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Lunecia

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  • Lunecia 19 juillet 2012 13:55

    Bonjour, je vais tenter de vous répondre

    Nocivité du cannabis.

    Aucune preuve scientifique n’a montré d’effets « très nocifs » pour la santé, ni aucun potentiel cancérigène lié uniquement au cannabis (mais il est possible que fumé cela puisse engendrer des problèmes respiratoire, bien qu’il n’y a aucune preuve (même dans les documents officiels) d’un potentiel cancérigène.


    Le cannabis n’est pas anodin. Ses effets, suivant la dose, la manière de la consommer, et les personnes elles-même varient beaucoup. Par contre, aucune preuve de détérioration du cerveau n’a été découverte suite à une consommation de cannabis, hormis pour des cas déjà pathologiques.


    La « descente »

    Cela n’a absolument aucun sens, et montre que vous ne connaissez rien aux substances psychotropes. Ce n’est pas un reproche, mais votre argument ici ne tient tout simplement pas.

    Le phénomène de la « descente » est quelque chose de très variable, mais ce qui est souvent oublié, c’est que la descente suit une montée. Il peut parfois être difficile (bad trip) parfois ne jamais survenir. Cependant, avec un entourage (un psychotrope ne se prend pas à la légère, surtout la première fois) informé, il est aisé de rassurer quelqu’un qui s’enferme dans un bad trip et cela se passe généralement très bien (parfois même une bonne expérience en découle).

    Je mets volontairement les cas déjà pathologiques qui peuvent réagir tout autrement, mais ils restent une très faible minorité.

    « Dès les premières consommations, le cannabis provoque des pertes de mémoire et des troubles de l’apprentissage et de la concentration et une forte baisse de la motivation. »

    Durant l’effet, c’es tout à fait possible. Mais cela ne regroupe que les effets négatifs, alors qu’il existe aussi des effets subjectivement positifs (sens accru, meilleure humeur, réduction du stress, réflexion accrue, etc...)

    Effets à long terme

    « À long terme, il peut déclencher des hallucinations, des dédoublements de la personnalité et des sentiments de persécution. Ces effets peuvent se traduire par une forte anxiété et conduire à des états dépressifs sévères. »

    Ceci est un cas extrême pour des cas pathologiques latents, après un choc émotionnel (sous psychotrope l’affectif est parfois décuplé) ou une très mauvaise prise en charge d’une personne sous l’effet du cannabis.

    « L’usage répété et l’abus de cannabis entraînent une forte dépendance psychique qui conduit à une consommation obsessionnelle et peut vous faire perdre vos amis, votre travail ou votre amour… »

    L’abus de n’importe quoi est dangereux pour la santé. Cela vaut pour les diverses drogues addictives, l’alcool, les jeux, la télévision, ou tout autre chose (activité ou substance). Cela étant dit, la dépendance au cannabis ne peut éventuellement survenir qu’à un usage à très haute dose. Mais les effets à très haute dose ne sont, si les consommateurs savent ce qu’ils font, que rarement recherchés. (Car quitte à être totalement défoncé et avoir des hallucinations, il y a la datura ; qui pousse un peu partout. Pourtant, ce n’est pas une substance très utilisée alors qu’il suffit de sortir la cueillir.)

    « Plus cancérigène, tu meurs »

    Voir plus haut, cela n’a pas été prouvé.

    « Associé au tabac ou seul, le cannabis, sous forme d’huile, de résine ou d’herbe est hautement cancérigène pour le larynx, le pharynx, la gorge et les poumons.
    Le cannabis est aussi toxique pour les spermatozoïdes et nuit à la fertilité des fumeurs réguliers.
     »

    Aucune étude scientifique ne l’a montré sans être réfutée par la suite.

    Fumer ou conduire, il faut choisir

    Je suis tout à fait d’accord là-dessus. Conduire sous l’effet d’un psychotrope est très dangereux. De même que tout altérateur mental ( légalement, il y a les anti-dépresseurs, et autres médicaments qui ont des effets secondaires affectant la conduite).

    « Rendez-vous directement à la prison, sans passer par la case départ »

    Si on conduit en ayant pris de l’alcool ou des substances altérant assez fortement votre jugement, je trouve normal de sanctionner. Après, je doute que la prison soit efficace pour ça.

    La prison des fumeurs de cannabis

    Ce qui est vraiment triste. Non seulement la prison ne résout aucun problème, mais il l’empire en criminalisant à ce point des personnes qui n’ont que ça à se reprocher. Là où la consommation du cannabis a été dépénalisé, la consommation s’est stabilisé ou a même chuté. Les divers problèmes liés au trafic se réduisent drastiquement quand les substances sont de bonne qualité.

