Au sujet de l’affaire de UIMM / Medef : vous êtes au courant depuis 2004, vous étiez alors ministre de l’Economie et des Finances, pourquoi vous être assis sur le dossier depuis tout ce temps ?
« Si j’me suis ‘assis d’ssus’, comme vous dites si élégamment, M’sieur Poivre, c’est que le dossier était très volumineux et que depuis internet, y’a plus d’annuaires au Ministère. Et comme mon ami Tom Cruise dans Top Gun, il faut bien trouver quelque chose pour que je n’aie pas le menton sur le bureau. Tout le monde ne peut pas dépasser le mètre quatre-vingt, M’sieur Poivre. Moquer quelqu’un sur son physique, ce n’est pas très joli. D’autant que permettez-moi d’vous dire que vous êtes peut-être grand, hin, hin, - regards complices aux autres journalistes-, mais comme à la montagne, ça se dégarnit sur les hauteurs ! » - Les autres journalistes sont écroulés de rire…-
"Et pis croyez-moi, quand je suis arrivé à l’économie et aux finances après l’aut’ incapab’, j’avais aut’ chose à faire".
Calvi rebondit : « Justement. Lors de votre passage dans ce ministère, le déficit s’est creusé comme jamais et on ne peut pas dire que les mesures qui ont été prises depuis un an aient arrangé les choses : croissance en berne, baisse du pouvoir d’achat, déficit revu à la hausse…
- Ecoutez M’sieur Calvi, moi j’ai été élu pour que ça change, et ça change ! Vous pouvez pas dire le contraire ».
-Mais la campagne s’est beaucoup jouée sur la crédibilité, crédibilité que vous mettiez en doute chez votre adversaire. Or, étant donné les résultats catastrophiques de votre politique…
- M’sieur Calvi, vous mettez ma crédibilité en doute : c’est malhonnête ! Ma crédibilité, c’est les français qui croient en moi à 53 %. Croyez moi que quand vous f’rez 53% avec vos émissions vous viendrez m’donner des leçons ».