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Marc

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Scientifique, passionné par la science du climat et l’histoire de la Terre.

Tableau de bord

  • Premier article le 23/02/2006
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Derniers commentaires



  • Marc Marc 10 juillet 2006 15:30

    Monsieur Arezki Oulahbib,

    Vous n’êtes visiblement pas un scientifique, et je crains qu’on ne vous ait roulé dans la farine dans cette affaire...

    Dans un domaine aussi compliqué que le changement climatique, il n’est pas surprenant qu’une petite fraction des climatologues soit en désaccord plus ou moins marqué avec leurs collègues. Il est encore moins surprenant que les puissants lobbies du pétrole, ExxonMobil en tête, mettent ces personnes sur le devant de la scène médiatique pour donner l’impression au public que la communauté scientifique est divisée sur la réalité du réchauffement climatique.

    Or, ce que chacun devrait savoir, car il est grand temps d’agir, c’est qu’il y a UN TRES LARGE CONSENSUS SCIENTIFIQUE sur le réchauffement climatique, aussi bien sur son origine anthropique, que sur la gravité de ses conséquences.

    En effet, ceci est affirmé de manière on ne peut plus claire par toutes les institutions scientifiques mondiales les plus réputées dont les suivantes :

    - Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dans son Troisième rapport d’évaluation sur le changement climatique préparé par plus de 2000 experts.

    - 16 Académies des sciences (des pays du G8, d’Inde, de Chine, du Brésil et de cinq autres pays) : voir leur déclaration commune (http://www.academie-sciences.fr/actualites/textes/G8_fr.pdf ) .

    - Toutes les plus prestigieuses institutions scientifiques américaines, dont The American Meteorlogical Society, The American Geophysical Union et The American Association for the Advancement of Science.

    - Les deux plus prestigieuses revues scientifiques mondiales, Nature et Science (voir par exemple l’éditorial « The Scientific Consensus on Climate Change » dans Science du 3 décembre 2004)

    Enfin, pour les lecteurs (maitrisant l’anglais) qui voudraient en savoir plus sur ce consensus scientifique et sur les tentatives de désinformation des lobbys pétroliers américains, je recommande la lecture de l’excellent guide sur le sujet intitulé « A guide to facts and fictions about climate change » (http://www.royalsoc.ac.uk/downloaddoc.asp?id=1630) publié par la Royal Society (l’Académie des sciences du Royaume-Uni). Je vous en cite une partie très édifiante :

    “ Misleading arguments 2. Many scientists do not think that climate change is a problem. Some scientists have signed petitions stating that climate change is not a problem.

    There are some differences of opinion among scientists about some of the details of climate change and the contribution of human activities, such as the burning of fossil fuels. Researchers continue to collect more data about climate change and to investigate different explanations for the evidence. However, the overwhelming majority of scientists who work on climate change agree on the main points, even if there is still some uncertainty about particular aspects, such as how the concentration of greenhouse gases in the atmosphere will change in the future.

    In the journal Science in 2004, Oreskes published the results of a survey of 928 papers on climate change published in peer-reviewed journals between 1993 and 2003. She found that three-quarters of the papers either explicitly or implicitly accepted the view expressed in the IPCC 2001 report that human activities have had a major impact on climate change in the last 50 years, and none rejected it.

    There are some individuals and organisations, some of which are funded by the US oil industry, that seek to undermine the science of climate change and the work of the IPCC. They appear motivated in their arguments by opposition to the United Nations Framework Convention on Climate Change and the Kyoto Protocol, which seek urgent action to tackle climate change through a reduction in greenhouse gas emissions.

    Often all these individuals and organisations have in common is their opposition to the growing consensus of the scientific community that urgent action is required through a reduction in greenhouse gas emissions. But the opponents are well-organised and well-funded. For instance, a petition was circulated between 1999 and 2001 by a campaigning organisation called the Oregon Institute of Science and Medicine (OISM), which called on the US Government to reject the Kyoto Protocol. The petition claimed that “proposed limits on greenhouse gases would harm the environment, hinder the advance of science and technology, and damage the health and welfare of mankind”.

    These extreme claims directly contradict the conclusions of the IPCC 2001 report, which states that “reducing emissions of greenhouse gases to stabilize their atmospheric concentrations would delay and reduce damages caused by climate change”.

    The petition was circulated together with a document written by individuals affiliated to OISM and to the George C Marshall Institute, another campaigning organisation. On 20 April 1998, the US National Academy of Sciences (NAS) issued a warning about the document circulated with the petition because it had been presented “in a format that is nearly identical to that of scientific articles published in the Proceedings of the National Academy of Sciences.” The statement pointed out : “The NAS Council would like to make it clear that this petition has nothing to do with the National Academy of Sciences and that the manuscript was not published in the Proceedings of the National Academy of Sciences or in any other peer-reviewed journal”.”