    Les drogues, des béquilles

    C’est possible en effet. Cela peut se voir avec beaucoup de chose comme la consommation d’anti-dépresseur, la télévision, les jeux, les drogues, l’alcool, etc...

    Et à un enfant ?

    Pour finir là-dessus, à titre personnel je n’encourage personne à consommer des drogues (légale ou non). Cependant, je ne critiquerai la consommation de telle substance que si elle est faite à outrance.

    En tous cas, je ne prétends aucunement que « fumer un joint » est inoffensif, surtout pour des enfants. Cependant, à un enfant, je lui explique volontiers les effets que cela peut procurer, les doses seuils connues qui sont utiles de savoir, la forme que cela a pur ou les plantes qui sont connues pour avoir tels ou tels effets connus.

    En aucune manière je ne dirais à un enfant « fais ce que tu veux » ; mais cela relève de l’éducation parentale, et les parents doivent eux-même se renseigner sur ce sujet de manière constructive.



  • Lunecia 19 juillet 2012 10:38

    Dans leur globalité, je concéderai éventuellement que les économistes au sens large ( donc pas uniquement les diplômés en question, mais tous ceux qui analysent de près ou de loin un modèle économique en temps réel, peu importe son échelle ) puissent être placés dans le groupe scientifiques.


    Cela dit, comme d’ailleurs dit dans l’article, l’économiste devrait rester neutre. Est-ce le cas ?
    Peut-être dans leur globalité ( au final, on peut entendre de tout si on cherche à tout entendre ), mais ceux qui conseillent les politiques, ou présentent sur un plateau médiatique sont la plupart du temps les mêmes à travers le temps.
    Malheureusement, la diversité de points de vue ( interprétation des chiffres ) sur l’économie n’est pas bien représentée dans les médias, ni dans la sphère politique.

    Pour finir, il est à noter que les économistes, qui analysent l’économie mondiale en temps réel, ont le soucis de l’immédiateté , ce que la plupart si ce n’est toutes les autres sciences peuvent se séparer dans leurs analyses et recherches.
    Outre cela, il peut aussi y avoir des conflits d’intérêt, puisque c’est le monde de l’argent, et qu’un économiste dans les médias peut influencer le comportement de beaucoup de personnes.


  • Lunecia 18 juillet 2012 20:08
    Sur l’article en lui-même :
    Article intéressant, j’espère en tous cas que la scène politique saura faire les bonnes discussions pour amener les bonnes solutions. Ce qui est sûr, c’est que la prohibition actuelle est un échec complet. Non seulement le dit problème n’est pas résolu, mais il a empiré ; comme sous la prohibition de l’alcool :
    • produits de moins en moins bonne qualité
    • production dans les pays pauvres à la place d’une paysannerie nourricière
    • produits de plus en plus concentrés, mal dosés, coupés, mal synthétisé ou mal extrait

    Par rapport aux généralités dites sur des drogues :
    Patricia, je me permets de reprendre cet extrait de votre réaction, car elle résume au final assez bien l’avis flou mais généralisé, du moins dans notre pays :
    « En somme :
    1° - par non création d’emplois volontaire ou non, on laisse des gens gagner leur vie de cette façon et d’autres devenir des handicapés.
    2° - On s’apprête à laisser des gens s’empoisonner officiellement.
    3° - Le trou financier de la sécu augmentera.
    4° - La génération future comptera de nombreux individus prêts à obéir comme des zombies. »

    Je vous répondrai que vous n’y connaissez rien ; mais à ne pas le prendre mal, beaucoup de gens, y compris ceux qui en consomment n’en savent grand chose au sujet des drogues. Ce qui importe à mon avis, c’est de s’informer judicieusement pour éviter de défendre une opinion avec des arguments aisément réfutables ( autant au niveau science sociale que médecine et chimie ).

    Je commencerai donc par dire que les drogues sont très diverses dans leur effets. La plupart sont naturelles, dont le très connu cannabis, les autres synthétisées ( par exemple le LSD ). Il est à savoir que beaucoup de médicaments altérateurs mentaux ( drogues légales, le terme anglais est plus parlant là-dessus, alors qu’il peut tout regrouper ) sont des dérivés des molécules connues à l’époque des premières drogues synthétiques.
    Imaginez que l’on prescrive des amphétamines pour des enfants hyper-actifs. Ces molécules sont théoriquement interdites par la loi ( molécule ayant des effets substantiellement similaires à des drogues classées illicites ), mais ont pu trouver un accès ( malheureux pour ce cas ) dans la médecine. La frontière entre les drogues légale et illégale est très mince ; et révèle plus du politique et social que de la chimie. Au passage, ça ne résout pas vraiment le pseudo-problème d’hyperactivité.

