tant que les femmes préfèreront un vieux con riche à un jeune pauvre romantique, on ne sera pas plus avancé. C’est vieux comme le monde cette histoire.
Pour avoir pas mal voyagé en Amérique Latine, on subit tous le choc du déracinement à se voir systématiquement qualifié de gringo.
Je connais bien le Mexique par exemple. J’ai été très agréablement surpris de me rendre compte qu’au delà du premier regard où on est assimilé à un gringo, c’est un pays très francophile. J’ai été encore plus surpris en apprenant que la révolution de mai 68 a eu une influence considérable là-bas. C’est vrai, on ne parle jamais en France de l’influence de cette révolution qui a bouleversé pas mal de codes dans ces cultures.
Mais cette assimilation systématique au gringo prouve aussi le fait qu’on exploite sûrement très mal notre héritage, nos spécificités, notre culture, notre image (autre anecdote, dans les supermarchés Wall-Mart de Monterrey, le camembert est "made in germany" avec l’appellation camembert comme il se doit).
moi je trouve pas. Ce n’est que la crise de la surconsommation généralisée déconnectée de la réalité des richesses qu’on a à notre disposition.
Y’a plus qu’à espérer qu’on ait compris ça, et ça ira un peu mieux. On arrêtera d’être les esclaves d’un système qui veut nous faire rêver et au contraire nous asservit par le crédit.
Si y’a plus de crédit, les riches arrêteront de se goinfrer en les transformant en mises au poker et déciderons peut-être enfin de redistribuer l’argent qui circule en vase clos vers le bas pour relancer une consommation raisonnée et raisonnable.
"A l’égalité cherchée dans la généralité se substitue une égalité dans la différenciation". Hors on voit bien que cela ne peut plus durer, que la société est en train d’exploser. L’individualisme va de pair avec l’inflation législatif qui rend notre société incompréhensible et répressive.
Je pense que l’une des solutions pourrait être une forme de libéralisme. Au lieu de résoudre tous les problèmes, le système politique ferait mieux de créer des normes, de fixer des limites à ne pas dépasser.
Comme par exemple fixer des normes de productivité et des normes sur les prélèvements sociaux et fiscaux pour qu’enfin notre salaire augmente...
A l’intérieur de ce cadre, l’individu pourra évoluer librement, il aura la confiance de l’Etat. En contrepartie, s’il sort de ces normes, il n’aura plus la confiance de la société et devra subir un cadre plus restrictif. Ca me rappelle l’histoire d’une ville de hollande qui a supprimé les panneaux de signalisation dans son agglomération. Est-ce que les conducteurs ont fait n’importe quoi ? Non, au contraire, ils ont remis au centre de leur manière de conduire l’attention et l’observation au lieu de se fier bêtement à des panneaux. Voilà comment je souhaiterai que notre société évolue.
Encadrer pour éviter les dérives, et remettre au centre de notre fonctionnement la confiance, le bon sens, l’analyse, l’anticipation.
les vrais révolutionnaires d’aujourd’hui seront ceux qui oseront retirer leurs économies de la Banque pour le garder chez eux. Là, les ami(e)s, vous coulez le système.
Pas dur à faire. Mais qui le fera ?
Faut pas oublier qu’ils se servent de votre argent, gagner honnêtement avec un vrai travail, pour s’amuser au casino (encore mieux, au poker, c’est à la mode). Tout le monde n’a pas le droit d’y entrer (faut une mise initiale) !
Après si vous voulez continue à rêver, c’est votre problème...