Makan

@Serpico,

Parfois, ce n’est même pas fait par méchanceté mais simplement par reflexe.

Une dame très gentille m’a dit, une fois, que j’avais des raisons de m’inquiéter pour la reforme de l’orthographe (le débat faisait rage), parce que j’ai dû avoir un mal fou à apprendre le français. Mon niveau bac+4 ou 5, à l’époque, dans une université française, ne m’a pas sauvé de ce type de remarque. 

@LE CHAT

« les grandes monocultures d’exportation monopolisent trop de surfaces et appauvrissent les sols ! »

Et sont source de pollution. Je me demande quel sera, à long terme, l’effet de tous ces pesticides (déversés pour protéger le coton) sur la santé des populations villageoises.

@LE CHAT,

Il y a dans ces pays des régions magnifiques, très bien arrosées chaque années par des pluies abondantes. Je ne connais pas très bien le Tchad, même si j’y suis allé plus d’une fois, mais en Afrique de l’Ouest on peut produire du coton sans problème.

Depuis quelques années, dans certains villages, les paysans ont décidé de retourner à leurs cultures vivrières au détriment du coton pour les raisons dont j’ai parlé dans mon post précédent.

@Albatar,

Nous savons que le monde n’est pas dirigé par ceux qu’on croit mais par des mains obscures.

Nous en avons une belle illustration avec l’élection de Barack Obama aux USA. Vous votez mais ce n’est pas ce que vous souhaitez qui se réalise.

Nous en Afrique, on ne vote même pas (ou si peu) mais le résultat est le même.

Je crois qu’il est entrain de se mettre en place une sorte de nomenklatura mondiale qui asservit tous les peuples (Noirs, Blancs et Jaunes). Pour l’instant, certains souffrent plus que d’autres mais je ne serais pas surpris qu’à l’avenir cette élite mondialisée nous traite tous de la même manière, comme des moins que rien que nous serons tous devenus à leur service.

@LE CHAT,

Dans ces contrées-là, les femmes et les enfants, c’est de la main d’oeuvre pour le chef de famille. Il ne faut pas comparer cela à une famille française. L’environnement économique et social n’est pas le même.

Ce qui appauvrit ces gens, c’est moins le nombre de femmes et d’enfants que le fait que ce qu’ils produisent est payé à vil prix par toutes sortes de prédateurs, à commencer par les petits agents des compagnies locales sur le terrain, avant même d’arriver aux grands capitalistes occidentaux.

Je connais un village où les agents de la compagnie cotonnière locale venaient stocker des engrais dans un magasin et forçaient ensuite les villageois à payer sur leurs gains les prix des sacs d’engrais qu’ils n’avaient pourtant pas demandés et donc pas utilisés et qui se décomposaient toujours d’ailleurs dans le magasin.

Pourtant, nos représentants se battent dans les forums internationaux pour dénoncer les subventions américaines. Lls pourraient déjà veiller à ce qu’on soit juste avec leurs paysans chez eux avant de l’ouvrir.