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maamar farah

maamar farah

Ecrit des papiers dès l’âge de 15 ans, qui sont publiés dans le quotidien régional de l’Est algérien "An Nasr", anciennement "La Dépêche de Constantine". Journaliste professionnel, il fonde le premier quotidien indépendant algérien, "Le Soir d’Algérie".
Anime actuellement un billet quotidien et une chronique hebdomadaire

Tableau de bord

  • Premier article le 09/01/2007
  • Modérateur depuis le 30/01/2007
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Derniers commentaires



  • maamar farah maamar farah 24 janvier 2007 01:08

    @ bonjour les sources d’information

    A propos d’Alterinfo, ce n’est pas ma source, mais c’est un point de vue, un éclairage que l’on peut rejeter aussi.

    @ Forest Ent

    Encore une fois, ce n’est pas moi qui ai inventé le plan de l’attaque contre l’Iran. Condoleezza Rice a été interrogée à ce sujet par un sénateur, des militaires américains en parlent. Vous avez raison : les Américains ne sont pas sssez fous pour lâcher des bombes atomiques contre des installations militaires en Iran. Eux, leur spécialité, c’est de les lâcher sur les civils (Hiroshima, Nagasaki)



  • maamar farah maamar farah 24 janvier 2007 00:56

    Bonne nuit à vous aussi, Arthur. Au plaisir de vous lire et à demain.



  • maamar farah maamar farah 23 janvier 2007 22:43

    Des élucubrations ? Je n’ai pas inventé quand même le débat entre le sénateur Biden et Condoleezza Rice ! Il est question d’attaque de l’Iran : guerre, frappes, avec ou sans Israël, je ne sais pas trop. Mais l’Iran est dans le champ de mire des néo conservateurs et ce n’est pas la coquetterie intellectuelle de quelques analystes, victimes de la grosse manipulation, qui changera quoi que ce soit à cette réalité.

    L’Amérique a une autre politique à offrir au monde. Une politique qui réconciliera cette grande nation avec les valeurs de démocratie et de liberté qui sont agressées par la pratique guerrière et injuste de Bush. Pour être dans les bonnes grâces de cette équipe sectaire, il ne faut surtout pas avoir une dignité nationale, un esprit patriotique et une vision pacifique et constructive des rapports internationaux !

    La réaction des extrêmistes est une réponse désepérée à l’injustice et au mépris de cette puissance. Le jour ou l’Amérique aura une autre politique, le monde sera plus tranquille et l’Iran aura autre chose à faire que d’essayer d’avoir une arme de dissuassion (pour la Corée, c’est déjà fait : Bush doit réfléchir à deux fois avant toute attaque). Deux années et il ne sera plus là, nous dit-on ! Deux années de trop : encore plus d’agressions contre le climat, plus d’injustice et de pauvreté aux USA, plus de guerres et de destabilisation dans le monde ! Et le risque d’une déflagration nucléaire... Il faut que ce gars parte pour que le monde retrouve son sourire. A ma connaissance, ni l’Irak de Saddam, ni l’Iran ne sont à l’origine de la m... actuelle !

    Lire :

    Iran : plans de guerre de Georges Bush pour mettre en déroute l’« ennemi » (http://www.alterinfo.net/Iran-plans-de-guerre-de-Georges-Bush-pour-mettre-en-deroute-l-ennemi-)



  • maamar farah maamar 23 janvier 2007 18:44

    Je vais prendre un exemple (par l’anticipation) de ce qu’est la manipulation. Il existe en Algérie deux réacteurs nucléaires, l’un dans la banlieue d’Alger (de petite dimension), l’autre du côté de Djelfa (250 kilomètres de la Capitale). Personne n’en parle et les deux centres servent à des fins pacifiques. Peut-être même que vous n’en avez jamais eu connaissance.

