L’économie croit (la preuve : on dispose d’infiniment plus de richesses qu’il y a 50 ans), c’est donc bien qu’il y a de la richesse nouvelle qui se créé. Il est donc possible de disposer de plus de richesse sans l’avoir prise à quelqu’un d’autre.
La thèse selon laquelle « celui qui s’enrichit le fait en appauvrissant un autre » est celle des mercantilistes d’il y a 200 ans, qui pensaient que l’économie était un jeu à somme nulle où la quantité de richesse était fixe.
Donc on va amputer les grands patrimoines de 20% chaque année ? Au bout de 10 ans il ne restera plus grand chose à taxer et on en sera revenu au point de départ.
Ce que vous omettez de dire c’est que depuis les années 1970 les prélèvements obligatoires n’ont cessés d’augmenter (et oui, y’a pas que l’impôt sur le revenu des particuliers). Le départ des riches c’est de la bonne vieille mécanique : action-réaction.
Quant-à prétendre que tout ceci n’existait pas avant 1970 c’est ridicule : il suffit de se souvenir du rôle de la Suisse pendant la seconde guerre mondiale - déjà.