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  • Mahi Mahi 28 février 2012 16:00

    Si on étudie la déclaration des droits des peuple autochtone on voit que le principale point est le droit à l’autodétermination, c’est le point crucial de notre démarche. Le second point est le droit de disposer de notre argent comme nous voulons parce qu’actuellement la loi sur les indiens nous considère encore comme un enfant dont il faut tout gérer à sa place.

    Pour ce qui est des redevances, le montant demandé pour 4 réserves don la mienne s’élève à 90 millions de dollars. Nous somme loin du milliars, la poursuite de 5 milliars est juste une tactique ayant pour but de forcé les 2 pallier gouvernementaux à revenir négocier. Le 90 millions correspond à la valeur de la perte foncière en lien avec la création de plusieurs municipalité érigées sur nos territoires sans notre consentement et aussi à une partie des ressources naturelles prélevées sur nos territoires depuis les 150 dernières années. Notre calcul se base sur le prorata de notre population face à celle de la région où l’on se trouve, et ce calcul correspond à 3% de l’assiette fiscale de tout ce qui s’est pris et qui se prendra dans le futur sur nos terres, toujours depuis les 150 denières années et ce, dans la mesure où nous reptésentons 3% de la population de la région du Saguenay Lac-St-Jean.

    Donc en bout de ligne la facture ne sera pas si sallée que ça. Et de plus elle sera partagée entre les 2 pallier de gouvernement, provincial et fédéral.

    Pour ce qui est de nos territoires, nous désiron maintenir nos droits de chasse et de trappe et non tout reprendre aux non-autochtones, et de plus nous voulons protèger quelques zones qui correspondent à des endroits patrimoniaux importants pour nous.

    J’admet que certaines comunauté soit moins matures sur le plan social, économique et politique, c’est la raison pour laquelle notre nation (les Ilnutsh ou Montagnais) est ceindée en 2 conseil tribaux de négociation représentant chacun 4 ou 5 communauté. Nos visions concernant les négociations territoriales étaient trop divergeantes, et personnellement je trouve que les communautés de la côte nord sont trop gourmandes et qu’elle ne voit que l’argent au bout du chemin.

    Il ya d’autres aspect qui sont négocié mais il serait trop long de les énumérés tous. On parle entre autres de modifications de lois et même du droit de se voter certaine lois mieux adaptés à notre situation, le « common law » (système juridique Britannique en vigueur actuellement) protèges l’individus tandis que nous sommes de notre part, des collectivité. Nous désirons aussi avoir le droit d’adapter notre propre système éducatif qui lui aussi ne cadre pas actuellement avec notre réalité qui ne correspond pas avec la vision du ministère provincial de l’éducation. Il y a plein d’autre point mais bon.... p’tet plus tard  : )

    Chez nous nous pensons à l’avenir, à la création d’un gouvernement Ilnu parfaitement autonome, et à une cohabitation harmonieuse et un partage équitable des ressources et du territoire avec les gens établis chez nous. C’est la raison pour laquelle notre démarche s’intitule « L’approche commune ». Malgré tout ça selon bien des gens de notre région on passe encore pour des voleurs.




  • Mahi Mahi 28 février 2012 00:32

    Je crois que le débat prend une drôle de tournure.

    Peu importe qui a profité le plus de la colonisation, Peu importe à qui l’on doit attribuer la faute.

    L’article de Natasha ne fait que dénoncer des événements qui ce sont produits dans notre histoire et qui malheureusement sont appuyés par des faits historiques et de surcroît par des décisions politiques et des lois. Je ne vois pas en quoi le fait de parler du génocide camouflé d’un peuple, puisse insulter d’autre peuple qui ont été victime d’atrocités similaires ou encore pires comme les Juifs, les Tutsi ou la population sud africaine. S’il le faut je suis bien prêt à regrouper tout les génocides de la planète et à parler d’un seul génocide, celui de l’humanité, afin que personne ne se sente oublié ou insulté.
     
    À quoi sa sert de chercher à excuser l’histoire ?

    Maintenant j’vais prêcher pour ma paroisse.

