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Bonjour, je vais tenter de vous répondre
Nocivité du cannabis.
Aucune preuve scientifique n’a montré d’effets « très nocifs » pour la santé, ni aucun potentiel cancérigène lié uniquement au cannabis (mais il est possible que fumé cela puisse engendrer des problèmes respiratoire, bien qu’il n’y a aucune preuve (même dans les documents officiels) d’un potentiel cancérigène.
Le cannabis n’est pas anodin. Ses effets, suivant la dose, la manière de la consommer, et les personnes elles-même varient beaucoup. Par contre, aucune preuve de détérioration du cerveau n’a été découverte suite à une consommation de cannabis, hormis pour des cas déjà pathologiques.
La « descente »
Cela n’a absolument aucun sens, et montre que vous ne connaissez rien aux substances psychotropes. Ce n’est pas un reproche, mais votre argument ici ne tient tout simplement pas.
Le phénomène de la « descente » est quelque chose de très variable, mais ce qui est souvent oublié, c’est que la descente suit une montée. Il peut parfois être difficile (bad trip) parfois ne jamais survenir. Cependant, avec un entourage (un psychotrope ne se prend pas à la légère, surtout la première fois) informé, il est aisé de rassurer quelqu’un qui s’enferme dans un bad trip et cela se passe généralement très bien (parfois même une bonne expérience en découle).
Je mets volontairement les cas déjà pathologiques qui peuvent réagir tout autrement, mais ils restent une très faible minorité.
« Dès les premières consommations, le cannabis provoque des pertes de mémoire et des troubles de l’apprentissage et de la concentration et une forte baisse de la motivation. »
Durant l’effet, c’es tout à fait possible. Mais cela ne regroupe que les effets négatifs, alors qu’il existe aussi des effets subjectivement positifs (sens accru, meilleure humeur, réduction du stress, réflexion accrue, etc...)
Effets à long terme
« À long terme, il peut déclencher des hallucinations, des dédoublements de la personnalité et des sentiments de persécution. Ces effets peuvent se traduire par une forte anxiété et conduire à des états dépressifs sévères. »
Ceci est un cas extrême pour des cas pathologiques latents, après un choc émotionnel (sous psychotrope l’affectif est parfois décuplé) ou une très mauvaise prise en charge d’une personne sous l’effet du cannabis.
« L’usage répété et l’abus de cannabis entraînent une forte dépendance psychique qui conduit à une consommation obsessionnelle et peut vous faire perdre vos amis, votre travail ou votre amour… »
L’abus de n’importe quoi est dangereux pour la santé. Cela vaut pour les diverses drogues addictives, l’alcool, les jeux, la télévision, ou tout autre chose (activité ou substance). Cela étant dit, la dépendance au cannabis ne peut éventuellement survenir qu’à un usage à très haute dose. Mais les effets à très haute dose ne sont, si les consommateurs savent ce qu’ils font, que rarement recherchés. (Car quitte à être totalement défoncé et avoir des hallucinations, il y a la datura ; qui pousse un peu partout. Pourtant, ce n’est pas une substance très utilisée alors qu’il suffit de sortir la cueillir.)
« Plus cancérigène, tu meurs »
Voir plus haut, cela n’a pas été prouvé.
« Associé au tabac ou seul, le cannabis, sous forme d’huile, de résine ou d’herbe est hautement cancérigène pour le larynx, le pharynx, la gorge et les poumons.
Le cannabis est aussi toxique pour les spermatozoïdes et nuit à la fertilité des fumeurs réguliers. »
Aucune étude scientifique ne l’a montré sans être réfutée par la suite.
Fumer ou conduire, il faut choisir
Je suis tout à fait d’accord là-dessus. Conduire sous l’effet d’un psychotrope est très dangereux. De même que tout altérateur mental ( légalement, il y a les anti-dépresseurs, et autres médicaments qui ont des effets secondaires affectant la conduite).
« Rendez-vous directement à la prison, sans passer par la case départ »
Si on conduit en ayant pris de l’alcool ou des substances altérant assez fortement votre jugement, je trouve normal de sanctionner. Après, je doute que la prison soit efficace pour ça.
La prison des fumeurs de cannabis
Ce qui est vraiment triste. Non seulement la prison ne résout aucun problème, mais il l’empire en criminalisant à ce point des personnes qui n’ont que ça à se reprocher. Là où la consommation du cannabis a été dépénalisé, la consommation s’est stabilisé ou a même chuté. Les divers problèmes liés au trafic se réduisent drastiquement quand les substances sont de bonne qualité.
Les drogues, des béquilles
C’est possible en effet. Cela peut se voir avec beaucoup de chose comme la consommation d’anti-dépresseur, la télévision, les jeux, les drogues, l’alcool, etc...
Et à un enfant ?
Pour finir là-dessus, à titre personnel je n’encourage personne à consommer des drogues (légale ou non). Cependant, je ne critiquerai la consommation de telle substance que si elle est faite à outrance.
En tous cas, je ne prétends aucunement que « fumer un joint » est inoffensif, surtout pour des enfants. Cependant, à un enfant, je lui explique volontiers les effets que cela peut procurer, les doses seuils connues qui sont utiles de savoir, la forme que cela a pur ou les plantes qui sont connues pour avoir tels ou tels effets connus.
En aucune manière je ne dirais à un enfant « fais ce que tu veux » ; mais cela relève de l’éducation parentale, et les parents doivent eux-même se renseigner sur ce sujet de manière constructive.
Dans leur globalité, je concéderai éventuellement que les économistes au sens large ( donc pas uniquement les diplômés en question, mais tous ceux qui analysent de près ou de loin un modèle économique en temps réel, peu importe son échelle ) puissent être placés dans le groupe scientifiques.
D’accord, j’ai mal saisi le sujet sur ce point-là.
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