  • Marc Marc 4 juillet 2006 13:51

    Bonjour M. Revelli,

    Je pense que vos trois propositions sont bonnes. Je vous suggère de les mettre en oeuvre pendant une durée déterminée pour tester leur efficacité.

    Meilleures salutations,

    Marc



  • Marc Marc 24 mai 2006 23:02

     

    Merci Nicolas pour cet excellent article !

    De tels articles sont essentiels pour faire prendre conscience à nos concitoyens de l’extrême gravité du réchauffement climatique. Et cette prise de conscience de l’opinion publique est un indispensable préalable pour un changement de comportement individuel, mais aussi pour que nos élus se décident enfin à lutter sérieusement contre le réchauffement climatique. N’oublions pas en effet que les démocraties sont les plus gros émetteurs de CO2 par habitant, et de loin. Or, dans les démocraties, le coût politique de mesures efficaces contre le réchauffement climatique est encore bien trop élevé et la peur des politiciens de perdre les prochaines élections bien trop forte.

    Pour briser cette paralysie, il n’y a qu’une solution : informer le public, encore et toujours, pour que les esprits évoluent et que la lutte contre le changement climatique devienne un enjeu politique.

    Chacun peut contribuer à cet effort de sensibilisation en faisant lire à ses amis des articles de ce genre (voir aussi ci-dessous). Vos amis vous prendront peut-être pour un rabat-joie ou un fou, mais l’enjeu n’en vaut-il pas la chandelle ?

    Pour comprendre l’ampleur de la menace climatique, je vous invite également à lire ces deux articles que j’ai publiés sur Agora Vox :

    Réchauffement climatique : déjà trop tard ?

    et

    Réchauffement climatique : dramatique accélération de la perte de glace au Groenland et en Antarctique

     

     



  • Marc Marc 12 mai 2006 18:21

    JMS - DiaBlog,

    Merci pour votre article qui attire l’attention sur l’excellent livre de Jean-Marc Jancovici et d’Alain Grandjean.

    Il y en effet urgence à convaincre l’opinion publique de l’extrême gravité du réchauffement climatique, qui fait l’objet d’un très large consensus scientifique, car il n’y a malheureusement pas de solution technologique miraculeuse en vue pour nous sauver la mise. Bien sûr que cela coûtera quelque chose, mais faire l’autruche coûtera infiniment plus !

    Pour comprendre l’ampleur de la menace climatique, je vous invite à lire les deux articles suivants (et leurs nombreux commentaires) que j’ai publiés sur ce sujet sur Agora Vox :

    Réchauffement climatique : déjà trop tard ?

    et

    Réchauffement climatique : dramatique accélération de la perte de glace au Groenland et en Antarctique

    Pour en savoir plus, visitez donc le très instructif site de Jean-Marc Jancovici ou, encore mieux, lisez son livre.

    Enfin, un dernier mot adressé à certains des intervenants ci-dessus. N’insultez pas ceux qui ne sont pas d’accord avec vous. En les traitant d’imbéciles, vous tombez dans leur jeu et faites dérailler le débat.



  • Marc Marc 17 avril 2006 21:33

    Christian,

    La pollution atmosphérique d’origine humaine ne constitue malheureusement pas une parade efficace contre le réchauffement climatique pour les raisons suivantes :

    1. Les particules (notamment les suies) d’origine industrielles qui refroidissent la Terre ne restent pas longtemps dans l’atmosphère par rapport au CO2 qui y réside environ un siècle. Il faudrait donc massivement polluer l’atmosphère pendant au moins un siècle, et ce de manière croissante pour compenser l’augmentation future du taux de CO2 dans l’atmosphère. Les effets secondaires ne manqueraient pas d’être désastreux.

    2. Il est illusoire de croire que la pollution industrielle pourrait exactement contrebalancer l’effet réchauffant du CO2. Une pollution massive de l’atmosphère changerait vraisemblablement le climat, par exemple en modifiant le régime des pluies. Je vous laisse imager ce qu’il adviendrait du milliard d’Indiens si la mousson n’arrivait plus régulièrement en Inde.

    3. Une pollution de grande ampleur de l’atmosphère n’aurait aucun effet contre l’acidification gravissime des océans causée par l’augmentation de la concentration atmosphérique en CO2.

    Non, vraiment, il ne faut pas compter sur une solution technologique de facilité pour nous sauver la mise. Il n’y a pas d’alternative à une réduction drastique de nos émissions de CO2 et de méthane !

    Toutefois, on ne peut pas exclure qu’en cas d’emballement climatique avéré, nous n’ayons d’autre choix que d’essayer toutes les options à notre portée pour le ralentir, y compris des émissions massives de particules aérosols à effet refroidissant. Mais dans un tel scénario, nous serions de toute façon bien mal partis !


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