    Je suis un Pekuakamiulnu (Montagnais du Lac-St-Jean) et la situation politique et territoriale de ma nation est très particulière si on la compare à celle des autres nations dans le reste du Canada. La première chose qu’il faut savoir concernant l’acquisition des territoires indiens du canada, est que ça s’est fait à coup de traités (traités numérotés) légitimés par le premier document d’ordre constitutionnel du Canada, c’est-à-dire « La proclamation royale » de 1763. Ces traités ont été négociés avec une très grande partie des autochtones du Canada et visait l’acquisition des titres foncier des territoires indiens par la couronne Britannique (il y a aucun français la dedans). Mais il y a eu des exceptions, dont je parlerai plus bas. La négociation des ces traité ne s’est pas effectués de façon équitable, je l’ai mentionné plus haut dans mon premier commentaire, la preuve réside dans la comparaison des procès verbaux des négociations de ces traités, disponibles aux archives nationales, avec les traités écrits qui eux sont disponible sur le site internet du gouvernement du canada. On voit clairement que les amérindiens ne savait pas ce qu’était un titre foncier, et que les négociations verbales (puisque les amérindiens ne savaient pas lire) étaient complètement différentes de ce qui s’est retrouvé pas écrit dans les traités. Donc en bout de ligne le pays au complet s’est construit sur le manque d’instruction des amérindiens. Il n’y a qu’à mettre la main sur une copie de la loi sur les indiens avant l’amendement de l’article qui concernait l’accès à l’instruction pour comprendre que le Canada a tout fait pour bloquer le développement des amérindiens afin de terminer sa conquête territoriale sans avoir à trop négocier. Date de signature du dernier traité : 1947. Amendement de l’article en question : 1951.

    Il est important de savoir que la constitution canadienne ne protège que les territoires dont les titres fonciers ont été acquis par la signature de ces dits traités. L’histoire entourant les détails des cette période, qui s’est déroulé sur à peu près 175 ans, est beaucoup plus longues mais bon… nous nous concentrerons que sur l’aspect juridique.

    Les exceptions

    Il y a 3 provinces ou le Canada n’a signé aucun traité.

    La Colombie Britannique

    Dans le cas de la Colombie Britannique, l’absence de traité vient du fait que les USA venaient d’acquérir l’Alaska et qu’à tout moment ils pouvaient décider de prendre possession de la Colombie Britannique pour se donner un accès facile à l’Alaska. Comme il y a un mur naturel (les rocheuses) qui rend difficile l’accès à ce territoire il devenait difficile de le défendre militairement parlant. Donc le Canada a maintenu le statuquo concernant la signature d’éventuels traités dans cette province.  La Colombie Britannique à été la première province à négocier avec les autochtones sur le plan territoriales et ces derniers ont obtenu différent petits pouvoirs régionaux. Il reste encore du chemin à faire les négociations n’ont pas été faites avec toutes les nations.

    Les territoires du nord-ouest

    Le statuquo maintenu dans les Territoires du nord-ouest vient tout simplement du fait que cette partie du pays ne représentait pas d’intérêts particulier au moment de la confédération, et ce en raison de sa situation nordique. Cependant, beaucoup plus tard, des négociations ont été entamés et ont mené à la constitution d’une 11e province, le Nunavut, où les indiens ont obtenu un pouvoir provincial. 

    Le Québec

    Pour ce qui est du Québec (c’est chez nous ça), rien n’a encore été réglé. La raison du statuquo est en lien avec la révolte des patriotes de 1837-1838, la province risquait de retomber à tout moment sous la main des Français. Et jusqu’à ce jour aucun traité n’a encore été signé et ce malgré plus de 25 ans de négociation. Légalement parlant dans la mesure où nous n’avons jamais cédé nos titres fonciers par aucun traité (exception : convention de la Baie James et du nord québécois) et que la colonisation de nos territoires a quand-même eu lieu, nous nous retrouvons dans un grand vide juridique qu’il faut remplir. De notre côté chez les Montagnais, nous possédons un acte notarié émis en 1851 dans lequel nous stipulons clairement que la colonisation de notre territoire est illégale. Nous avons été carrément ignorés. Ce document et l’absence de traité constituent aujourd’hui une preuve légal qui démontre clairement notre position et qui à toute sa valeur sur le plan juridique. D’où la possibilité d’une éventuel poursuite en cour suprême qui, vue les éléments historiques, l’absence de traités et d’autres preuves matérielles, risque fortement de pencher en notre faveur. La poursuite est cependant notre dernier outil, un ultime recours.

    Le Canada, surtout depuis le gouvernement Harper, a très bien démontré sa mauvaise foi en se retirant des tables de négociations. Le Québec par contre semble beaucoup plus ouverts mais n’a pas le choix de se retirer aussi dans la mesure où une entente n’est possible qu’entre les 3 parties, soit : Les indiens, le provincial et le fédéral.  La poursuite de 5 milliards mentionnée plus haut par Édith, n’est qu’une tactique qui sert à ramené les 2 gouvernements à nos tables de négociation dans la mesure où ils savent très bien que nous risquons de gagner notre poursuite et en sachant qu’ils ne veulent pas nous payer un montant aussi exorbitant. Cette information est malheureusement interprétée comme un manque d’intelligence des nations autochtones du Québec, qui supposément ont des folies de grandeur. Pour ma part je ne pourrai jamais blâmer l’ignorance.

