Cet article traite d’un sujet fondamental et pourtant occulté et de ce fait il est une très bonne contribution au débat écologique. Ceci étant, au delà de l’impossibilité de mettre en œuvre des mesures incitatives permettant à « chaque femme, à partir de l´année 2014, sur toute la planète, de limiter sa progéniture à un seul enfant », il faut savoir que cette utopie serait source de graves problèmes.
En effet, la décroissance de la population et son vieillissement serait trop rapide et provoquerait des crises difficilement gérables.
Et donc, dans le meilleur des cas, c’est-à-dire dès que la communauté internationale donnera le signal d’une gestion raisonnée et non-coercitive de la natalité, la stabilisation, puis la décroissance de la population devra se faire en douceur sur plusieurs générations.
Une mesure simple d’évaluation a été donnée par l’association Démographie Responsable : essayer de na pas dépasser les 2 enfants par femme, ce qui conduirait globalement à un taux de fécondité compris entre 1,5 et 2 et une population mondiale de 5 à 6 milliards en 2100, soit en gros la moitié de ce qui est prévu actuellement.
Il est clair que ça va craquer de toutes parts : pétrole, eau, céréales...
Et comme les occidentaux ne peuvent pas laisser tomber l’Egypte pour des raisons géostratégiques (canal, Israël, extension de l’islamisme,...) le pays sera de plus en plus sous perfusion.
Quels sont les prochains pays sur la liste ?
Pourquoi nos politiques sont-ils toujours aussi frileux sur les questions démographiques ?
Les prestations familiales devraient éventuellement être dégressives en fonction des revenus, mais elles devraient surtout l’être en fonction du nombre d’enfants, et ce à partir de deux.
On peut même se poser la question de savoir s’il ne faudrait pas carrément les plafonner à 2 enfants, sans effet rétroactif évidemment.
En effet, quel intérêt avons nous à être de plus en plus nombreux ? Au vu de la crise écologique globale qui touche la planète, à priori aucun.
Nos concitoyens, qui sont souvent conscients de cette question du surnombre, sauront-ils faire preuve de pédagogie auprès de nos « élites » pour infléchir leur tempérament nataliste ?