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Connaissez-vous Vincent Mignerot ?
Il a publié un intéressant petit ouvrage (qui par ailleurs ne manquera pas de vous intéresser et qui est en relation avec les travaux de François Roddier http://www.youtube.com/watch?v=6lNz5vmKEFA)
http://www.theorie-de-tout.fr/la-verite/#.VCAgGnkcSM8
et ses sites sont à découvrir.
J’ai téléchargé la version epub sur Amazon pour moins de 4 euros (logiciel de lecture Kindle que j’utilise sur ma tablette Android).
L’idée serait que vous procédiez de la même manière pour diffuser votre propre ouvrage (que je ne manquerais pas d’acheter si vous le rendez disponible dans des conditions similaires).
Je ne suis pas entièrement d’accord avec votre article. je possède plusieurs milliers de volumes dans ma bibliothèque personnelle qui remplissent au moins trois pièces de ma maison. J’adore les livres et ils se sont accumulés naturellement au fil de mon existence car je suis incapable de m’en défaire. C’est peut-être grâce à eux (ou à cause d’eux) que j’ai acheté une grande maison à la campagne destinée à les loger où je suis parfaitement heureux. Par ailleurs, je me targue de ne pratiquer aucune « novlangue » et même, je l’avoue, de m’exprimer avec une certaine distinction, ayant obtenu, dans ma jeunesse, un doctorat en Lettres. Cependant, je ne méprise nullement ni les écrans ni les tablettes. Successivement, j’ai acheté plusieurs liseuses –Sony, Kobo étant les meilleures sur le marché, si je puis me permettre cet aparté- mais dont j’ai expérimenté très vite les limites : peu de luminosité et des blocages résultant d’une indigestion de fichiers ; à l’heure actuelle, je lis sur des tablettes Android 8 pouces (Lg et Assus)qui, à mon avis, constituent un format idéal que l’on peut emmener partout. Avec Calibre installé sur un Pc et un logiciel de lecture comme MoonReaderPlus installé sur la tablette, vous pouvez gérer une masse importante de fichiers epub ; de plus, contrairement aux liseuses, les tablettes permettent de lire correctement des fichiers pdf ; tout cela m’a permis de multiplier mes possibilités de lecture, dans plusieurs langues, à un point que je n’osais imaginer il y a à peine dix ans. Je viens, à titre d’exemple, de terminer Le Royaume, d’Emmanuel Carrère sur ma tablette et j’ai pu ainsi meubler une longue attente chez mon médecin généraliste autrement qu’en compulsant les habituelles revues insipides dont sont abondamment pourvus les cabinets médicaux. Je pense que la technologie ne doit pas faire l’objet d’un ostracisme ; elle est porteuse du meilleur comme du pire ; ce sont les individus qui en font un usage le plus souvent médiocre, faute d’une perception de la réalité et d’une culture (véritable) qui n’ont toujours été que l’apanage d’une minorité. Aussi me semble-t-il vain, tel ces bonimenteurs rabelaisiens qui animaient les tréteaux des rues médiévales en faisant l’apologie de quelque panacée miraculeuse, de faire un éloge appuyé du livre (ce terme désignant hélas simplement un objet dont contenu de plus en plus galvaudé offre trop rarement une consistance roborative). Doit-on vraiment donner des perles aux pourceaux ?