    Un autre espoir pour tout l’ensemble des nations du Canada demeure dans l’éventuelle ratification de la « Déclaration des droits des peuples autochtones » promue par l’ONU, ratifiée par 143 pays sauf le Canada, les USA, l’Australie et la Nouvelle Zélande. Bizarrement ce sont les 4 plus grands empires coloniaux établis en territoires autochtones. Le Canada, en avril 2010 a manifesté officiellement son approbation à ratifier la déclaration, mais à ce jour rien n’est encore signé. Si jamais le canada signait, il serait obligé de revoir et de renégocier tout les traités numérotés qui ont été signés depuis les 200 dernières années, du moins ceux où il est clairement démontré que les amérindiens ont été floués, ca veut donc dire tout les traités.

    Voilà le portrait réel de la situation autochtone au Canada. Les faits juridiques mentionnés plus haut sont indiscutables, donc rien ne sert d’argumenter avec des bribes d’information mal interprétées et mal utilisées.

    L’avenir de réside pas dans le « À qui la faute ! » mais plutôt dans le « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ! »

     







  • Mahi Mahi 24 février 2012 05:28

    Les canadiens ne sont pas coupables des actions menées par leur gouvernement. Ils sont plutôt coupable de leur ignorance et de leur mépris. Le canadien qui connais notre situation dans les réserve ne s’exprime pas avec autant de préjugé que les autres.



  • Mahi Mahi 22 février 2012 18:48

    Oui il y a encore de l’espoir.

    Je pense personellement que le retour à la vie traditionnelle est impensable vue que le nombre de notre population est toujours grandissant et que les ressources de la forêt ne suffiraient pas à combler les besoin de tous.

    Parcontre l’espoir réside, en premier lieu, en une éventuelle signature des gouvernement américains et canadien, de la charte des droit droit des peuple aborigène promu par l’ONU.

    En deuxième lieu, en permettant aux amérindiens de se développer économiquement, parce que actuellement il y un paquet d’entrave, qui nous empêche d’atteindre une certaine autonomie, Les canadien chiale sur notre dépendence face à l’état mais ils ne font rien pour nous aider à briser cette dépendence, ils font l’inverse.

    En troisième lieu, advenant une abolition de certains aspect de la loi sur les indiens qui nous bloquent économiquement nous serions en mesure d’appliquer toute notre système de valeur aux différentes sphères qui compose une société moderne, social, politique économie etc. Ainsi notre culture serait sauvegardée et du même coup elle ne serait pas figée dans le temps comme plusieur ont tendance à la considérée. Toute culture à le droit à l’évolution.

    Nos valeurs s’appliquent très bien au développement de technologies plus écologiques, à un système économique qui pronerait le partage équilibrée des richesse, à un système politique qui s’assurerait de prendre les décisions qui prônent pour l’intérêt de tous plutôt que pour quelques privilégié.

    Voilà le reflet d’un avenir pas mal meilleur pour notre peuple. Faut juste faire attention pour ne pas tomber dans le piège de l’argent.

    Quand le dernier gibier aura été chassé, que le dernier poisson aura été pêcher, que la dernière terre aura été cultivée, alors seulement là nous saurons que l’argent ne se mange pas !

    (citation d’un chef indiens fin 19e siècle)



  • Mahi Mahi 22 février 2012 05:26

    Premièrement, le terme génocide est parfaitement bien utilisé, quand on parle d’un génocide, on parle de l’élimination systématique d’une population par une autre, on ne parle pas nécéssairement d’un massacre ou d’une boucherie. La population des 2 amériques avant l’arrivée des européens s’élevait à approximativement 22 milions d’individu aujourd’hui on en compte à peine 6 millions. Donc oui il y a bel et bien eu un génocide. Pour ce qui du génocide canadien on ne parle pas d’un massacre mais plutôt d’un génocide silencieux basé sur l’adoption de politiques complètement anti-humaniste visant l’extinction d’un peuple.

