Il y a 3-4 ans des stratèges politiques européens prédisaient que les Grecs allaient déferler sur l’Europe pour des raisons économiques. Actuellement l’Europe doit faire une place à ces Européens-là et revoir provisoirement l’ensemble des autres politiques d’accueil. Quant aux offices de cotations, ces sociétés arrivent bien trop tard pour apporter un remède salutaire. Que les dettes et l’intérêt initial qui en découle restent et que les autres pays de l’Europe paient la différence de taux liée au risque. Il est indécent (et américain ?) de vouloir enfoncer celui qui est faible ou affaibli en lui prélevant des intérêts supplémentaires dûs à ce risque.