Dans mon commentaire antérieur http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/l-europe-ne-mute-pas-elle-s-12690, j’avais délaissé le terme « mutation » qui était central dans votre précédent article et qui est remis au premier plan dans celui-ci. Sans doute parce que la définition que j’accorde à ce terme relève de la biologie (Grand Robert : « Modification brusque et permanente de caractères héréditaires, due à une lésion de la molécule d’ADN qui constitue le gène. ») et, qu’outre le fait qu’une mutation est rarement bénéfique pour un organisme vivant, le mot en lui-même n’est qu’un cache-sexe bien commode utilisé par les adeptes de la religion du progrès pour expliquer les mécanismes de l’évolution des espèces(*) (qui dans une large mesure restent opaques et incompris). Or, je penche plutôt pour l’affirmation de Leibnitz, « Natura non facit saltum. ». Ce qui est vrai pour un organisme vivant l’est aussi pour un organisme social également sujet à des interactions complexes. Je ne vois dans le terme « mutation » qu’un mot-creux, purement conjuratoire (comme ces cérémonies et autres processions de temps révolus qui n’avaient d’autre visée que d’éloigner l’ombre de l’épidémie des cités anciennes mais qui échouaient inéluctablement à repousser la pestilence).
Dans une logique systémique, un système clos est bouclé sur lui-même, entravé par ses propres redondances. Tout le monde rêve d’un changement inespéré qui rebattrait les cartes, renouvellerait le cosmos, ferait basculer l’ordre ancien ; en ce moment, l’on parle beaucoup sur la toile de « fin du monde » (http://www.lachainedelafindumondebysyfy.fr/) et d’aucuns sont allés jusqu’à en fixer la date comme s’il leur tardait de voir se matérialiser un écroulement attendu impatiemment depuis des générations. (« Et les disciples vinrent en particulier lui poser cette question : Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » Évangile de Matthieu). Mais toutes les promesses de Parousie sont restées lettre-morte. Aussi est-il clair qu’une mutation est impossible puisque c’est le chaos qui prévaudra à terme si l’on veut bien raisonner en dimensions planétaires (on en perçoit les prémices dans la situation actuelle au Proche/Moyen-Orient) : l’ouverture de certaines barrières – chute de l’URSS, mondialisation du commerce, prévalence du modèle libéral dans la pensée économique, nouveaux moyens de communication et montée en puissance des systèmes experts et de la robotique – a simplement provoqué une accélération létale (en faisant croître l’entropie donc le déséquilibre). Peut-être, faudrait-il penser la société globalisée comme un « système dissipatif » à l’instabilité croissante (et peut-être chercher du côté de Feigenbaum, par exemple, quels modèles projectifs mathématiques élaborer pour en appréhender le destin). Le scientifique n’aura de cesse de chercher les clefs et croira parfois avoir trouvé quelque grande explication, l’équation ultime permettant d’anticiper les événements du futur lointain, mais toujours la réalité ultime lui échappera :
Ainsi, lorsque L. Nottale, J. Chaline, P. Grou ont cru identifier les lois d’échelle universelles qui gouvernent peut-être l’évolution de la Vie, de l’économie ou du Cosmos, ils ont également repéré un « nœud » supposé sur lequel l’Humanité (sans disparaître) va butter entre 2015 et 2080. Mais cela ressemble davantage, à mon humble avis, à une prophétie auto réalisatrice (il est facile d’affirmer qu’un navire qui prend de la gîte risque de couler) qu’à une véritable étincelle de génie.
La péroraison qui clôt votre article me laisse profondément sceptique ; « Je prophétise la jonction entre la philosophie, la religion et la science … ». À l’heure où nous parlons, la Philosophie est une discipline désormais achevée qui a définitivement accompli son tour : passée des Grecs antiques, à l’Italie, la France, la Hollande et l’Angleterre de la Renaissance et du XVIIe siècle, elle a fini par jeter ses derniers feux en Germanie (le cas des Lumières en France montre déjà combien le terme de « Philosophes » pouvait être devenu ambigu et galvaudé) : si la Philosophie est essentiellement liée à une logique langagière, à une rhétorique parfaitement dominée, à l’esprit d’une langue dont le locuteur maîtrise les moindres nuances, on comprend que dans notre époque décatie, ses charmes se soient considérablement étiolés…
(Voir par exemple cette analyse d’un film-culte que tout le monde devrait avoir vu http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=751:idiocracy-mike-judge&catid=72:cinema&Itemid=55 car il se révèle prémonitoire à plus d’un titre [et je ne parle pas du fait que l’infirmière qui reçoit le héros aux urgences se sert de Windows 8 Modern Ui pour faire un pré-diagnostic et que les USA sont dirigés par un président… noir])
Aucun schéma neuf à l’horizon, nul concept qui pourrait fournir de nouvelle clefs, éclairer notre lanterne ; rien qu’un discours, certes roboratif, mais dont seuls peuvent s’alimenter les rares sages qui ont survécu au désastre intellectuel ambiant et à la déliquescence des cerveaux. La version édulcorée et affadie de la Philosophie diffusée par les pseudos intellectuels médiatiques de l’Hexagone relève de la télé-réalité plus que du désir d’instruire les masses. Bruit ambiant sans consistance, sans queue ni tête.
