Pas de souci, je saisis bien votre message. D’ailleurs, si le mien vous paraît ambigu, je parle bien de la même chose :) Je connais peu voire pas du tout les sociétés africaines, mais pour moi en occident, la soumission est juste cachée par un vernis, un masque de la soit-disante « civilisation ». En grattant un peu, on retrouve les mêmes réflexes conditionnés du rapport contrôle / soumission. Enfin, c’est ce que je constate à titre personnel. Je ne veux pas non plus en faire une généralité, tant certains hommes et femmes se comportent respectueusement. Il y a toujours un fossé, que j’estime illusoire, entre l’homme et la femme que l’on représente comme opposés, contraires, alors que ils sont totalement complémentaires, voire indissociables. ;)
A l’auteur : Si un jour vous mourrez de soif, ne seriez-vous pas ravi de croiser une femme avec une petite bouteille dans son sac ? :D Allez, avouez ! Si ce n’est pour en mettre un peu dans votre ricard :p
Ce film dénonce la vie de Truman sur le ton de la comédie, plus que
sur celui de la science-fiction. Il est enfermé dans un monde où une
seule personne contrôle tout (le réalisateur). Celui-ci est placé tout
en haut du studio, dans la lune. On peut donc y voir une allégorie de
« dieu tout puissant ».
D’un autre côté, le maître de Truman semble aussi être le spectateur et la publicité.
En effet, le spectateur décide par le choix de sa chaîne de l’avenir de
l’émission et donc de celui de Truman. Mais la publicité a aussi un
rôle très important dans sa vie. Ses proches s’adressent régulièrement à
lui en utilisant des slogans publicitaires.
L’omniprésence des caméras et la présence d’acteurs rendent une
atmosphère étouffante, proche de Big Brother. Le réalisateur a tous les
pouvoirs sur la vie de Truman. Quand Truman décide de quitter sa ville
par bateau, il se rend compte qu’il est « enfermé », et que le ciel de
l’horizon est en fait une paroi peinte. Il trouve une porte pour sortir
du studio immense. Le réalisateur lui parle alors, comme le ferait un
dieu, par une voix qui descend du ciel et lui révèle la réalité, puis
lui propose de rester pour éviter de subir les difficultés du monde
extérieur. Cependant, Truman refuse. Cette partie du film est un éloge à
la liberté de pensée et de décision. Ce côté rappelle le livre Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley,
avec le même combat entre d’un côté une vie contrôlée, surveillée, mais
sans risques, et de l’autre la liberté et ses problèmes inhérents.
Pour terminer, le film semble aussi traiter de l’impossible contrôle
total des individus. Sa fuite n’est pas due à une volonté éclairée de
découvrir le monde dont il a peur mais au désir fou d’une femme à peine
rencontrée. Ce thème se retrouve également dans le roman 1984 où c’est aussi l’amour qui guidera la rebellion de Winston Smith.
et la 3e phase ? J’ai lu l’article qui est intéressant, mais qui conclut par « Dans ce contexte que vaut l’honneur d’un homme ? » J’ai envie de dire : « Et que vaut l’honneur d’une femme ? » Quid de la présumée victime ? Complice du complot elle aussi ? Faire tomber un homme pour préserver le référencement du dollar ? N’y a-t-il pas moyen plus efficace que de fabriquer une machination incertaine basée sur le témoignage parole contre parole ?