D’après l’Organisation mondiale de la santé(OMS), les conséquences sanitaires
anticipées des doses d’irradiations reçues par les populations autour de la
centrale de Fukushima Daichi sont minimes. Au-delà d’une dizaine de kilomètres
de la centrale, le niveau de radiation moyen n’a pas dépassé100 µGy⋅h-1,débit de doseen-dessous duquel aucune pathologie
n’est plus observée en laboratoire même pour des expositions chroniques. Pour
l’UNSCEAR,
les doses reçues par la population auront finalement été trop faibles pour
entraîner un risque significatif de cancer ou un impact sanitaire quelconque, y
compris pour les populations non évacuées qui n’auront été exposées qu’à
quelquesmilli-Sieverts.
Par ailleurs, bien que lacentrale
nucléaire de Fukushima Daini(incident
de niveau 3) ait également été endommagée à la suite du tremblement de terre et
du tsunami, lacentrale
nucléaire d’Onagawa, la plus proche de l’épicentre du séisme de mars
2011, a résisté et s’est arrêtée en toute sécurité comme prévu sans incident,
tout en ayant servi d’abri à la population locale, contre le tsunami.
Tout-à-fait d’accord avec l’article d’André Pellen et les commentaires qu’il y a ajoutés.
Je voudrais seulement revenir sur l’article de Claude Acket et de Pierre Bacher évoquant « les performances insuffisantes des voitures électriques » (sic !). Ces performances s’améliorent de jour en jour. Depuis juin dernier, Tesla livre aux U.S.A. son Model S, une berline 100 % électrique ; les livraisons en Europe commenceront début 2013.
À l’attention de l ecolo, à propos de V2G. En lançant V2G dans Google (pages web), on trouve 726.000 occurrences, dont de très nombreuses pages intéressantes.
Faire croire que les propriétaires de voitures électriques les mettraient quasi simultanément en charge le soir en rentrant de leur journée de travail est complètement aberrant.
J’ai moi-même une voiture électrique depuis 9 ans et je la mets en charge aux heures où le tarif est le plus avantageux grâce à une simple minuterie.
Mais le stade suivant est celui des compteurs intelligents télécommandés par le gestionnaire de réseau qui « appelle » la puissance de ses clients aux heures où il en a besoin pour lisser son diagramme de charge.
Enfin le stade ultérieur sera le V2G (Vehicle to Grid) dans lequel le gestionnaire de réseau peut prélever de l’énergie dans les batteries de ses clients quand il en a besoin et lui en rendre quand il en a en excédent ; les retraits sont évidemment payés à un tarif supérieur à celui des apports.
N’oublions pas qu’une voiture est à l’arrêt pendant parfois près de 23 heures sur 24 ; l’énergie accumulée dans les batteries de milliers de voitures électriques est donc un « matelas » que les gestionnaires ont tout intérêt à gérer au mieux de leur diagramme de charge.
À la limite, plus le diagramme de charge sera plat, moins il faudra construire de nouvelles centrales.