Si la Philosophie a passé la main à la Science, lui abandonnant son héritage, c’est qu’elle n’en fut jamais dissociée. Des disciplines intermédiaires, anthropologie et sociologie, ont ramassé son flambeau et poursuivent le chemin ouvert en d’autres temps. La Religion, quant à elle, cette autre explication du monde, épouvantail creux aux oripeaux dévorés par les mites, illusion à laquelle se raccrochent les esprits faibles qui n’ont pas eu le courage de réfléchir fermement à la condition humaine, garde encore son immense pouvoir de discorde et de nuisance dans un monde traversé de fractures qui résultent du poids conjugué des mentalités archaïques. Apparue autour des feux de camps qui éclairaient les nuits des hommes primitifs, elle constituait alors un corpus rassurant de croyances mythiques qui servait à justifier l’existence du monde et des êtres. Encore, en ce temps-là, permettait-elle de conserver un lien animiste avec le monde naturel et de diviniser chaque bribe de l’environnement des premières tribus, donc d’en préserver les ressources. Mais l’abomination du monothéisme prit corps lorsque les hommes, passés du rang de chasseurs-cueilleurs à celui d’agriculteurs, se rassemblèrent dans des cités : chaque enceinte close de murailles se revendiqua d’une divinité éponyme et tutélaire ; outre le fait que la Religion était devenue un système d’asservissement social au service d’une élite, elle fut aussi le berceau d’une identification identitaire qui engendra des guerres entre cités rivales : des peuples qui se considéraient de manière univoque comme une race supérieure, protégés par une divinité puissante, s’entrebattaient, exterminant les rivaux malchanceux ou leur imposant leur propre culte. Beaucoup plus tard, et à plus grande échelle, cela donna les Croisades, les Guerres de Religion (où les différents partis rivalisaient en fanatisme), l’extermination des Aztèques et la conversion des survivants. L’inanité des Religions terriennes apparaît clairement à quiconque se pose la question de savoir à quelle religion adhèrent les myriades de civilisations qui peuplent les myriades de Galaxies de notre Univers : sûrement à aucune de celles qui sont familières aux primates qui peuplent cette planète… Comment peut-on être Persan ? dirait Montesquieu, suggérant de déplacer son point de vue afin de ne pas rester prisonniers de l’illusion. Enfin, le dernier élément cité, la Science, laisse de marbre : peut-on encore lui faire confiance et lui attribuer toutes les vertus dans la mesure où ses réussites indubitables ont été mise au profit de d’une finance prédatrice, des complexes militaro-industriels, de la conquête destructrice du vivant ? Au sein même de cette institution s’exercent des conflits d’intérêt : champs de luttes intestines et de pouvoir, parfaitement modélisés par Bourdieu en son temps, et qui produisent des effets pervers. Dans ce milieu, l’innovation véritable est vue d’un œil mauvais car elle pourrait remettre en question la suprématie des mandarins en place ; les projets les plus pharaoniques y sont privilégiés afin d’assurer des rentes prolongées aux nombreux intervenants, trop contents d’avoir trouvé une niche assurée au sein de cette foire d’empoigne d’où sont exclus les moins arrivistes et les moins prédateurs. Outre que le monde des scientifiques obéit aux mêmes règles que celui des Babouins hamadryas, cette science piétine misérablement
L’Univers physique reste une profonde énigme dont l’Homme n’a fait qu’égratigner le vernis.
