L’intérêt de créer des emplois ne réside pas, contrairement à ce que vous dites, dans l’absence de subventions, sinon je ne comprendrais pas pourquoi les entreprises seraient tant demandeuses elles aussi de subventions et d’allègements divers.
Les motivations de la création d’emploi sont diverses, et on prend en compte cette diversité. Il y a la volonté de gagner de l’argent en se mettant à son compte, mais il peut aussi avoir la volonté de faire un travail bien fait, d’aimer ce que l’on fait, et dans ce cas, pourvu que l’on ait un revenu décent, on peut travailler en association.
Je veux bien parler du Darwinisme : interpretez-moi les prix Nobel reçus 2 années distinctes par les associations Médecins Sans Frontières et Handicap International. A ce sujet, je rappelle que le volontariat existe pour des missions à l’étranger, mais qu’il serait opportun de penser à le développer en France, car nous aussi on a des besoins (n’avons nous pas des gens qui dorment dehors, et parfois qui en meurent ?)
Alors, c’est vrai, il y a des associations plus performantes que d’autres associations, tout comme il y a des entreprises plus performantes que d’autres entreprises.
Il ne s’agit pas de créer des associations à tour de bras, mais bien d’y travailler.
Il n’y a pas d’impératif arrêté mais une possibilité à faire financer ce dispositif par les entreprises, et dans ce cas, faisons-leur confiance pour mettre en place un contrôle de ces vrais ou faux travailleurs.
Quant à votre division par 5 du coût des 35 et 50 milliards des programmes UMP et PS, elle est erronée, car il s’agit bien de montants annuels. Je vous invite à vérifier sur www.debat2007.fr (site réalisé par l’institut de l’entreprise). Je persiste que ce projet de volontariat en association coûte 2 à 3 fois moins cher que le programme des autres candidats, en étant beaucoup plus pragmatique pour réduire le chômage.
Tout à fait. On se plaint que certaines personnes touchent des aides (RMI...) et ne font rien. Il s’agit alors que ces personnes se motivent pour un travail à plein temps (pas du bénévolat occasionel, mais bien être volontaire en association), avec une indemnité supplémentaire. Ce programme est « un plus » pour les travailleurs volontaires. Et ceux qui préfèrent rester au chômage et garder le système actuel le conservent.
Ce principe du volontariat ne devrait pas être un obstacle. Si certains doutent qu’il y ait que 2 millions ou 500.000 volontaires, ce n’est pas grave, au contraire, ça coûtera d’autant moins. Je ne vois pas d’obstacle à faire ce test, contrairement aux 35 heures qui elles avaient été décidées unilatéralement, et qui ont pu pénaliser des entrepreneurs. Ici, ça ne pénalise personne (pas l’Etat ni les entreprises, à cause du faible montant, je rappelle que le coût maxi pour 4 millions de bénéficiaires est de seulement 1,5% du PIB).
Quelle différence entre une crèche privée et une crèche qui a le statut d’association ? Il y a de très nombreux besoins d’associations en France.
Quant à l’absence de charges patronales, celles-ci ne seront jamais payées tant qu’on a 2 millions de chômeurs. Maintenant la question est de savoir si on peut permettre à des gens qui recherchent aujourd’hui un travail dans le privé, de travailler pour des secteurs sportifs, culturels, sociaux, etc. Et que ces personnes tripleraient leurs revenus (cas du RMI à 350 euros, ils auraient dans ce projet 1000 euros), et relanceraient d’autant la consommation.
Quant au coût du projet, je ne comprends pas très bien pourquoi on tolèrerait les projets du PS ou de l’UMP (qui coûtent respectivement 55 ou 35 milliards !), mais on refuserait celui-ci entre 10 et 20 milliards ?