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C’est tout simplement hallucinant, Olivier Bonnet écrit un article sur un sujet grave, important et la majorité des commentaires ne relève que de l’ignorance ou de la bêtise. Il n’y a que des hors sujets. Pourtant, Olivier Bonnet a donné du grain à moudre aux commentateurs. J’invite à la lecture, Génocidé de Révérien Rurangwa et Survivantes de Esther Esther Mujawayo et Souâd Belhaddad. Il s’agit de deux écrits sur le génocide vécu de l’intérieur.

Esca2008,je souhaite pas être médisant mais, on entend bien dans ton discours un simple étudiant en droit, avec des principes et des convictions tout à fait louables. L’homme a des droits effectivement mais aussi des devoirs, c’est pour clarifié quels droits et quels devoirs que l’on vote des lois.

C’est il vrai nécessaire pour les juristes d’embrasser les faits avec distance et pragmatisme mais un vrai juriste ne détourne pas la vrai question. Il ne s’agit pas d’une atteinte aux libertés puisque seuls les criminels d’actes pédophiles sont concernés. L’homme sain n’aura pas moins de liberté parce que l’on durcit les lois dans le cadre de la pédophilie, je dirais même au contraire.

Pour information, il y a dans les tribunaux des condamnations quotidiennes d’actes d’attouchement ou autres sur des mineurs. La récidive prend une part importante dans ces affaires. (un médecin informé et formé sera toujours plus proche de l’état d’esprit d’un homme qu’un juge, même si on le sait les juges essayent de déterminé la psychologie d’un accusé et pour cela il s’appuie sur des professionnelles de la santé. Bref, un médecin qui suit un pédophile pendant son incarcération en saura plus qu’un juge aux 150 affaires par jour).

Pascal Clément, d’où ils sortent, il y avait autant d’affaires avant lui qu’après lui, il n’a rien fait, on ne l’a pas énormément entendu sur ce sujet. Maintenant, qu’il n’est plus en poste, il a un avis. Si on juge un politique à ces actes en voilà qui n’a rien fait.

Le monde est complexe et citer des exemples sans contexte comme aux Etats-Unis ne suffit pas à étayer une argumentation. Il y a de société pure et parfaite parce que la liberté est une transgression. Toutes les grandes perversions commencent ainsi. On s’estime libre alors que la loi sociétale est par essence privatif.

Je souhaite répondre à esca2008 qui méprise ou ignore dans son argumentaire toute réflexion de bon sens Il faut dans un premier temps, la question de l’Humain est de l’humanisme est traité en deux lignes « . Je crois que le thème de l’humanisme mérite un peu plus, il y a, il faut le dire sujet à dissertation. La littérature, la psychanalyse, la philosophie traite du sujet depuis des décennies. Pour revenir sur le débat, il faut se poser les vrais questions donc éviter les amalgames et les hors sujets. Qu’est-ce qu’un pédophile ? On peut être homme est avoir des actes inhumains (lire Génocidé de R. Rurangwa ou Survivantes de Esther Mujawayo et Souad Belhadad , les victimes raconte leur génocide en 1994 au Rwanda). Il y a des cas où l’on devient ce que l’on fait, on est habité par nos actes. D’où l’assimilation ou la réduction de certains actes à leurs auteurs surtout quand ils se répètent.

Dans un deuxième temps, il y a forcément une déviance mentale, physiologique et physique pour les pédophiles. Comment s’en protéger ? Il y a 2 fortes pensées, ceux qui souhaitent des lois fermes et ceux qui souhaitent des lois adaptés et compréhensive. Je crois qu’il est toujours sensé d’essayer de ce mettre à la place des uns et des autres, personnellement, il m’est impossible de me mettre à la place d’un pédophile, parce que de tels actes sont de l’ordre de l’incompréhensible, de la cruauté. Maintenant, si on imagine soit son propre enfant ou un membre de sa famille ou même soi-même victime d’un pédophile (pire encore lorsqu’il est récidiviste) je crois que la perspective change et que l’on ne souhaite pas qu’un enfant soit encore une fois victime. Esca2008 parle de liberté, mais la liberté comme la humanisme est un grand thème que l’on ne peut pas traiter en dans une avalanche de contraction et de non sens. Il est avéré auprès des victimes que ce genre d’actes les enferme pour toute une vie, il faut reconstruire. Une victime n’est plus jamais libre et son entourage aussi. On voit dans le cas, de cet Evrard qu’il a fait preuve de ruse et « d’intelligence » pour arriver à ces fins il n’est pas le seul). Tous les subterfuges sont utilisés pour satisfaire une folie, un crime des plus barbares. Une vie que l’on passe a détruire ne mérite finalement que l’enfermement sans autres soucis que de protéger d’autres vies, celles d’enfants.