Le MEDEF ne sert à rien ? Mais alors, ce sont toutes les institutions à l’image de ces accapareurs d’influence qui sont superflues.
Ça se résume à se demander si la collectivité sert à quelque chose. Selon moi, et bien qu’ayant une certaine utilité, elle détourne à son profit un état existant, le milieu vital pour être clair. Évidemment le détourne-t-elle, puisque nous avons un organe et des sens pour le faire.
Comme n’importe qui, j’ai des besoins vitaux. Pour les satisfaire, je me sers de ce que le contexte ambiant me fournit. Mais à ma mesure individuelle, ce n’est pas du détournement, c’est un échange harmonieux (on respire, on expire, n’est-ce pas ?).
Seulement, maintenant que nous en sommes à des entités collectives type MEDEF, gouvernements, corporations, et cætera, ce n’est plus un rapport harmonieux, c’est une capture du milieu ambiant, sous couvert d’une prétendue amélioration du mode de vie ( ).
L’amélioration du mode de vie, on peut en parler, et en particulier à ces huiles, ou bien de l’autre « côté » de l’échelle sociale. Eux nous diront bien ce qu’ils en pensent de cette amélioration là...
Mais sans vouloir ni la défendre, ni la charger, Laurence Parisot ne fait pas pire que n’importe qui d’autre. Seulement, profitant de sa position individuelle, elle s’arroge des avantages qui sans l’existence de « notre » collectivité ne sauraient être. Elle reste de ce fait assez soumise au classique « charité bien ordonnée... » et à l’influence que, à mon corps défendant, nous donnons à nos brinquebalantes civilisations et autres collectivités pour le moment en croissance. Elles même reflétant la précarité et les aléas régissant la plupart des rapports physiques ou naturels au sein du contexte environnant.
S’il faut donc condamner quelque chose, doit-ce être Mme Parisot et son comportement suivant une logique éprouvée et ancestrale, ou plutôt le contexte organisé par notre seule espèce, permettant à chacun d’entre nous de tirer plus ou moins avantage d’une organisation n’ayant plus grand chose de naturel ?
Je rebondis sur votre réflexion : « J’imagine bien Pôle Emploi recrutant des bourreaux », et y vais de ma petite surenchère. Ce n’est pas le rôle dévolu au MEDEF ? Tenant de la compétitivité exacerbée chère à « notre » patronat ?
En tout cas, à la lecture de votre réponse, ce n’est pas mon moral qui se brise, plutôt ma confiance envers le genre humain, enfin un certain genre, qui va en diminuant. En revanche, j’ai de bonnes raisons de croire que ces tristes sires (ça devient rémanant cette expression chez moi !) ne pourront pas grand chose face à d’autres impératifs ou nécessités. Ce que nous faisons de nos existences est bien trop marqué du sceau de l’éphémère pour que leur logique prédatrice ait le moindre effet sur l’inéluctable cycle terrestre. Heureusement devrai-je dire ! Car si tous ces présomptueux pouvaient égaler cette influence là, on n’aurait plus à se préoccuper ni du nécessaire équilibre physique sans lequel rien ne va, ni à fortiori du futur lui même...
Enfin, pendant qu’ils se consacrent à leurs rivalités, à leur appétit d’influence, et cætera, ils minorent dans une certaine mesure les effets latéraux de la dynamique industrielle, une des multiples logiques imposées par un système ô combien consumériste n’ayant plus grand chose à voir avec l’équilibre naturel (quoique, entre prédateurs )... Et dont cet aréopage illustre parfaitement les excès, vicissitudes et autres déconfitures !
Bien à vous l’Ane Artiste et merci de votre perspicacité,
Mais quand je pense à l’énergie consacrée en principe à « améliorer » le monde, pour voir justement combien sous notre mainmise assumée (n’est-ce pas M. Sarkozy ?) il ne va pas en s’améliorant... Ça me laisse perplexe.
Rien qu’à lire les passes d’arme entre tenants d’un point de vue ou d’un autre, ça me fait penser que nous nous noyons dans des impasses ne menant à pas grand chose pour la plupart d’entre nous.
J’en arrive aussi à penser que ce système collectif auquel nous contribuons, nous populations mondiales, fonctionne assez largement en circuit fermé et même instaure un cercle vicieux, sans tenir compte du cycle terrestre et de ses vertues... Pour preuve les déséquilibres qu’il produit à tout un tas de niveau : environnemental, social, matériel, et cætera. En résumé, cela se traduit par le terme de croissance. Qu’elle soit d’ailleurs incompatible avec le monde matériel fini et réel n’a pas l’air d’inquiéter ces seigneurs contemporains...
Si cela doit m’inspirer quelque chose, ce serait plutôt d’abandonner mes futiles prétentions, du moins celles que me colle la vie en collectivité, pour ne retenir que l’essentiel : la brièveté d’une vie et ce que j’en fais. À l’évidence, pas grand chose ayant à voir avec le respect des règles vitales, et dont ces tristes sires, dont Bernard Tapie, se font fait les « brillants » représentants.
Merci en tout cas à TOUS les commentateurs de prendre part au débat, même s’il ne change pas grand chose à la réalité en perpétuel mouvement, et que certains chercheront toujours à nier en se revendiquant chef, décideur, ou homme fort... ainsi que les inspire une mentalité poussée à degré d’egocentrisme hors du commun ! Y voient-ils d’ailleurs plus clair que moi sur leur piédestal ? Je n’en suis même pas sûr...
Je reste quand même émerveillé de vivre dans un monde restant le seul à permettre l’éclosion et la perpétuation de la vie sous toutes ses formes, et cela compense bien des turpitudes générées par notre autoproclamé génie !
Comme je me le dis fréquemment, heureusement que le cours du temps n’a pas conscience de lui même.
Sinon, il serait bien capable de rendre délétère et nauséabonde l’existence même. Comme on a déjà quelques gesticulateurs ici bas qui remplissent très bien ces rôles, la mesure en serait dépassée.
Mais que ces agitations sont tragico-comiques. Ce qu’elles me montrent, c’est qu’on est bien mal parti dans l’édification d’un monde équilibré. En gros, vu les accapareurs de pouvoir et d’influence qu’enfantent nos civilisations, on est loin de sortir de l’organisation dite civilisée que nous transposons en lieu et place de la simple mécanique physique, et accessoirement vitale.
Car objectivement, qui peut croire qu’il en ira autrement ? Pour un Tapie ou un de ces représentants des cliques d’influences qui tombe, combien y en a-t-il sans scrupule qui continuent leurs orchestrations calamiteuses ? Si ce système prend fin un jour, ce ne sera pas par la volonté de ces intrigants. Mais sûrement plus par un retour de manivelle que toute la collectivité humaine se prendra quand la nature se rééquilibrera. Ce jour là, il ne faudra pas compter sur la justice humaine, ni sur un quelconque messie venu sauver l’humanité (de son terme ! ) plutôt sur la main omnipotente de la physique terrestre...
Et tout comme nous autres, les « initiés » verront de quel bois se chauffe la nature
Dans cet océan d’individualisme, que voilà une voix plaisante à entendre.
C’est face à quoi qu’on se serre les coudes ? Au temps qui passe ? Non ? Plutôt à contrer comme vous le dites tous ceux qui s’arrogent une position dominante en s’appuyant sur des élucubrations et fantasmes issues directement de nos cerveaux dont ne nous savons pourquoi, le cours des choses a fait qu’ils sont doués de conscience.
Après que celle-ci soit ou non bien utilisée, les opinions par la force justement des choses, divergent.