Aussi, en conclusion, peut-on dire que l’espoir est vain. Les sociétés sont étroitement dépendantes de lois mathématiques http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_la_vie qui régissent leur évolution systémique. La Terre est identique à une boîte de Pétri dans laquelle s’est développé un parasite ; lorsque se trouvera épuisée la gélose nutritive qui a produit son développement, il sera temps de parler d’autre chose…
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Note (*) : Cette prétendue évolution positive des organismes a servi d’alibi pour que la technoscience s’arroge le droit de bricoler le vivant sous prétexte qu’une manipulation des gênes est forcément porteuse d’une amélioration et constitue un progrès.
Si quelques coquilles sont à corriger (Auguste Conte / Compte : ///En France, ce sont Saint Simon et Auguste Compte/// ), certains des passages de cet article sont peu compréhensibles (probablement en raison d’un copier/coller erroné).
///L’Inquisition [est n’est plus] jugée par les prélats de l’Église mais par des tribunaux civils. On ne poursuit pas tant les hérétiques que les sorcières. Autre période de grande mutation que l’ère [napoléonienne et toujours un penseur qui su] se mettre au dessus de la mêlée. ///
Qui est ce penseur qui sut se mettre au-dessus de la mêlée ?
Quant à l’autorité de l’Inquisition en Europe (et dans le Nouveau-Monde) au XVIIe/XVIIIe siècles, elle ne me semble pas être un critère probant ; cette institution n’a pas les mains libres en France à cette époque en raison du gallicanisme (et de l’absolutisme monarchique) : elle est considérée comme une « cinquième colonne » au service des Espagnols et son autonomie ne pouvait que porter ombrage à l’autorité du Roi de France. Cela dit, les hérétiques ou ceux qui portent atteinte aux valeurs sacrées de l’Église, restent passibles de la vindicte des autorités religieuses (et civiles, puisque toute sentence capitale doit être confirmée par un Parlement) comme le prouve encore la célèbre affaire du chevalier de La Barre. L’essor du Protestantisme dans l’Europe du Nord a éradiqué l’Inquisition, institution papiste, considérée comme à la solde de la « Prostituée de Babylone » http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_prostitu%C3%A9e. Mais celle-ci reste toute puissance dans les pays hispaniques et à Rome (voir, par exemple, le très beau film « Les Fantômes de Goya » http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Fant%C3%B4mes_de_Goya.) L’épisode de l’autodafé du Candide de Voltaire est dans toutes les mémoires, je suppose. Il y aurait également beaucoup de choses à dire concernant la « persécution des sorcières », mais ceci est une autre histoire…
Le problème des propos de Guillebaud sur lesquels s’appuie votre brillant article
c’est que notre penseur ne part pas de la définition étymologique du mot « crise » qui est au départ un terme médical (même si un lecteur cultivé aura tendance à y percevoir avant tout les connotations introduites par Hegel et Marx) ; la référence au corpus hippocratique est le plus souvent perdue de vue. Or, pour faire simple, la médecine grecque considère que la crise est un point de basculement qui conduit soit à la mort, soit à la guérison (dans le contexte de complexité qui caractérise actuellement notre « civilisation », il y aurait de beaux développements à faire sur les « attracteurs étranges » qui vont provoquer le basculement du système dans l’un des états possibles). La vision dialectique de Marx induit une vue optimiste de l’avenir puisque la crise trouvera une résolution.