    Le cannabis :
    Pour revenir sur le cannabis, son usage remonte à plusieurs millénaires. Outre le fait d’en fumer, on s’en servait comme remède ( comme les feuilles de coca, très bonnes en infusion, où la cocaïne y est réellement infime ), en huile pour des rituels, ou plus simplement comme matière première, la plante en elle-même.

    Le cannabis en soi a éventuellement une dose mortelle, mais en la fumant, pour l’atteindre, l’asphyxie par manque d’oxygène arrivera avant. Il n’est nullement prouvé scientifiquement que le cannabis fumé ait un effet destructeur à moyen ou long terme. D’ailleurs, au vu du nombre de fumeurs de cannabis en France, il n’y a que très peu de problèmes médicaux liés uniquement à sa consommation. Le taux élevé de demande de soin est directement lié aux interpellations ( puisqu’il y a suivi de la personne arrêtée ).

    J’ajoute pour finir sur ce point que le cannais seul, fumé ou consommé autrement, n’est pas source de dépendance. L’effet procuré peut être source de reprise, mais il est très aisé d’arrêter le cannabis par rapport au tabac ( le mélange des deux est cependant souvent effectué pour être fumé, bien que ce ne soit normalement pas nécessaire ).

    Donc cela pour répondre, du moins sur le cannabis, qu’il n’y a pas de quoi créer des handicapés ou d’empoisonner la population « officiellement ». Le fait est qu’à l’heure actuelle, les pays qui ont décidé de dépénaliser l’usage du cannabis contredit totalement l’argument du répressif : Consommation moindre, âge du premier contact avec la substance plus élevée, attrait aux drogues plus fortes moins grand.

    Le cannabis est différent de la cocaïne, des amphétamines et de l’héroïne :
    «  La génération future comptera de nombreux individus prêts à obéir comme des zombies »
    L’époque des « junkies » ( 50 à 70 ) a tout de même débouché sur une énorme période d’innovations et de créativité. Il y avait un sur-usage de drogues, mais les toutes premières drogues synthétiques n’ont pourtant pas généré une mortalité terrifiante, ni une dégénération de l’intellect de la population. Cependant, une fois les premières mesures anti-drogues arrivées, de nouvelles substances sont apparues pour combler la demande ; mais ces substances ont des effets de moins en moins recommandables. L’entrée en jeu des amphétamines, de la cocaïne de mauvaise qualité, et de l’héroïne vient combler le marché à cause de l’interdiction des premières drogues qui n’avaient pas ou peu d’effet addictif ou de dégénération à long terme ( cela dit, il est possible à la fois de sortir de l’héroïne ; mais en plus de s’en remettre physiquement ).

    Donc non, cette génération n’était pas du tout prête à obéir comme des zombies ( les mouvement anti-guerre ont explosé à ce moment-là d’ailleurs, alors que la logique politique voulait sa poursuite ), comme la suivante saura aussi se révolter contre ce qu’elle ne souhaite pas.

    Et juste pour le point 3 ; si on légalisait la production et la vente du cannabis en la taxant un minimum, je suis pratiquement certain que la sécu renflouera en partie ses caisses ( au lieu de payer des centre de soin pour gérer les interpellés fumeurs de cannabis qui seul s’en sortiraient tout aussi bien ).

    ----
    Pour aller plus loin :
    Pour finir sur ma réaction à ce sujet, je dirais que le problème des drogues est un problème social, et non des substances elle-mêmes. Comme l’état alcoolique ou l’addiction aux jeux d’argent, le problème n’est pas l’alcool ou les jeux ; mais la raison pour laquelle des gens vont boire à en vomir ou jouer à crédit. Cette raison est d’ordre psychologique et social.
    Boire, jouer ou « se droguer » à outrance n’est qu’un symptôme d’un problème plus profond. D’ailleurs, les nombreux anti-dépresseurs consommés en France devraient être sur le même pied d’égalité dans le débat des drogues ( puisque altérateur mentaux aussi ).


  • Lunecia 18 juillet 2012 12:08

    D’accord, j’ai mal saisi le sujet sur ce point-là.

    Effectivement, avec un groupement de serveurs-calculateurs, on peut pré-calculer le rendu et simplement le renvoyer. Le concept est intéressant pour réduire le coût de la machine cliente ( besoin de moins de puissance de calcul ) au prix d’une utilisation maximale de la bande passante. Il serait même possible « d’obliger » l’achat d’une machine spécifique ( type console dédiée ) pour l’accès à ces jeux.

    Je reviens donc partiellement sur mon premier point.
    Il ne sera pas du tout évident de récupérer un jeu qui ne tourne que sur des machines distantes puisqu’on ne peut récupérer que ce qui apparaît à l’écran. C’est à mon avis le seul point problématique sur la vie des jeux à long terme.

