfants âgés de 10 à 14 ans, en matière d’écrasement des étudiants contestataires avec des chars ... (Je ne vais pas reprendre toute la liste de mon article). J’attends ses propositions pour nous éviter les jérémiades !

    Personnellement, je pense que nous sommes en avance sur l’Asie en matière de progrès de société. Mais, disons-le nous bien, cette avance s’est faite à la fois sur le dos de nos colonies et grâce à notre labeur depuis le Siècle des lumières. Exemple : en France, n’importe qui peut souffrir d’une appendicite aiguë et se faire opérer dans des conditions décentes. Que bb aille en Chine ou aux USA, si il (ou elle) fait partie des pauvres, je ne lui donne pas beaucoup de chance de s’en sortir.

    Enfin, si les jérémiades des écolos ukrainiens face à la centrale nucléaire de Tchernobyl n’ont malheureusement pas changé grand-chose, on ne peut se résoudre à accepter notre affaiblissement alors qu’au sein de notre propre société, certains scient la branche sur laquelle nous sommes assis, sachant qu’ils ont prévus pour eux des cordes de rappel !

    Par ailleurs, j’invite UGH à méditer sur cette dernière phrase. Il n’est pas question de trouver un coupable mais de comprendre ce qui se passe et d’en rectifier collectivement la trajectoire. Il est vrai que les médias dominants font si bien leur travail de divertissement, (d’une intelligence innommable !!!), qu’une majorité de nos concitoyens en oublie leur devoir politique de s’informer réellement et de juger ce qui est bon pour notre collectivité.

    Ne nous laissons plus déposséder de nos responsabilités, notre avenir collectif et celui de nos enfants en dépend !

    Bien sincèrement

    Didier LESCAUDRON



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 8 décembre 2006 16:05

    Mon commentaire ci-dessous est paru initialement sous l’article d’Hélène Constanty sur « Le lobbying contre les class actions ou quand le Medef fait du chantage à l’emploi » http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=16396 . J’y cite l’ouvrage de J Attali, après avoir lu son livre, car il m’a paru intéressant de resituer les résistances de certains décideurs (du MEDEF par exemple) face aux développements des processus de partage des informations et donc des décisions. D’où l’ajout de ce commentaire sous cet article de J de Rosnay concernant J Attali.

    par LESCAUDRON Didier (IP:xxx.x1.20.158) le 8 décembre 2006 à 15H41

    Chacun défend sa part du gâteau et plus sa part est grosse, plus chacun peut fourbir ses armes et porter des attaques pour influencer le cours des choses. Quoi donc de plus logique que le MEDEF s’oppose aux regroupements judiciaires des clients mécontents ou victimes de préjudices imputables aux responsables d’entreprise !

    Le problème n’est-il pas de faire la différence entre des causes imprévisibles et celles de préjudices dues à des malversations ou des imprudences caractérisées ? Mr Sarkozy n’a pas tort quand il parle de certains patrons voyous ! Néanmoins, On entend peu le MEDEF ou les autres organisations patronales (CGPME par exemple) se mobiliser et faire du lobbying pour que des lois sévères empêchent l’existence de ces entreprises qui naviguent à la limite de la légalité et qui usent de leurs savoirs pour profiter de clients crédules ou mal informés.

    Récemment, lors de la construction de leur maison, des amis ont souffert longuement d’un entrepreneur du bâtiment qui a tenté de les berner à la limite de procédures judiciaires. Ce margoulin a usé de toutes les stratégies possibles pour tirer profit du déroulement de cette construction, d’autant qu’il s’était trompé dans le devis initial. L’incompétence et la mauvaise foi de cet entrepreneur mériteraient une action collective car mes amis n’étaient pas ses premières victimes. En cette circonstance, la lourdeur des procédures judicaires freine les plaintes individuelles, d’autant que ce type de patron connaît toutes les ficelles pour éviter les poursuites et sanctions judiciaires existantes.

    A notre époque où les libéraux (Mr Sarkozy appartiendrait à cette famille) remettent en cause certains règlements législatifs et des mesures étatiques qui permettent normalement de réguler les relations et de protéger les citoyens, nous aimerions bien que le MEDEF et les autres organisations patronales balaient devant leur porte et nous donnent les moyens de les aider en ce sens. Qu’est-ce que les patrons honnêtes et consciencieux ont à craindre des consommateurs si leurs produits ou leurs services sont de qualité ! A moins que certains jugent que les modes méprisables de travail et de production, que l’on connaît dans les pays à très forte croissance (Chine par exemple), doivent être appliqués en France et en Europe ! A moins que ces mêmes décideurs jugent que les mesures consuméristes sont des freins face à la concurrence de ces pays qui nous rappellent l’Europe du XIXème siècle ! Et enfin, à moins que ces mêmes patrons considèrent que moins ils pourront être contrôlés par notre collectivité, mieux ils pourront tirer un profit immodéré de leur position !

