L’hypocrisie du système n’excuse en rien la veulerie du fraudeur en question qui, quoique gagnant 1 million de livres par an, trouve le moyen de voler quelques milliers supplémentaires à une compagnie de transport aux tarifs pourtant plus qu’abordables en regard de ses revenus : Il n’a eu que ce qu’il méritait, et il est inutile de le plaindre, car il lui reste encore quelques millions pour couler des jours heureux sans rien faire...L’expérience nous apprend que les gens les plus avares sont souvent les plus riches...
Quant à l’hypocrisie du système boursier anglais, elle ne fait aucun doute, mais ce serait une erreur pour autant de considérer ce type comme un bouc émissaire : le bouc émissaire est innocent, tandis que Burrows, lui, est tout ce qu’il y a de coupable...