    La loi fédéral sur les indiens date de 1851, et est complètement désuètes. Le niveau de droit d’un amèrindien au canada est inférieur à celui d’un citoyen mineur canadien. On y retrouve un article sur le code d’appartenance qui démontre très bien le but de vouloir éteindre la race amerindienne. Il y a un autre article de cette même loi qui empêchait tout amerindien d’atteindre le niveau universitaire sans être automatiquement émancipé, ce qui veut dire que si tu devenais trop instruit tu devenais un blanc, tu ne pouvais pas retourner dans ta communauté qui était uniquement réservé aux indiens. Cet article à été amendé seulement qu’en 1951 ce qui explique l’incroyable retard social qu’on retrouve dans les communauté autochtones. Curieusement le dernier traité numéroté signé au Canada date de 1947, donc on bloque l’instruction pour empêcher les amerindiens de bien négocier. Si on compare les procès verbaux de la négociation des ces traités, aux énoncés stipuler par écrit dans ces mêmes traité on comprend très bien que le gouvernement canadien à réellement profiter du manque d’instruction des amerindiens pour s’approprier leur terre. Ces procès verbaux sont disponible aux archives national du Canada en passant. Toutes les politiques du gouvernement fédéral concernant les amerindien on été échafaudé sur une base provisoire, et ont été basées sur l’opinion des historien de l’époque, qui stipulaient que la race amérindienne allait disparaître avant les années 1900.  Surprise ! On est encore là !


    Pour ce qui est du titre « Peuple Aborigène » eh bien c’est le terme légal qui confirme notre statut en tant que peuple distinct. Donc c’est le meilleur terme pour nous définir, c’est reconnu par la constitution canadienne de 1982. À plusieur reprise le Canada à essayer par différent projets de loi d’éteindre ce titre, entre-autres par le famoeux « Livre Blanc de 1969 » un projet de loi élaboré par Jean Chrétien à la demande de Pierre-Éliot Trudeau nos bons amis. Il y a eu aussi « Le projet de loi sur la gouvernance des premières nations » en 2003 qui est carrément la reprise du Livre blanc de 69 mais en termes plus camouflé.

    Donc en bout de ligne avec toutes les mesures prises par le gouvernement canadien pour nous faire disparaître, oui on peut parler d’un génocide, peut-être pas aussi violent qu’une boucherie mais beaucoup plus sournoi, une mort silencieuse. Et personnellement j’aurais préféré mourrir dans l’action du combat que de voir mon peuple, dans certains endroits, mourir aussi lentement. Les séquelles laissé par les événements relaté dans l’article de Natasha sont encore présentes dans nos communauté, et on vit avec à chaque jour de notre vie.

    Maintenant j’aimerais corrigé certaines affirmations fait par la face de minou en haut.

    1- Ce ne sont pas tout les nations qui ont signés des traités, Donc ca veut dire que certaines nations ont encore des droits sur le territoire et c’est confirmé par l’article 35 de la constitution de 1982.

    2- Oui on a collaboré soit avec les anglais ou les français mais ça s’arrête en 1760, après cà on en parle plus des amérindiens dans les livres d’histoire comme si notre histoire s’arrêtait en 1760. Jamais on va voir un manuel scolaire au canada relater tout ce qui s’est passé concernant les amerindiens après 1760. L’image du canada est trop importante.

    3- Les exemptions de taxes ne sont applicable que sur les réserves, et comme on ne trouve pas de magasins importants dans nos communauté on payent la taxe comme tout le monde dans les commerce extérieur pour arriver à subvenir à nos besoins.

    4- Pour ce qui est des impôts, si on compare le salaire d’un emploi similaire, comme par exemple un poste de secrétaire administrative, on va s’appercevoir que pour le même nombre d’année d’expérience celle qui travaille sur une réserve à un taux horraire nettement inférieur à celle qui travail à l’extérieur. Donc en bout de ligne même si on ne paye pas d’impots on gagne le même salaire qu’en dehors de la réserve. Ceux qui travail à l’extérieur des réserves paye de l’impot comme tout le monde. Appart peut-être quelques exception mais c’est loin d’être une majorité.

    5- Si je vois un indien de ma communauté pêcher à la Dynamite, croit moi y va manger un %$*%* de coup de pied dans le C*L. Faut quand même pas généralisé quand on entend des niaiserie comme ça.

    6- Qu’un chef extorque sa communauté, sa ne veut pas dire que tout les indiens font pareil, il y a eu un paquet de scandale du coté des canadien, comme le scandale des commandites pour n’en nommer qu’un seul et ca ne veut pas dire que tout les canadiens sont des crosseurs pour autant.

    On découvre un lien internet et pouf ! On devient instruit tout d’un coup comme par magie !

    Pour terminer, Natasha j’ai grandement aimé ton article, si le reste des canadiens se sentent mal à l’aise face à tout ca et répondent des stupidité basés sur des préjugés plutôt que sur des fait, ben faut pas leur en vouloir c’est qu’ils ont pas compris que les vrai fautes sont imputable au gouvernement canadien et non aux citoyens.


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