    Du reste, je maintiens la suite de ma première réaction. Le marché est beaucoup trop jeune pour en voir des perspectives ( de ce que j’ai pu en voir, le concept fonctionne mais est loin d’être vraiment abouti ; je pense qu’on peut aller encore plus loin ). Autant du côté des éditeurs que des joueurs ; tous testent et font évoluer justement le concept et sa viabilité.
    Pour les développeurs, il y a une grosse facilité à centraliser les calculs ( le seul problème de compatibilité est le rendu final, mais qui peut être suffisamment générique pour les écrans ). Et pour les éditeurs, ils changent leur système économique en vendant un accès et non le jeu lui-même. Les éditeurs n’ont aucun intérêt à réduire drastiquement l’accès aux jeux à court terme ( là où les jeux sont le plus joués ) au risque de mécontenter leurs clients pour un service de « mauvaise qualité ».
    Mais comme je l’ai dit, tant que les joueurs acceptent ce système, il ne peut qu’aller plus en avant s’il est rentable.
    Bien qu’à titre personnel l’accessibilité du jeu après son seuil d’obsolescence devrait pouvoir subsister d’une manière ou d’une autre ( par exemple, rachetée par un tiers ( association type MO5 ) qui pourrait le remettre en marche - contexte à définir - sur leurs machines ).


  • Lunecia 18 juillet 2012 01:25
    « On n’oublie surtout pas l’avantage qui fait sourire les productions : la fin du piratage. Efficace oui. Prometteur ? Difficile à dire... »
    Etant moi-même programmeur - même si ce n’est pas directement mon domaine, les jeux vidéos - je ne dirais pas que c’est la fin du piratage. C’est d’ailleurs « grâce » au piratage que l’on peut retrouver des jeux sous émulateurs afin de les (re-)découvrir. Je pense que pour des jeux mythiques, le fait de pouvoir y rejouer, ne serait-ce que pour un intérêt journalistique, perdurera malgré la difficulté de les faire tourner. Le fait que ce soit en ligne rend certes la tâche encore plus complexe, mais si on peut savoir quelles données ont besoin de transiter, recréer un serveur même local peut se faire sans trop de soucis techniquement ( chose je crois cependant illégale ; bien qu’après quelques années d’obsolescence, ça puisse tout de même passer - ou même que les développeurs initiaux proposeront d’eux-même ? ).

    « que paie-t-on au final si le jeu est géré par internet ? Qu’arrive-t-il si les serveurs s’arrêtent de tourner ? »
    On paye l’accès du jeu ( mais pas sa disponibilité, cela dit ). Et si les serveurs sont coupés, la disponibilité justement disparaît.
    Bonne ou mauvaise chose ? Normalement, on accepte les conditions d’utilisation, donc juridiquement cela ne pose pas de problème. Par contre, si les joueurs commencent à « boycotter » des jeux ( ou leurs suites ) à cause du système économique, les éditeurs n’auront d’autre choix que d’en proposer un autre.

    « Est-ce que le jeu vidéo ne tue pas le jeu vidéo ? »
    Je ne pense pas. Le modèle économique évolue, mais les joueurs suivent pour le moment. Je crois qu’il est encore trop tôt pour savoir ce qu’il en adviendra.

    « Plus simplement, est-ce que ces nouveaux jeux traités directement par de puissants serveurs ne sont-ils pas en train de tuer le marché des consoles, des jeux matériels et d’occasions qui ont fait l’âge d’or de cette industrie ? »
    Il faut une machine client de toutes façons. Que ce soit une console, un smartphone ou un ordinateur. De ce côté-là, c’est aux industriels de développer des machines utiles à cette fin ; ou de se diversifier - comme ça devient le cas actuellement avec de nouveaux services - en créant des machines « toutes en une », et/ou si possible avec une même interface pour les appareils mobiles - chose en cours actuellement.

    -----
    « Petit bémol, il est fortement conseillé d’avoir une connexion internet très solide pour supporter le téléchargement de l’image sur votre écran. » 
    Juste là-dessus : Si le jeu est bien fait, les données transitent dans un flux le plus petit possible ( optimisation de l’utilisation de la bande passante, très important pour des jeux massivement multijoueurs, surtout côté serveur ). Normalement, il n’y a jamais de calcul d’image côté serveur puisque le rendu de l’image dépend de la machine cliente. Les données son et image sont normalement préchargées au lancement ou installées chez le client. Le jeu n’étant pas en cours à ce moment-là, le problème est minimisé ; au moins pour leur jouabilité.
    Certes, il n’est pas faux qu’il faille une bonne connexion internet ; surtout stable et avec de la marge car de plus en plus de chose passent par les mêmes vecteurs ( personnellement, j’y joue via le wifi ce qui détériore le flux jusqu’à mon pc portable, je n’ai jamais eu de soucis de latence élevée malgré cela, mais de perte de signal si. )

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