    Tant que le pouvoir d’Alger coopère avec les Etats-Unis sur le plan économique (présence des grandes compagnies pétrolières US au Sahara) et sur le plan militaire (lutte anti-terroriste et facilitation pour mettre en place un système de défense du Sahara et du Sahel), personne ne s’inquiètera de cette présence nucléaire. Mais, imaginez un régime qui se met du côté de l’Iran, de Cuba et de Venezuela ; un régime révolutionnaire qui renationalise le pétrole, se détourne de la mondialisation et du diktat du capitalisme mondial et soutient la résistance irakienne. Là, vous entendrez parler de ces réacteurs qui deviendront un danger pour les voisins de l’Algérie et de l’Europe. Grâce à la manipulation, aux reportages télévisés, aux discours des hommes politiques, aux éditoriaux, vous verrez l’Algérie comme vous êtes en train de voir l’Iran.

    Voici une information qui date de ce jour, paru dans le quotidien arabophone « El Khaber » : « Concernant les perspectives de coopération dans le domaine nucléaire, le ministre Russe a affirmé « nous avons convenu dans le cadre du mémorandum d’entreprendre les contacts entre les experts des deux pays pour étudier la possibilité d’établir une coopération bilatérale, il faut définir les domaines de coopération, nous espérons pouvoir commencer le travail dans les plus brefs délais ». Il a déclaré que les deux pays vont former des équipes communes composés d’experts pour mettre en place un programme visant à définir les étapes de coopération dans ce domaine, Bouteflika avait annoncé un programme Algérien pour le développement de la coopération avec les pays possédant une technologie nucléaire à des fins pacifiques. Pour rappel, l’Algérie possède deux réacteurs d’essais « Nour » et « Essalem » dans la commune de Draria à Alger et à Ain Ouassara dans la wilaya de Djelfa. Ces deux réacteurs font l’objet de visites d’inspection périodiques des experts de l’Agence Internationale d’Energie Atomique, AIEA. » - 22 janvier 2007

    Il n’y a rien d’anormal. Mais si...



  • maamar farah maamar 23 janvier 2007 18:19

    M. arthur

    Je ne sais pas ce qu’a écrit exactement le New York Times en 2003, mais je sais qu’avec le début de la guerre, toute la grande presse s’était alignée. Vous me dites que je me trompe et qu’avec un peu plus d’informations, puisées là où je pense, je changerai d’avis.

    Juste pour vous dire que j’avais déjà vu juste en 2003, un mois avant la guerre, je vous invite à lire cette chronique publiée le 23 février 2003 sous le titre :

    « Pas de printemps pour bagdad »

    Qu’est ce qui se passe dans la tête de George W. Bush lorsqu’il se retire dans sa chambre la nuit venue et que les portes de la Maison Blanche se referment sur le brouhaha de Washington ? Qu’est ce qui se passe dans la tête d’un homme qui s’apprête à lancer ses troupes contre un peuple qui n’a plus les moyens de se défendre et qui a été vidé par une décennie d’embargo ? A-t-il conscience de l’étendue du drame qu’il s’apprête à provoquer et qui restera dans les annales de l’histoire comme la plus injuste des guerres ? Ces murs hantés par le souvenir des grands chefs d’Etat qui se sont succédés à la tête des Etats Unis peuvent-il couver un si horrible projet ? Et lorsque, sous le feu des bombes et le bruit des canons, des femmes et des enfants seront sacrifiés sur l’autel d’une gloire éphémère, que restera-il de la conscience de cette Amérique si prompte à brandir ses valeurs ? Que restera-il du combat de George Washington et des serments des patriotes ?

    Tout a été dit ou presque sur cette guerre annoncée et dont l’objectif n’a convaincu personne ; tous les arguments présentés par les va-t-en-guerre ont été écartés un à un par la réalité du terrain et la logique de la paix qui compte aujourd’hui une majorité de partisans à travers le monde. Nous ne reviendrons pas donc sur les prétextes fallacieux avancés par l’administration Bush, ni sur les prétendues preuves présentées par M. Collin Powell pour justifier l’attaque contre l’Irak. Il est entendu aujourd’hui que cette guerre est beaucoup plus motivée par la logique propre aux faucons qui entourent George W. Bush que par la nécessité de désarmer un pays dont le potentiel militaire à été balayé par la « tempête du désert » en 1991. Il semble que la puissance économique des Etats Unis ne peut s’installer dans la durée que si elle est « boostée » par une guerre tous les dix ans. Les lobbies de la toute puissante industrie militaire qui a des liens étroits avec le Parti républicain et dont l’aide financière à la dernière campagne de Bush a été fortement appréciée, ces lobbies semblent avoir trouvé une oreille attentive auprès de certaines personnalités connues pour leur ultra conservatisme. Par ailleurs, il y avait une vieille affaire qui traînait entre les Bush et Saddam et comme le chef de la Maison Blanche ne s’est pas débarrassé de son complexe de « cow-boy », voilà une belle occasion de régler définitivement son compte à cet ennemi implacable, ce méchant qui continue de narguer les bons. Une fin dans le style « règlement de comptes à OK Corral » pour faire triompher une certaine idée de la justice et du bien... cela convient bien à cette majorité d’Américains abreuvés aux mamelles d’Hollywood et des Networks qui distillent quotidiennement leurs bêtifiantes sucreries !

