Lucadeparis

On peut considérer que le robot n’a pas accès à la signification.

Par exemple, un programme de traduction automatique n’a pas conscience des singifications.

Un robot complet (un androïde) simulerait les comportements humains sans cette conscience.
La question est : que faudrait-il pour que cet artefact accède à la conscience, aux significations ? Est-ce qu’il faudrait que ce soit d’abord une entité vivante artificielle ?

@Luc-Laurent Salvador
Lorsqu’on condamne une personne, c’est parce qu’on estime qu’elle était consciente qu’elle faisait mal, que cette conscience, et aussi celle des effets juridiques de cette action (condamnation) aurait dû l’influencer pour faire autrement.
On estime qu’elle avait un libre-arbitre, qu’elle est responsable (doit répondre) de ses actes, contrairement à une personne qui aurait une maladie qu’elle ne peut contrôler, ou aurait été droguée ou hypnotisée à son insu (d’où une irresponsabilité pénale).
Après, j’ignore où tu places l’âme.

@Luc-Laurent Salvador
En en achetant une version numérique ? Je ne vois en achat que la version papier sur le site.

Je définirais le libre-arbitre comme le pouvoir de choisir. Selon les circonstances, on a plus ou moins de choix (le pilote a moins de choix lorsque son avion devient hors de contrôle), et il est déterminé par notre biologie, notre éducation, notre expérience, nos addictions, etc.

De la même façon, je définirais la liberté comme le pouvoir de réaliser intentionnellement ses désirs. Comme on parle de la prison comme privation de liberté, il y a une absence de liberté spatiale, le prisonnier ne pouvant pas aller où il désire.

@Luc-Laurent Salvador
Où et comment vois-tu seize occurrences d’« âme » ?
Je l’invoque surtout pour la discussion sur le libre-arbitre. Il semble aussi théiste (voir en particulier dans l’index les pages où il mentionne Maître Eckhart).