///La croissance européenne est en berne et la récession est presque certaine pour 2013 alors que le redémarrage sera très lent.///
Or, à mon humble avis, un redémarrage est illusoire car le système a atteint (ou est sur le point d’atteindre) ses limites. On le perçoit à l’augmentation du désordre et de l’instabilité (à tous les points de vue) qui reflète à la fois une dérive chaotique et une prévisible apoptose (Si l’on s’en tient à la seule économie, il convient de guetter certains signes précurseurs ; je prédis, par exemple, que le Baltic Dry Index http://www.bloomberg.com/quote/BDIY:IND
devrait atteindre un très bas niveau aux alentours de fin janvier/début février 2013). L’asphyxie du système est inéluctable à terme, à moins d’un changement du paradigme qui ferait évoluer notre civilisation d’un système clos (la jacinthe d’eau colonisant un étang selon une progression géométrique me semble un bon exemple démonstratif) à un système ouvert (découverte, par exemple, d’une source d’énergie aisément disponible et inépuisable ou contact amical et productif avec une civilisation extra-terrestre. Ces exemples relèvent évidemment de l’utopie (car hautement improbables), mais je les évoque simplement pour montrer à quel point nous avons atteint une situation irrémédiable et sans issues visibles et rationnelles.) Certains blogueur, tel Paul Jorion, prédisent « l’agonie du capitalisme » et se réfèrent également de manière régulière à la Chute de l’Empire romain ; mais la différence avec ce qui s’est passé dans une minuscule partie du monde aux alentours du Ve siècle, c’est que nous raisonnons à une toute autre échelle, dans un cadre planétarisé où l’essor de la population en l’espace de quelques décennies et l’hyper-développement de l’informatique, de la puissance de calcul, de la circulation des informations, ont produit une accélération qui va s’avérer létale. La majeure partie de l’Humanité actuelle, dotée par l’essor technologique de moyens dont la sophistication dépasse l’entendement commun, est à peine supérieure aux primates dont elle est issue, dont elle a gardé la quasi-totalité des comportement instinctuels, hiérarchiques et territoriaux (l’échec de la prédication du Christ et la manière dont l’Église catholique a transformé son message d’amour et de fraternité en instrument de domination, l’échec des idéaux communistes et la manière dont ils se sont transformés en méthode pour asservir des peuples pour le profit d’une nomenklatura veule et cupide, sont des exemples suffisants pour confirmer cette opinion). Pire, les moyens de communication modernes ont produit chez les individus une régression culturelle de plus en plus visible qui les prive de tout raisonnement lucide et laisse émerger les couches les plus archaïques de leur personnalité (il suffit de parcourir certains blogs et de lire les réactions de certains lecteurs…) De cette situation découle une incapacité à raisonner sainement : les individus se laissent ainsi persuader par le premier slogan, par le premier mot d’ordre, par leurs émotions primaires et irréfléchies : le storytelling et la rhétorique publicitaire exercent leur puissance hypnotique sur les masses qui ont perdu jusqu’à la maîtrise de leur propre langue (http://fr.wikipedia.org/wiki/Globish) et donc de leur destin (qu’ils sont devenus incapable de concevoir en dehors du cadre restreint et appauvri que propose la soi-disant société moderne) ; mais comment imaginer que cette situation n’influe pas également sur les structures neuronales de leurs cerveaux dont l’abondance des connexions s’est considérablement appauvrie, à l’image de la pauvreté des centres d’intérêt dont la plupart des individus font leur pain quotidien ? Un apogée semble atteint dont on ne peut déduire que le pire. Aussi aucun espoir, aucun optimisme
Notre vie est un voyage / Dans l’Hiver et dans la Nuit, / Nous cherchons notre passage / Dans le Ciel où rien ne luit.
Bien que je n’aie aucun lien avec ce site, j’ai trouvé par hasard cette analyse de la pensée de Guillebaud (dont j’ai lu toutes les œuvres soit dit en passant…)
http://www.lesmutants.com/executionguillebaud.htm
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