Le problème essentiel dans le traitement de la
dépression, c’est celui des rechutes.
Effectivement, si les antidépresseurs donnent de bons résultats (et ce, en
comptant avec des effets secondaires importants), leur arrêt est souvent
synonyme de rechute.
De même pour ce qui concerne les psychothérapies
cognitives qui insistent sur la « rumination mentale » qui maintient un
flot d’émotions négatives relié aux pensées négatives : spirale sans fond...
Mais, si les thérapies cognitives donnent de bons résultats dans l’immédiat et
apportent un réel soulagement au dépressif, elles non plus ne peuvent empêcher
les épisodes de rechutes.
De nombreuses
études et expériences ont démontré le pouvoir de la méditation sur les rechutes du dépressif (la MBCT (Mindfulness-based
Cognitive Therapy), allie la thérapie cognitive comportementaliste à la
méditation).
La référence à Faust est très intéressante :
c’est un docteur qui depuis son plus jeune âge, rêve de posséder la
connaissance universelle. Il n’y parviendra pas. Il est au bord du suicide, car
il pense avoir perdu son temps et sa vie, comme bon nombre de
« seniors ».
Est-ce que l’appel à Méphistophélèsne ressemblerait pas un travail sur soi pour
rediriger ses énergies et les redistribuer différemment ?
Méphistophélès lui propose de soulever le voile :
rappelons-nous que Dieu a créé Méphistophélès pour que l’humanité ne s’endorme
pas dans une paix trompeuse. Dans le "Prologue
au ciel", Dieu évoque la paresse de l’être humain à laquelle il n’est
d’autre remède que justement Méphistophélès : « L’être humain, dit Dieu,
se complaît très vite dans l’absolu repos ; C’est pourquoi il me plaît de
lui donner ce compagnon Qui le stimule, agit et doit se rendre utile comme
diable."
Et, grâce à cette confrontation avec une autre
réalité, après un long cheminement, la conscience du « senior » Faust
a pu s’éveiller et se délivrer du joug du faux-maître pour se constituer
elle-même… sans risque de rechute car il a atteint le Paradis et Marguerite…
Bravo, isga ! Vous devriez faire parvenir cet article au comité des partis politiques de Mellenchon, Poutou, Holland, Joly, etc. ! Peut-être aussi l’envoyer à l’Huma... J’ai l’impression que vous êtes le premier à évoquer ce risque... Merci au nom des électeurs « naïfs » que nous sommes ! Bien à vous.
Mais, que sont devenus tous ces écrivains de la « Nouvelle Fiction » ? Qu’ont-ils fait de leur objectif de vouloir pousser au dernier degré la suspension consentie de l’incrédulité, à savoir ne pas hésiter à exagérer le côté irréel des faits narrés pour servir un but romanesque (wikipédia) ? En tout cas, ce rêve intertextuel, tellement hilarant, correspond à cette définition, non ? Êtes-vous un auteur caché de la Nouvelle Fiction, Mr Gac ? Bien à vous.
Ouf ! Du silence : les chiennes ont cessé d’aboyer et la caravane peut passer ! Car, en plus, elles ne savent pas lire, évidemment. Pourtant, R Gac dit : (et ceci ne diminue en rien la gravité du problème des femmes et des hommes violés)et il étend même la problématique aux hommes : En effet, on oublie trop souvent que le viol n’est pas un crime dont
les victimes seraient exclusivement les femmes. Les hommes violés
collectivement ou individuellement dans les back-rooms des bars gays,
dans les prisons, dans les casernes (qui peut oublier les atrocités
commises par les femmes militaires de la US Army dans les camps de
concentration iraquiens ?), dans les internats (catholiques ou pas), au
cours des bizutages, etc., sont aussi tristement nombreux. Et il prend même la peine de préciser qu’évidemment, la force ou le pouvoir sont bien sûr capables de desserrer ces foutus adducteurs !! Merci à vous, Roberto Gac, de nous avoir amusés intelligemment et surtout de nous élever un peu au-dessus de cet air nauséabond qui stagne sur la France d’aujourd’hui. Bien à vous.