Né en France en 1975. De formation juridique. De ses voyages sur plusieurs continents, il garde un vif intérêt pour l’étranger et plus particulièrement pour l'Eurasie et l'Europe. La découverte de ces horizons l’a amené à se former à la théologie et la spiritualité du monde chrétien orthodoxe, à étudier l’histoire de la pensée européenne et à s’intéresser à la géopolitique du monde slave.
J’en suis très honoré. Étant un lecteur attentif de De Defensa et du Vineyard of the Saker, je suis vos contributions depuis plusieurs années déjà. Je contribuerai bien volontiers.
Merci, Pierre. Très heureux que cet article vous ait intéressé.
S’agissant de la Finlande et de l’Islande, vous avez raison de relever l’erreur : elles ne sont pas riveraines de l’océan arctique. Je me référais au cercle arctique (qui traverse ces deux pays) ; j’aurais dû le préciser et éviter d’employer l’expression de « pays riverains ».
Le Propaganda est à lire ; vous ne serez probablement pas déçu. Peu volumineux et facile à lire, il est extrêmement instructif à beaucoup d’égards, notamment par le mélange de vanité, de naïveté et de cynisme que trahit Bernays (il est vrai qu’il faut savoir lire entre les lignes, car il applique à ses propres propos la méthode manipulatoire du camouflage de buts simplement égoïstes - sa réussite, don il est très fier - sous des dehors désintéressés et humanitaires). C’était sans doute un homme d’une intelligence moyenne, mais d’un opportunisme et d’une habileté typiquement américains, qui sut mettre les découvertes de son temps au service de ses ambitions et de sa réussite personnelle. Si l’on devait qualifier en un mot le moteur existentiel de Bernays, on pourrait retenir celui d’ « égoïsme ».
Les élus ont le même rôle que toute autre autorité : être les relais, à leur insu ou non, de ce qui est décidé par les despotes éclairés de l’UE. A la décharge de ceux, très minoritaires, qui restent intègres et fidèles à la France, il est vrai que les élus nationaux sont des cibles de choix de la « nouvelle propagande » et qu’il peut leur être très difficile de savoir toujours faire la part des choses. Mais dans leur grande majorité, les élus suivent le système, que ce soit par conviction, par intérêt, par lâcheté ou par fatalisme.