    Le problème est qu’une société ne peut durer en l’absence d’une cohésion sociale garantie par des lois, des procédures institutionnelles et des services étatiques à la hauteur des objectifs. Les fonctionnements individualistes des dominants, qui masquent néanmoins des fonctionnements stratégiques tribaux ou communautaristes, ne peuvent se satisfaire de la mise en place d’actions collectives encadrées, telles que le regroupement de consommateurs mécontents. Les opposants à ces actions devront tenir compte du partage informationnel que les moyens actuels de communication permettent. Il faudra bien qu’ils se rendent à l’évidence que la mise en place de contre-pouvoir de plus en plus pertinents sont inévitables, à moins qu’ils ne souhaitent nous voir retomber dans la barbarie, telle que faire fabriquer des chaussures de sport ou des ballons par des enfants du tiers-monde.

    En s’appuyant sur le dernier ouvrage de J. Attali, J de Rosnay a raison de signaler « qu’au-delà des luttes de pouvoir et de l’égoïsme de chacun, les hommes prennent conscience de leur communauté de destin avec une nouvelle forme de « sagesse » pour référence principale. » (http://www.agoravox.fr/article.php3 ?id_article=15884).

    L’humanité est entrée dans l’intelligence de sa complexité individuelle ou collective. C’est pourquoi une alternative est devant nous : agir collectivement dans une compréhension partagée ou périr solitairement dans la violence de l’ignorance entretenue.

    Didier LESCAUDRON



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 8 décembre 2006 15:41

    Chacun défend sa part du gâteau et plus sa part est grosse, plus chacun peut fourbir ses armes et porter des attaques pour influencer le cours des choses. Quoi donc de plus logique que le MEDEF s’oppose aux regroupements judiciaires des clients mécontents ou victimes de préjudices imputables aux responsables d’entreprise !

    Le problème n’est-il pas de faire la différence entre des causes imprévisibles et celles de préjudices dues à des malversations ou des imprudences caractérisées ? Mr Sarkosy n’a pas tort quand il parle de certains patrons voyous ! Neanmoins, On entend peu le MEDEF ou les autres organisations patronales (CGPME par exemple) se mobiliser et faire du lobbying pour que des lois sévères empêchent l’existence de ces entreprises qui naviguent à la limite de la légalité et qui usent de leurs savoirs pour profiter de clients crédules ou mal informés.

    Récemment, lors de la construction de leur maison, des amis ont souffert longuement d’un entrepreneur du bâtiment qui a tenté de les berner à la limite de procédures judiciaires. Ce margoulin a usé de toutes les stratégies possibles pour tirer profit du déroulement de cette construction, d’autant qu’il s’était trompé dans le devis initial. L’incompétence et la mauvaise foi de cet entrepreneur mériteraient une action collective car mes amis n’étaient pas ses premières victimes. En cette circonstance, la lourdeur des procédures judicaires freine les plaintes individuelles, d’autant que ce type de patron connaît toutes les ficelles pour éviter les poursuites et sanctions judiciaires existantes.

    A notre époque où les libéraux (Mr Sarkozy appartiendrait à cette famille) remettent en cause certains règlements législatifs et des mesures étatiques qui permettent normalement de réguler les relations et de protéger les citoyens, nous aimerions bien que le MEDEF et les autres organisations patronales balaient devant leur porte et nous donnent les moyens de les aider en ce sens. Qu’est-ce que les patrons honnêtes et consciencieux ont à craindre des consommateurs si leurs produits ou leurs services sont de qualité ! A moins que certains jugent que les modes méprisables de travail et de production, que l’on connaît dans les pays à très forte croissance (Chine par exemple), doivent être appliqués en France et en Europe ! A moins que ces mêmes décideurs jugent que les mesures consuméristes sont des freins face à la concurrence de ces pays qui nous rappellent l’Europe du XIXème siècle ! Et enfin, à moins que ces mêmes patrons considèrent que moins ils pourront être contrôlés par notre collectivité, mieux ils pourront tirer un profit immodéré de leur position !

    Le problème est qu’une société ne peut durer en l’absence d’une cohésion sociale garantie par des lois, des procédures institutionnelles et des services étatiques à la hauteur des objectifs. Les fonctionnements individualistes des dominants, qui masquent néanmoins des fonctionnements stratégiques tribaux ou communautaristes, ne peuvent se satisfaire de la mise en place d’actions collectives encadrées, telles que le regroupement de consommateurs mécontents. Les opposants à ces actions devront tenir compte du partage informationnel que les moyens actuels de communication permettent. Il faudra bien qu’ils se rendent à l’évidence que la mise en place de contre-pouvoir de plus en plus pertinents sont inévitables, à moins qu’ils ne souhaitent nous voir retomber dans la barbarie, telle que faire fabriquer des chaussures de sport ou des ballons par des enfants du tiers-monde.

    En s’appuyant sur le dernier ouvrage de J. Attali, , J de Rosnay a raison de signaler « qu’au-delà des luttes de pouvoir et de l’égoïsme de chacun, les hommes prennent conscience de leur communauté de destin avec une nouvelle forme de « sagesse » pour référence principale. » (http://www.agoravox. fr/article.php3 ?id_article=15884).

    L’humanité est entrée dans l’intelligence de sa complexité individuelle ou collective. C’est pourquoi une alternative est devant nous : agir collectivement dans une compréhension partagée ou périr solitairement dans la violence de l’ignorance entretenue.

    Didier LESCAUDRON

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