mac

@armand
des milliers d’élèves qui iraient dans le public

et même des millions...
L’enseignement privé est une soupape de sécurité pour l’état, les enseignants qui sont des agents de l’état mais non fonctionnaires, peuvent perdre leur emploi s’ils n’ont pas leurs heures, contrairement à ceux du public, ils payent plus de cotisations sociales mais ont des retraites plus faibles, par contre pour corriger les examens comme le bac ou le brevet, là on ne les oublie pas...

@amiaplacidus
Il n’y a aucune raison pour que les écoles privées reçoivent des fonds publics. Parce qu’ajoutés aux fonds privés elles ont des ressources bien plus grandes que les ressources du public.

C’est généralement faux, déjà les enseignants à compétences égales sont moins payés, car plus de charges sociales et leur retraite est calculée sur les 25 meilleurs années et non sur leur derniers six mois. Les fonds publics reçus dépendent beaucoup de l’endroit où vous êtes, mais ne couvrent pas tout. S’il fallait scolariser les 2 millions d’élèves dans le privé de la même manière que des autres élèves dans le public,cela coûterait plusieurs milliards supplémentaires par année à l’état.

Il n’y a aucune raison pour que les écoles privées reçoivent des fonds publics.

Dans ce cas, les parents scolarisant leurs enfants dans des écoles privées, devraient pouvoir déduire leurs frais de leurs impôts, comme pour n’importe qu’elle association plus ou moins bidon.

Mes deux enfants ont été strictement dans le public, l’un est ingénieur, l’autre musicienne, ils ont parfaitement réussi leur cursus scolaire.

Et bien entendu ils étaient scolarisés dans une banlieue difficile ?

@mac
Au temps pour moi, le numérique représenterait plutôt de l’ordre de 3 à 4% des émissions de GES, mais c’est tout de même plus que l’aérien...
2% à 3% pour l’aérien et au moins 97% pour tout le reste...

Quelle déception de lire des enseignants reprendre, sans grande analyse, les plus grands poncifs des médias de masse, eux mêmes sous tutelle de puissances financières et de lobbies.

Quand j’étais à l’école primaire, à la fin des années soixante dix, mon instit à la blouse grise nous parlait de la comète de Halley qui passerait presque 10 ans plus tard, il nous parlait du fer qu’on avait dans le corps (au départ, on se voyait avec des barres de fer à l’intérieur de nous !) , il nous disait aussi qu’il ne fallait pas forcément croire tout ce que l’on voyait à la télé, que les journalistes faisaient parfois des fautes de français et qu’ils n’avaient pas la science infuse. Une fois, il nous avait parlé de la voyante de son village qui avait passé une annonce pour retrouver son chien !

Bref, il nous éveillait tout en développant notre esprit critique...

Il m’a marqué à vie...

J’ai l’impression qu’on en est loin maintenant.