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Lesné

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  • Lesné 30 avril 2008 13:03

    Relativement d’accord avec l’intitulé de votre article et sa tonalité d’ensemble.

    Malheureusement cela se gâte vers la fin, on ne se méfie jamais assez des fins. Que diable vient faire Dieu où vous l’introduisez ? Est-ce lui qui pousse à la liberté ?? Pour ma part, je fais partie de ces nuls qui, à vous lire, n’en savent rien. Libre à vous de le penser, mais ne vous étonnez pas d’être moqué à tenir ceux qu’ont pas cette foi pour des ignorants et ceux qui "savent" pour une minorité d’éclairés. C’est bien le moins, non ?

    Soyez donc moqué, c’est assez sain et on n’en meurt pas, voire "desservi" (bien que je ne comprenne pas ce que vous tentez de dire par là ),et risquez un peu d’être contredit, cela non plus ne fait pas de mal.

    Cordialement



  • Lesné 30 avril 2008 11:51

    Contre les puritaines et narcissiques insanités de madame Galipeau, dont frémir à l’idée d’en avoir été l’enfant, on ne saurait trop recommander la réjouissante et désintoxicante lecture de la Lettre d’un père à son fils de Robert Walser dont voici, bien mieux qu’un autre pénible discours, quelques extraits :

    " D’une façon générale, j’admets bien volontiers que je néglige passablement ton éducation, mais je n’en conçois nul souci. Sois assuré que tu sauras trouver ton chemin dans la vie, car il en existe des dizaines, et tous, sans le moindre doute, ils mènent aux portes d’airain de la fatalité."

    "Le monde, où tu devras prendre ta place, sera ton éducateur et t’éduquera de fond en comble. De cela aussi, de ce que je t’ai négligé, tu me remerciera un jour. Songe, si tu veux bien, à la chose qui suit, et là-dessus tu me permettras de reposer ma plume et de terminer cette lettre paternelle.
    Suppose que je t’aie fait éduquer de façon exemplaire : quel terrible fardeau, quelle responsabilité pèserait sur tes épaules, sur ta tête. Car sache qu’une éducation parfaite en tous points, ce qu’on appelle une éducation brillante, cela oblige. Cela oblige son bénéficiaire aux brillantes performances correspondantes, oblige aussi à une brillante carrière. Sois heureux mon fils, car ainsi tu pourras respirer sans devoir constamment songer à la réussite. Ta piètre éducation ne te condamneras pas au spectre de l’excellence, à la terrible obligation-de-toujours-sortir-du-lot-en-tout. Tu seras libre. Tu seras fils de la nature, de l’univers. Tu auras le droit de vivre et de respirer. Ceux qu’on cite en exemple, ils ne vivent pas, et là-dessus, je te salue bien cordialement, avec la conscience de t’avoir parlé avec raison."

    Humour, poésie, intelligence, confiance, tout le contraire, on le voit, des "discours" qui prennent les mouches par leur orifice le plus secret pour pondre des trésors d’indigente technocratie.

    Pour amateurs seulement, in "Petits textes poétiques".



  • Lesné 3 avril 2008 10:51

    Diogène, oui, excellente référence d’autant sa bibliographie est inexistante, ce qui épargne heureusement la douleur de lire des textes exigeants. Quelques clichés à propos de tonneau et lanterne suffisent. Alors lutter contre les pseudo-philosophes est une bien belle cause, à condition de penser un peu contre soi-même et de ne pas y voir un garantie d’intelligence.



  • Lesné 3 avril 2008 10:24

    Peu de traces de doute sur cette page, et d’abord chez l’auteur de ce remue-méninges dont la plate loghorrée à propos de "doute méthodique" possède néanmoins la remarquable qualité de nous voiler ce qu’il pense de l’objet de la chicane. Nul doute en revanche sur ce qu’il pense de lui, et sur la franche antipathie, pour s’en tenir à la litote, qui s’épanouit ici contre Redeker. On a les diables qu’on peut.

    Mais soyons bref et puisqu’il cite Blaise Pascal, allons-y ; magistrale illustration est donné ici que " Peu de gens parlent du doute en doutant".

    Le mot de la fin à L. Wittgenstein, qui savait lui de quoi il parlait : "On se fait une fausse image du doute", et encore : "A la base de la croyance fondée, il y a la croyance qui n’est pas fondée."

     


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