En relisant votre premier commentaire je m’aperçois que je l’avais lu de travers effectivement.
Je suis d’accord que penser juste est un exercice difficile.
Je crois que la pensée n’est névrotique que si elle est stérile.
Il est vraisemblable que notre volonté appliquée au monde ou à l’organisation de nos sociétés reste frustrée toute notre vie humaine si nous comptons voir de nos yeux autre chose que l’ordre établi depuis des siècles.
Cependant, la pensée reste féconde et peut servir à construire des ensembles qui survivent malgré la mort... Il faut la voir comme les mathématiques : d’abord qu’importent les noms des théorèmes et qu’importent leurs écrivains, et par ailleurs qu’importent les « ca sert à rien dans la vie » : cela construit déjà ce qui nous entoure, et cela peut servir à construire à son tour.
La pensée suit ses cours, et ses chercheurs de vérité parcourent un réseau de routes déjà entamées, qu’ils prolongent par l’effort de comprendre leurs anciens et par l’échange avec leurs contemporains.
Bien sûr, sous la majeure bienpensance, c’est la lucide vision d’un soleil qui fait de nous des aveugles dans cette caverne. N’y retournons jamais.
Je ne sais pas si vous avez lu... Je ne sais pas si je réponds bien à quelqu’un... si c’est le cas, c’est parti :
Nous nous rejoignons sur le constat d’une Union Européenne qui a pris le pouvoir sur les institutions nationales européennes. J’ajouterai que cette union européenne est un paravent pour la mise en place en Europe de l’auto-proclamé nouvel ordre mondial. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est eux, d’abord dans leur coin par fierté humaine, maintenant sur la place publique pour préparer les mentalités. C’est le temps du leadership.
Certains l’ont compris car ils voulaient le comprendre, si tu veux le comprendre, il n’y a aucune raison que toi tu ne puisses pas le faire. Débarasse-toi des étiquettes, des marques et des noms. Aie foi qu’un jeu de mot n’est pas une fantaisie. Et que la fantaisie est dans un autre jeu que je décris. Pardonne ma maladresse et glisse-toi dans la pensée qui s’y fond.