    Sur un autre plan, certaines indiscrétions ont fini par planter le véritable décor du scénario qui va se jouer dans les prochains jours et qui est beaucoup plus vaste et plus profond que ces affaires de rancune familiale. Il s’agit de contrôler totalement et définitivement le Moyen-Orient et ses formidables ressources pétrolières. On comprend mieux aujourd’hui pourquoi l’administration Bush n’avait pas voulu s’impliquer d’une manière directe dans le conflit israélo-palestinien, malgré l’urgence de cette tâche et les engagements pris par M. Clinton.

    En fait, Bush préparait son coup depuis le début : cette question, -comme beaucoup d’autres- allait trouver sa solution dans le cadre d’un déploiement militaire qui va viser l’Irak en premier, avant de s’étendre à d’autres pays dans le cadre d’une nouvelle stratégie impliquant une participation active de l’Etat sioniste dont les prétentions pour un « grand Israël » n’ont jamais été aussi près de se réaliser !

    Alors, nous ne savons plus si c’est par manque de jugement ou par peur que les dirigeants arabes feignent d’ignorer ces nouvelles et terribles réalités qui font peser des dangers très graves sur les régimes non inféodés à Washington et menacent la survie de la cause palestinienne ainsi que l’essence même du combat pour la dignité arabe, mots devenus soudainement creux et qui ne sont plus galvaudés que par quelques éditorialistes en mal de gloire passée. Les enjeux futurs et présents sont à ce niveau, car si Baghdad tombe, que répondrons-nous à nos enfants lorsqu’ils se poseront la question de savoir si Chirac et Schröder n’ont pas finalement mieux défendu l’honneur arabe que des dirigeants préoccupés par la survie de leurs régimes ?

    Bien entendu, il est clair que Saddam n’est pas un exemple de démocratie et quelque part, il est responsable des malheurs qui se sont succédés sur ce qui fut une puissance arabe (son invasion du Koweït en 1990 reste un crime impardonnable), mais nous pensons que la guerre et son cortège de malheurs n’est pas le meilleur moyen de régler le problème de la démocratie dans le monde arabe. Et puis, comme nous le rappelions à M. Coffee, alors le premier secrétaire de l’ambassade américain à Alger en 1991, lorsqu’il était venu nous rendre visite, au siège de notre journal, nous rappeler que nous devions être contents de nous débarrasser d’un dictateur : sur quels critères s’appuie-t-on à Washington pour distribuer les bons et les mauvais points en matière de démocratie ? Maintenant, si des royaumes et des émirats gouvernés par des castes moyenâgeuses sont un exemple de démocratie pour Washington, qu’on nous le dise. Et clairement ...

    Le soir de la grande décision, lorsque M. Bush sera en face de sa conscience, il sera trop occupé à écouter les murmures de ses conseillers derrière les portes capitonnées pour entendre la rumeur qui monte et qui exprime bien cette revendication première des hommes et des peuples : vivre en paix. Une bien dérisoire requête pour un homme qui ne sait pas encore qu’il va rentrer dans l’histoire. Mais par la mauvaise porte..." (Le 23 février 2003)

    - Je ne m’étais pas trompé. Et, je peux me tromper cette fois-ci, mais sachez que si l’on peut vaincre les Etats, on ne peut jamais vaincre les peuples.

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